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Citations sur Après l'extase, la lessive (34)

La vie spirituelle ne consiste pas à beaucoup savoir mais à beaucoup aimer.
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Que ce soit dans les périodes de joie ou de peine ,pendant l' extase ou la lessive puissiez-vous être heureux.
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Un jour, j'effaçai toute notion de mon esprit. J'abandonnai tous les désirs, je rejetai tous les mots avec lesquels je pensais et demeurai dans la quiétude. Je me sentis un peu bizarre - comme si j'étais emporté vers quelque chose ou comme si je touchais à quelque pouvoir inconnu de moi... Ahhh ! J'entrai. Je perdis les limites de mon corps physique. Il y avait ma peau bien sûr mais j'avais l'impression d'être au centre du cosmos. Je parlais mais mes mots avaient perdu leur sens. Je vis des gens venir vers moi mais ils étaient tous identiques. Ils étaient tous moi-même ! Jamais je n'avais connu ce monde. Je croyais avoir été créé mais maintenant je devais changer d'avis : je n'avais jamais été créé. J'étais le cosmos ; aucun individu n'existait
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... « Notre capacité humaine à nous tromper nous-même est pratiquement aussi vaste que notre capacité à nous éveiller. Comme la remise en question des enseignants nous met en contact avec notre propre obscurité et nos douleurs, les étudiants refusent d’admettre que les abus existent et ils continuent comme avant, en dépit de la vérité douloureuse évidente. Même lorsque l’on parle clairement aux étudiants de problèmes avec leurs enseignants ou qu’il y a des campagnes nationales sur le contrôle des sectes ou les abus de pouvoir dans un mouvement spirituel, financiers, sexuels, les étudiants ne peuvent y croire. »...
p. 225
... « Le problème survient lorsque le reniement de notre humanité est érigé en valeur spirituelle. Pour des étudiants, cela signifie s’enfermer dans un monde puritain et craintif en se coupant de leur propre expérience. Et pour les enseignants également, les exigences prolongées de pureté non égotique, infaillible, peuvent se traduire par la répression ou l’ignorance de leurs propres ombres.
Les chefs spirituels enfermés dans une telle idéalisation dénué de fondement ne prennent pratiquement jamais en compte les besoins humains, la sexualité, le chagrin et la vulnérabilité. Leurs système spirituel idéaliste offrent donc peu d’instruction ou d’aide véritable quand à la manière de travailler sur ces réalités. Peu importe le niveau de pureté et d’exaltation, notre humanité ignorée va resurgir et tous nos besoins délaissés vont réapparaître.
...
Si les besoins du corps et de notre humanité ne sont pas reconnus, ils peuvent être transformés en démons et projetés sur les autres, alimentant la paranoïa, la chasse aux sorcières et l’inquisition. La communauté vivra dans la peur de nombreux aspects de la vie. »...
p. 230
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Mon maître Ajahn Chah en parle ainsi :"Si vous n'avez pas pleuré profondément, vous n'avez pas commencé à méditer."
La peine et l'affliction qui s'élèvent quand nous commençons à nous ouvrir sont à la fois personnelles et universelles. Beaucoup d'enseignants racontent qu'ils ne s'attendaient pas à la venue d'un tel chagrin ; mais le coeur a sa propre logique.
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Une fable chinoise parle d'un jeune homme qui observe un sage près du puits du village. Le vieil homme fait descendre un seau en bois avec une corde puis remonte doucement l'eau à la main. Le jeune s'éloigne et revient avec une poulie. Il s'approche du vieil homme et lui montre comment utiliser cet outil.
"Regardez! Vous placez la corde dans la roue et faites remonter l'eau en tournant la manivelle."
Le vieil homme refuse alors : "Si j'utilise un outil comme celui-ci, mon esprit va se croire intelligent. Avec un esprit malin, je ne vais plus mettre mon coeur dans ce que je fais, et bientôt seuls mes poignets travailleront. Si mon coeur et tout mon corps ne participent pas à ce travail, celui-ci deviendra sans joie. Si mon travail est sans joie, quel gout aura l'eau selon toi?"
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Une fois encore, le propos d'une pratique spirituelle n'est pas d'acquérir un savoir mais d'apprendre comment nous aimons. Sommes nous capables d'aimer ce qui nous est donné ? D'aimer en toutes circonstances ? De nous aimer nous mêmes, d'aimer les autres ? Sommes nous capables de voir l'illumination que nous offre le soleil chaque matin ? Si nous en sommes incapables , que devons-nous faire au niveau de notre corps, de notre cœur et de notre esprit pour nous permettre de nous ouvrir, de lâcher prise, de demeurer dans notre perfection naturelle ? La porte est ouverte, ce que nous cherchons est juste en face de nous. Il en est ainsi aujourd'hui et chaque jour.
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"Si vous ne pouvez trouver la vérité là où vous êtes, où donc pensez-vous la trouver ?" Maître Dogen
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... Isolement et reniement.
Lorsqu’une communauté s’établit à l’écart du monde ou a tendance à s’enfermer dans un semblant de culte il n’y a plus de possibilités réelles pour un regard critique. De la même manière, quand des enseignants sont portés et considéré comme des êtres parfaits, ils peuvent devenir isolé et coupés de leur semblables intègres, de leurs partenaires et de leurs amis spirituels. Les membres de la communauté peuvent dans cette situation perdre de vue ce qui se passe réellement. Les enseignants entourés d’étudiants qui les idolâtrent plus que des pairs peuvent être en proie à la solitude et au manque de reconnaissance de leur besoin de véritable intimité ; pire encore, ils risquent de tomber sous l’emprise d’une confiance aveugle en eux-même ou de l’arrogance et de l’intolérance. L’isolement doublé d’inflation devient le terreau fertile de l’illusion trompeuse, de la manipulation mentale et de la transformation d’une pratique communautaire en secte.
Souvent des tendances culturelles contribuent aussi à ces problèmes. Nos cultures patriarcales nous ont conditionnés à considérer les autorités comme étant supérieures, à ne faire confiance ni à nos corps ni à nos sensations et à suivre ceux qui “savent mieux”. Nous n’avons pas été encouragés ou initiés à penser par nous-même. Le désir d’être secourus, de trouver quelqu’un qui connaît la vérité au milieu de ce monde de confusion, et est à la base de nombreuses communauté de disciples aveugles.
L’idéalisation et l’isolement mènent à une culture de reniement partagés. En idéalisant, nous devenons aveugle face à l’évidence qui est sous nos yeux, tandis que l’isolement interdit à toute personne de mettre en évidence les faits. A un certain stade, le degré de reniement dans certaines communautés spirituelles est choquant, en particulier pour celui qui regarde cela de l’extérieur, les yeux ouverts. On est aveugle à propos du leader, aveugle devant les tendances sectaires des enseignements, aveugle face au nombre de membres de la communauté qui se sont perdu dans ce système spirituel et ont oublié leur propre sagesse naturelle.
p. 223/24
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Lorsque Socrate attendait en prison sa condamnation à mort, il entendit un compagnon de cellule chanter une composition lyrique du poète Stésichore. Il pria l'homme de lui enseigner ce poème. "Mais pour quoi faire ?" lui demanda ce dernier. Socrate répondit : "Ainsi je peux mourir en connaissant une chose de plus".
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