AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,48

sur 705 notes
5
131 avis
4
42 avis
3
7 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est le premier livre de cet auteur que je lis, "les démoniaques" m'attend sagement dans ma PAL.
Ce thriller est bien sombre, sanglant, les scènes de torture sont effrayantes et tellement bien décrites qu'on s'y croirait.
J'ai été passionnée par le sujet de fond sur la guerre de Yougoslavie, opposant les Serbes et les Croates.
La recette a pris : sur un fond de crimes de guerre dans les Balkans, vous ajoutez une cité en France où des caïds s'opposent dans leur trafic de drogue et prostitution, un zeste de crimes en série plus atroces les uns que les autres, saupoudré d'une enquête de Police peu banale, et vous obtenez "le manufacturier".
Bref, j'ai aimé ce livre, même si je l'ai parfois trouvé un peu long.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai assez l'habitude de lire des thrillers plus ou moins sérieux, avec des thématiques parfois compliquées à appréhender et faisant réfléchir, mais malgré les mises en garde, rien n'aurait pu me préparer à cette histoire qu'est le Manufacturier. C'est la première fois, dans ma carrière de lectrice, que je lis un roman aussi complexe, aussi noir et autant dénué de filtres que celui-ci. Et pourtant, j'ai été complètement happée par l'histoire.

Nous suivons trois fils rouges en parallèle : la quête d'une victime de guerre pour retrouver l'auteur des sévices qu'il a subis, un dangereux criminel de guerre ; un meurtrier en série aux méthodes plus sanglantes les unes que les autres et au mobile totalement inconnu ; et le projet de démantèlement d'un réseau de drogue sévissant au Havre. Les trois affaires ont a priori aucun lien entre elles, et pourtant tout est bien lié.
Le récit commence lentement, et nous faisons la connaissance de Vladimir Radiche, alias Zéro, un capitaine de police pour le moins atypique. Totalement hors des clous, haï de tous et haïssant lui-même tout le monde, il est à la fois un excellent flic et une ordure de première. Ce capitaine enquête sur l'affaire du réseau de drogue et, lorsque son équipe est appelée pour résoudre un horrible double meurtre, il va être également en charge de l'affaire du Manufacturier, le tueur en série. Au début de ma lecture, je me suis demandé pourquoi un tel personnage, si brutal, méchant, atypique. Pourquoi nous peindre un portrait aussi noir, sachant qu'on ne peut que le détester ?

En parallèle, nous rencontrons Milovan, un rescapé du conflit serbo-croate, traumatisé par ce qu'il a vécu lorsqu'il avait 10 ans, à la recherche des responsables de ses sévices. Il va ainsi faire la rencontre d'Irena Illic, une avocate serbe travaillant pour une ONG destinée à rendre la justice aux victimes de guerre. Cette femme est elle aussi très atypique, pleine de mystères, c'est un personnage qui ne peut que toucher le lecteur. Ensemble, aidés de quelques autres personnages, ils vont mener l'enquête de leur vie.

Il y a beaucoup de personnages, dans ce roman, et il est parfois un peu difficile de s'y retrouver. Il y a également beaucoup de données sur le conflit serbo-croate, un conflit que je ne connaissais pas du tout et qui m'a appris beaucoup de choses. de plus, l'auteur, s'il nous dépeint absolument toutes les violences possibles et imaginables, ne prend parti pour aucun camp et parvient à rester neutre, afin de nous laisser nous faire notre propre opinion. J'ai apprécié cela. Les différentes intrigues sont extrêmement bien ficelées, les révélations sont surprenantes, c'est un roman parfaitement construit et maîtrisé, un thriller haletant, époustouflant.

C'est également un récit sans aucun filtre, aucune barrière. Tout nous est décrit : les interrogatoires de Radiche, les tortures lors de la guerre, jusqu'à la description complète de ce qu'il se passe dans notre corps quand on fait une overdose. L'auteur nous décrit le fonctionnement des réseaux de drogue, de prostitution, les machinations de la police pour étouffer certains faits, il ne nous épargne absolument rien de rien. J'ai pensé au départ que c'était violent juste pour être violent, que l'auteur décrivait certaines scènes juste histoire de déchaîner la violence, mais au fil de ma lecture je me suis rendu compte que tout avait un sens, un but. Celui de choquer le lecteur, de le marquer, de lui faire ressentir les pires choses, en accord avec les durs thèmes qu'il aborde. Et en soi, pourquoi pas, car lorsque nous lisons des thrillers, ne cherchons-nous pas un peu de cette noirceur qui existe vraiment, chez certaines personnes et dans le monde entier ?

Je ne peux pas dire que j'ai aimé ce roman, car le mot amour serait mal employé, mais j'ai clairement apprécié la manière dont il est construit, la façon qu'a l'auteur de ne pas nous ménager et les choses que j'y ai apprises sur L Histoire. Alors oui, il faut s'accrocher pour ne pas descendre en marche de ce train d'enfer ; mais le voyage en vaut carrément le coup.
Commenter  J’apprécie          40
Le Manufacturier de Matias Köping est un livre qui promet de choquer, et il tient cette promesse dès le début. Dès la 4ème de couverture, l'auteur prévient clairement que ce roman est d'une grande violence, et il est indéniable que ce livre n'est pas destiné à tout le monde. Si vous cherchiez un livre qui vous met mal à l'aise, vous êtes servi.

L'écriture de l'auteur est solide, et l'histoire est bien ficelée, même si certaines tournures sont prévisibles. Cependant, par moments, on a l'impression que la violence est présente pour choquer davantage que pour servir l'intrigue, ce qui peut être un point négatif pour certains lecteurs (Mon avis personnel).

Ce livre met en lumière des faits effrayants qui ont existé pendant la guerre et qui persistent encore aujourd'hui, notamment dans les réseaux de prostitution. Cela rend le livre à la fois puissant et dérangeant, et il est clair qu'il ne devrait pas être mis entre toutes les mains.

En somme, le Manufacturier offre une expérience de lecture intense, mais il faut être prêt à affronter sa brutalité et son côté dérangeant.
Commenter  J’apprécie          40
Je ne pense pas qu'il faille attendre autre chose du Manufacturier qu'un polar plus violent que la moyenne. La préface coup de poing écrite par l'auteur, à défaut de me donner beaucoup d'espoir, m'avait apporté un point de vue peu entendu et que j'espérais retrouver distillé tout au long du roman. Mais je n'ai pas trouvé que cette sauvagerie sans limite servait le récit, même si la lecture avec l'éclairage de l'auteur me rendait le fond plus compréhensible.
Somme toute, on reste sur un roman policier, avec une enquête qui patauge, des descriptions de procédures, bref du classique mais avec de la barbarie en prime.
Commenter  J’apprécie          40
Alerte ⚠ ⚠ violence au maximum !!!!!
Si vous entrer dans cette lecture, elle vous hantera au plus haut point. de la première à la dernière page, on sombre dans une violence sans limite et extrême.
J'en ai lu des livres mais celui-ci est le pire. Étonnée du premier chapitre au point final. Je ne m'attendais pas à sa du tout.
Je me suis "attaché" à un personnage, j'ai vu un personnage glacial, vécu des situations inimaginable, bref le Manufacturier est une perle de violence qui nous fait frissonner d'horreur. Dans cette lecture, je peux vous affirmer qu'on trouve de quoi nous retourner l'estomac.
Âmes sensibles s'abstenir !!!!
Une des lectures les plus violente que j'ai lu depuis des années.
Chapeau bas Mattias Köping pour écrire autant d'horreur sans devenir dingue......
Commenter  J’apprécie          40
Milovan Horvat, un réfugié de la guerre de Yougoslavie vivant en France, prend contact avec l'avocate, Irena Ilic, pour retrouver ses tortionnaires, un groupuscule paramilitaire, les lions de Serbie. Dans le même temps, au Havre, le capitaine Radiche, un flic détesté par ses collègues, collabore avec le chef des stups pour démanteler un réseau de trafic de drogue.

Un mois après la lecture de son premier roman, Les démoniaques, que j'ai surkiffé, je m'attaque à son second roman dont les lecteurs décrivent comme plus violent. Sauf que je l'ai trouvé beaucoup moins percutant que son premier. C'est un très bon thriller qu'il ne faut pas mettre entre les mains de tout lecteur mais qui m'a moins impressionnée.

Tout d'abord, la violence de ce roman m'a moins prise aux tripes que le premier. Peut-être que dans le premier, les femmes maltraitées, violentées m'a plus touchée car je suis une femme. Ici, c'est une guerre de testostérone. Pourquoi ? Parce que je lis trop de thrillers parfois glauque que la scène d'autopsie ne m'a pas chamboulée, ni les tortures décrites. Parce que je regarde des films d'horreur et que je n'aurais pas dû revoir les cinq films de Saw pendant cette lecture…

Ensuite, j'ai découvert l'identité du Manufacturier avant que l'auteur nous l'apprenne. La découverte de qui est Dragoljub ne m'a pas surprise. C'est tout à fait le personnage. Attention semi-spoil, quant à la maman, j'ai aussi découvert la vérité avant le récit. Et pourtant, je ne cherche jamais à découvrir qui est qui ? Je laisse mon cerveau divaguait et voilà…

Et pour finir, je m'attendais à une confrontation plus virile. Un peu moitié, moitié pour qu'ensuite l'un prenne le dessus sur l'autre. Mais pas comme cela. (Spoil) Et, quelque chose me chagrine quant à la vidéo finale. L'un est fort et grand et l'autre est certes grand mais malingre, surtout qu'il perd du poids. Comment ne pas remarquer la différence de corpulence sur la vidéo même s'il est défiguré ? et les cicatrices ?

En conclusion, un bon polar bien glauque mais qui ne m'a prise aux tripes.
Commenter  J’apprécie          30
Le démantèlement d'un important réseau criminel se prépare au Havre.
Milovan Horvat, contacte Irena Ilic, célèbre avocate, qui s'est récemment illustrée devant la Cour Pénale Internationale pour apporter son témoignage sur de barbares exactions commises par un groupe paramilitaire serbe en ex-Yougoslavie en 1991.
Pendant ce temps, sur le Dark net, un bourreau sanguinaire amasse des bitcoins en se faisant rétribuer le visionnage des massacres de ses victimes.
Trois intrigues que Mattias Köping va faire se rejoindre intelligemment dans un récit fleuve, explorant la bestialité humaine.
Déconseillé aux émotifs, ce roman captivera ceux qui aiment arpenter les égouts de l'Histoire.
Malheureusement, si on ne se laisse pas berner par la violence mise en exergue dans les scènes de tortures, et si l'on adopte le ton pessimiste du récit, on en comprend très vite la trame, tout en voyant venir les rebondissements, jusqu'à la fin…
Il n'en reste pas moins mémorable.
Commenter  J’apprécie          30
"Toi qui entres ici, abandonne toute espérance". C'est la devise qui m'est venue à l'esprit en tournant la dernière page. Il faut avoir le coeur particulièrement solide pour parcourir toutes les horreurs qui semblent décrites avec délectation. Même si le récit est prenant, j'avoue avoir glissé sur certains passages. La nature humaine est loin d'apparaître grandie. On se console en se disant qu'après tout ce n'est qu'un roman.
Commenter  J’apprécie          20
Roman un peu trop long à mon gout. Extrêmement violent , mais le conflit Serbo-Croate est très édifiant.
Commenter  J’apprécie          20
Un super livre et très bien documenté. Une immersion totale dans les conflits de l époque. Je recommande ++
Pour les réticents : c est vrai qu il est trash mais je trouve que l enquête surpasse ces moments... quant à son premier titre "les démoniaques" il est beaucoup plus glauque et vulgaire à mon sens.

En résumé n hésitez pas !
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1736) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Manufacturier

Quel est le nom de famille de Milovan avant de changer pour celui d'Horvat ?

Stankovic
Kovac
Pavelic
Gojko

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Le manufacturier de Créer un quiz sur ce livre

{* *}