AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,48

sur 705 notes
5
131 avis
4
42 avis
3
7 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le manufacturier
Après avoir lu " les démoniaques " son roman précédent qui avait été un gros coup de coeur . J'ai attendu le moment où je me sentais prête pour lire celui-ci car je le savais violent .
Mais c'était loin de ce que j'avais pu imaginer ! C'est donc en apnée que j'ai réussi à le terminer il est si violent que j'ai eu l'impression d'avoir couru un marathon tellement mon corps et mon coeur ont été éprouvés ! Rien ne nous est épargné, des viols, des meurtres d'enfants, des violences perverses, des tortures jusqu'à me donner la nausée ! Bienvenue en enfer.
Je ne pensais pas capable d'aller jusqu'au bout et j'y suis arrivée ! Ce roman parle notamment de la guerre entre les Croates et les Serbes dont je ne savais peu de chose et aussi de trafics et de mafias des sujets qui ne m'intéressent pas vraiment . C'est tellement bien documenté que je le suis demandé si Mathias Koping n'avait pas des origines Croates pour en savoir autant ? non je blague ..
Mathias Koping ne mâche pas ses mots, ces mots sont crus, parfois trash et mon parfois dérangé , écoeuré . J'ai été mal à l'aise plus d'une fois et J'ai dû interrompre ma lecture .Mais voilà Mathias Koping a sur éveiller ma curiosité, je voulais savoir .
Les personnages sont très complexes et on ne peut pas les oublier: le manufacturier, Zéro, Irena , Milovan m' ont marquės , soit par leur violence soit par leur action soit par leur profil . J'ai trouvé que c'était une lecture assez complexe avec beaucoup de personnages et très riche d'histoire aussi . Je suis malgré tout ravie de l'avoir lu mais quand même perturbé et pas prête pour lire un autre du même genre .

Attention violence extrême !
Commenter  J’apprécie          80
574 pages du thriller le plus noir, le plus horrible, le plus éprouvant jamais ouvert et pourtant si addictif.
Voyage au bout de l'enfer le plus profond que la nature humaine puisse imaginer quand les traumatismes d'une guerre aussi terrible que celle de l'ex yougoslavie creusent des sillons sanglants dans les mémoires. A la limite du soutenable tant les détails sont éprouvants.
Pour public averti.
Commenter  J’apprécie          71
Comment peut-on coucher sur le papier de tels mots, de tels maux ?
A la limite du supportable, je me suis accroché pour pouvoir respirer.
J'étais noyé par la vulgarité de ces écrits et des situations, et quand je remontais à la surface j'étais de nouveau emporté par une vague de haine et de dégoûts.
C'est une plongée en apnée dans les déchets de l'humanité, dans ce qu'elle a de plus bestial.
Et pourtant je ne suis pas une âme sensible, mais la limite du supportable a été atteinte.
Alors après 150 pages de ce thriller nauséabond qui en compte 548, j'ai voulu dire « Stop » ! J'étais à bout de souffle, mais je me suis accroché à l'espoir de la vie, j'ai heureusement persévéré pour venir à bout de ce roman, de ce thriller atypique qui réserve bien des surprises.
Alors, après les très bonnes critiques et les divers billets élogieux glanés sur « Babelio », je suis grandement partagé, tout en respectant les avis positifs qui ont été diffusés.
J'ai été bouleversé par ce livre qui n'est pas un coup de coeur, mais avec ce « Manufacturier » de Mattias Köping, un thriller coup de poing.
On en prend plein la « gueule », âmes sensibles s'abstenir. Amateur de thriller trashs, allez-y et pénétrez dans l'horreur !
C'est violent, dur, aucun détail ne vous est épargné.

Je ne vais pas faire et refaire le résumé de ce roman, tout a déjà été dit.
Une oeuvre complexe, pour voyager : Le Havre, Paris, la Lozère, Sarajevo, Bosnie, Serbie…,

Mattias Köping base son intrigue à partir de faits réels :
- 1991 la guerre civile en Yougoslavie avec la chute du communisme et les déclarations d'indépendance de la Slovénie, de la Croatie de la Bosnie-Herzégovine et du Kosovo.
Ces guerres sont une série de conflits violents dans les territoires de l'ancienne république fédérative socialiste de Yougoslavie entre 1991 et 2001.
Beaucoup de factions de mercenaires serbes agissent en toute impunité contre les Croates, il en sera de même après quand les Croates se vengeront, mais ici dans ce roman on parlera surtout des crimes de guerre contre les Croates à travers une avocate serbe, « Irena », pour les victimes de crimes de guerre, qui mènera ses batailles jusqu'à la mort.

Les passionnés d'histoire seront satisfaits, car ce thriller est richement documenté.
L'auteur a dû se plonger plus d'une fois dans les horreurs des documents, des retranscriptions des procès à La Haye.

On parlera aussi des années 40 avec les nationalistes croates ou Oustachis alliés des nazis.
Un devoir de mémoire en ce qui concerne ce conflit d'une extrême violence.

Le manufacturier, qui est-il ?
Un être abominable, un tueur, avec tout ce qui dépasse l'imagination et la folie.
Morts horribles, sévices et scènes de tortures difficiles à soutenir pendant la lecture.
Mais est-il l'être le plus abominable ?
Va-t-il trouver son maître ?
La raison d'état va-t-elle l'emporter ?
L'intrigue est vaste, dense, énorme. Tout est pensé et réfléchi. Rien n'est laissé au hasard. Rien n'est trop facile. Rien n'est livré sur un plateau.

On peut également apprécier chaque aspect de ce thriller par une mise en place des personnages qui ne sont pas directement dévoilés, des lieux et bases de l'intrigue.
Comme un boxeur sur un ring, j'ai été touché d'une droite, d'un uppercut, et pour en finir d'un bon KO.
Malgré toute cette violence verbale, on peut être enthousiasmé par ce roman car l'intrigue est bien menée.
Tout est abordé ; prostitution, drogue, pédophilie, dark web, mafia……

Attention ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains, c'est un thriller qui franchit les limites, une intrigue sur une base de guerre des « Balkans ».
C'est noir, sanglant, horrible à lire à certains moments, la respiration coupée, l'estomac serré.
J'ai eu la nausée, et envie de pleurer.
Une mise en lumière sur la société corrompue, les tueries de masses, les guerres au nom d'une religion, peu importe laquelle, vraiment aucun aspect ou sujet du livre n'a été laissé au hasard.

On est retourné comme une crêpe, toutes les certitudes vont s'effondrer, l'empathie laissant place à la haine pour une fin sans morale qui nous ébranle, pour une histoire qui se répète.

Un énorme et impressionnant travail de recherches, de documentation et d'écriture.
L'auteur a élaboré cet ouvrage avec ses tripes, et ça se sent.
Mattias Köping n'est pas un écrivain comme les autres, car malgré la dureté de cette oeuvre et un phrasé qui dérange, il arrive à nous tenir en haleine jusqu'au dernier souffle.
Alors !
Si vous n'avez pas peur de vous salir les yeux et l'âme, ce thriller est pour vous, pour les autres fuyez !
Commenter  J’apprécie          71
Je viens de terminer ce petit pavé de 550 pages et j'ai l'impression d'avoir pris un uppercut en pleine gueule. C'est le genre de roman qui vous rappelle à quel point l'âme humaine peut être noire. Si l'objectif de Matias Köping était de choquer son lectorat, la mission est accomplie. Ici, tout est sombre, glauque, sans espoir. Pas de manichéisme, tout le monde est méchant (et pas qu'un peu). À commencer par le "héro", le commandant Vladimir Radiche, surnommé "Zéro" par ses collègues. Je ne reviens pas sur l'intrigue, c'est plutôt bien ficelé et bien écrit (malgré quelques petites fautes d'orthographe qui m'ont fait mal aux yeux). On apprend énormément de choses sur les conflits qui ont eu lieu dans les Balkans pendant et après la Seconde Guerre mondiale.

Cela a déjà été dit mais ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains, tant l'horreur est décrite avec précision. Köping n'a pas fait de concession et il n'épargne pas son lecteur. Aucune pitié, tout le monde y passe : hommes, femmes, vieillards et... enfants. Certains passages sont insoutenables.

J'ai apprécié ce "manufacturier" (je parle bien du roman, pas du personnage, sinon il faudrait m'enfermer pour l'éternité). Je le conseille à tous ceux qui aiment les romans noirs (très très noirs, vous êtes prévenus).
Commenter  J’apprécie          50
J'ai refermé ce roman de Mattias Köping il y a quelques jours. J'avais grave aimé son premier livre, et j'en disais ça :
https://leslivresdelie.net/les-demoniaques/
J'ai lu sur l'internet que Mattias Köping disait que ce qu'il racontait était bien au-dessous de la réalité. J'en doute pas une seconde. Quand tu vois de quoi sont capables les humains en cas de conflit, tu peux pas avoir le moindre espoir.
Je vais pas, comme d'habitude, te faire le pitch que tu trouveras facilement sur l'ouaibe, chez ceux qui ne savent pas trop quoi dire, alors qui te racontent l'histoire.
Il faut juste que tu saches que le cadre, c'est la guerre. Celle que t'as déjà oubliée, celle qu'était juste la porte à côté, quand les Serbes et les Croates ont décidé que l'un des deux devait disparaître. Celle qui comme les autres, n'a jamais dit son nom. Et puis c'est aussi juste après cette guerre. Mattias Köping te parle des traces de sang qu'elle laisse sur l'âme de ceux qui l'ont vécue.
Voilà. le pitch le plus bref de l'histoire des pitchs.
Tu vas lire aussi que c'est un livre d'une grande violence. C'est pas faux. Mais tu te souviens de ce que les hommes faisaient aux Rwanda ? T'as pas oublié ? C'était pas dans un roman, c'était la vraie vie. Tu te souviens de ce qu'on a trouvé en Yougoslavie ? Pareil. La vraie vie.
Tu vas te promener, mais c'est pas une promenade de santé. Tu vas visiter des coins perdus où on a caché des trucs sous le tapis de feuilles. Quand je dis des trucs, ce sont des corps. Je te fais grâce des détails. La Croatie, la Bosnie, la Serbie, n'auront plus de secrets pour toi. Sans doute parce que la documentation de Monsieur Köping, et c'est lui que le dit, c'est du lourd. On est à des bornes de certains zôteurs qui font les malins après avoir passé une demi-heure sur internet ou dans un camp de réfugiés.
Je dis ça, je dis rien.
Tu vas croiser Irena, et puis Radiche, et puis Milovan.
Irena, elle est cassée en mille morceaux, et peut-être que Radiche et Milovan aussi.
C'est tout ce que je te dirai sur les personnages de ce roman.
Tu vas croiser des Oustachis, et puis le manufacturier.
Tout le monde se promène dans une histoire que tu lâcheras pas jusqu'à la dernière page.
Tu vas me dire, écrire une histoire genre « tourneur de pages », y en a plein d'autres qui font ça. Plus ou moins bien, mais ils sont nombreux.
Qu'est-ce que ce roman a de plus que ces autres-là ?
Sans doute que le style de Köping joue en sa faveur. Des phrases courtes, que tu te prends en pleine gueule à chaque page tournée, des descriptions presque cliniques qui te transforment en spectateur de la haine ordinaire de ces hommes qui n'ont plus aucune empathie envers leurs semblables, ces hommes capables d'éviscérer une future maman et de se faire un barbecue avec le chiard.
La suite : https://leslivresdelie.net/le-manufacturier-mattias-koping/

Lien : https://leslivresdelie.net/l..
Commenter  J’apprécie          50
C'est un roman dur... très dur... qui oscille entre passé et présent, de la guerre dans l'ex-Yougoslavie entre les Serbes et les Croates au début des années 90, aux trafics de drogue et d'êtres humains de nos jours.
Comme d'habitude avec Mattias Köping, c'est une lecture éprouvante sur fond de réalité. Un pavé englouti en moins d'une semaine pour public averti.
Commenter  J’apprécie          50

Etant une grande fan des polar et thrillers j en ai lu des horreurs,mais là.... on frôle l insoutenable.C est d une violence inouïe.Je me suis sentie obligé de faire des pauses,de le poser et d aller m aérer l esprit tellement ce qui y est écrit est dur, dérangeant.
A un moment je me suis même demandé : "mais pourquoi m infliger ça ?"
Mais le pire dans tout ça,c est que les faits sont réels où du moins bien inspirés de faits historiques prouvés ,c est sans doute ce qui rend la chose si pénible...
La guerre de Yougoslavie n est pas si loin mais en tant que trentenaire,je n en ai que peu de souvenirs. Après cette lecture j ai eu besoin de me documenter sur le sujet ,et me rendre compte que tout ca a eu lieu,sous nos yeux,si proche de nous, dans une indifférence quasi totale,c est encore plus violent que le roman lui même.
Et pourtant malgré tout ça ,je n ai pas pu l abandonner,j etais happée par l'histoire car l écriture est vraiment bonne et le style est très percutant.
C est un auteur que je vais suivre.
Ce qui est sur c est que ce manufacturier ne peut en aucun cas laisser indifférent....
Commenter  J’apprécie          50
Le roman policier le plus violent que j'ai jamais lu.
Le succès de ce Thriller m'a convaincu de me lancer dans sa lecture.
La dernière page tournée, je reste un peu estourbi par tant d'horreurs, quoique l'excès de scènes horribles finit par nous vacciner.
J'ai aimé : la première moitié du livre, notamment la description du trafic de stupéfiants dans les cités du Havre. Ces passages m'ont rappelé le film "Caïd" de Ange Basterga et Nicolas Lopez. le fonctionnement des enquêtes contre les criminels de guerre (quoique la réussite des investigations de l'OCLCH ne se résume pas à un capitaine, en général il est le chef du groupe d'enquêteurs qui eux sont des sous officiers). J'ai apprécié la description du fonctionnement du commissariat, le travail des techniciens en identification criminelle, celui des Ntech (Le C3N est bon, mais il ne dispose pas d'autant de personnel que décrit dans l'ouvrage et n'est pas le meilleur au monde).
Je n'ai pas aimé : la seconde partie de l'ouvrage. Primo un meurtrier en série qui laisse ses empreintes sur plus de cent crimes, ce n'est pas possible. Les recoupements du fichier automatisé des empreintes digitales (Faed) alertent et des services judiciaires sont saisis rapidement. La caractère de Radic, le capitaine du Havre ne passerait pas non plus, maintenant des services tels que "stop discri" au sein des forces de l'ordre sont saisis pour beaucoup moins que ça et en police, les syndicats omniprésents seraient intervenus...
Ce livre plait car la plupart des lecteurs sont avides de criminels en série, moi, je l'aurais trouvé bon si il n'avait pas dérivé dans cette surenchère de tortures et de meurtres.
Commenter  J’apprécie          50
Très bon, mais pour public averti :(
Commenter  J’apprécie          50
J'avais été déçue par Les démoniaques du même auteur, qui, hormis l'extrême violence de l'incipit, ne m'a pas plus emballée que ça. Trop de complaisance, trop de tentatives de titiller les bas instincts du lecteur, une héroïne pas assez finement dépeinte.
J'ai quand même décidé de lire le manufacturier, ne serait-ce que pour vérifier si ma première impression se confirmait.
C'était mal parti dès la couverture : un bandeau "inspiré de faits réels" (j'ai horreur de cela, comme si le fait que la fiction s'appuie sur la réalité donnait une caution littéraire), une citation grandiloquente un peu ridicule. Derrière, je retrouve les mots "addictif" et "haletant" qu'on nous sert à toutes les sauces aujourd'hui.
J'ai tout de même attaqué ce pavé dense et nerveux.
Je ressors de ma lecture avec une meilleure impression que pour le précédent. L'intrigue est très bien menée, bien que cédant parfois à quelques facilités, les différents protagonistes s'approchent peu à peu les uns des autres et on se laisse happer par cette histoire.
Certes la violence est très présente, jusqu'à l'écoeurement parfois, mais elle est plus "justifiée" que dans Les démoniaques, même si certains passages n'avaient pas besoin d'être aussi détaillés dans l'horreur.
La plongée dans les conflits de l'ex-Yougoslavie est terrifiante et on mesure petit à petit à quel point la situation est inextricable et que cela risque de perdurer encore longtemps. La mécanique implacable qui se met en place, entre prostitution, drogue, trafics et politique enferme le lecteur dans un presque huit-clos insoutenable. On assiste impuissant à la mise en route d'un engrenage fatal.
J'ai été parfois dérangée par une phrase ici ou là, qui balançait des idées un peu nauséabondes, l'air de rien. J'espère qu'elles ne reflètent pas les convictions de l'auteur.
Côté écriture, rien à redire, Köping livre un texte léché, travaillé. J'ai trouvé amusant qu'il mette systématiquement un tiret à tous les nombres (deux-cents, trois-mille...).
Il y a un peu d'Ellroy, un peu de Grangé, dans son style, ça se lit bien.
Bref, je lirai sans doute son prochain ouvrage.
Commenter  J’apprécie          54




Lecteurs (1736) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Manufacturier

Quel est le nom de famille de Milovan avant de changer pour celui d'Horvat ?

Stankovic
Kovac
Pavelic
Gojko

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Le manufacturier de Créer un quiz sur ce livre

{* *}