C'est quand même incroyable, cette histoire. Nos hommes ont fouiné, interrogé dans la ville, toute l'après-midi et la fin de la journée. Personne ne l'a plus revu depuis hier soir. On ne disparait pas comme ça, quand même !
En moins de temps qu'il n'en faut à un facteur normand pour siffler son calva,les auxiliaires congolais s'approprièrent les lieux et les vidèrent de leurs occupants, s'essuyant au passage les godillots sur les fessiers des traînards.
Calec et sœur Marie-Madeleine tombèrent d’accord sur la version officielle des faits à donner. Le matelot Osso, un peu ivre, avait tué son commandant d’un coup de couteau, avant de le balancer à la mer, sous les yeux du mousse. Terrorisé, ce dernier n’avait rien dit par peur du matelot Osso qui l’avait menacé du même sort. Pour la suite, la vérité suffisait.