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Qui est cet Ours sur lequel Andrew Krivak a voulu attirer notre attention en lui donnant le titre de son très beau texte ?

Est-il la statue de pierre qui veille sur les tombes des derniers humains ? Ce Baloo providentiel qui va accompagner une jeune fille dans sa solitude ? Cet esprit de la forêt qui transmet de génération en génération des histoires qui ne se racontent plus ?

Il semble qu'il soit tout cela à la fois, au coeur de ce roman qui se lit comme un long chant poétique, grave et onirique.

Même la typographie, dont ont été exclus tous les marqueurs du dialogue participe à cette impression d'être au coeur d'un rêve.

Il se dégage du texte lenteur, labeur et précision, dans la description d'un retour à la nature extrême, puisqu'ici, il n'y a plus de civilisation humaine, mais une terre peuplée d'êtres vivants, animaux, végétaux, qui grouillent, poussent, élèvent leurs petits et meurent, tandis que les saisons rythment inlassablement le cycle du vivant.

Quand le sens de la vie ne se résume plus qu'à l'essentiel, se nourrir, se protéger, que reste t il de nous sur Terre ? Qu'est ce qui nous distingue des autres espèces en voie de disparition ?


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Magnifique ! Une histoire simple de transmission et de deuil, un conte, un récit intemporel que j'ai adoré. L'écriture, sans fioriture, est toujours juste et poétique. le récit nous emmène dans la vie brute où seul l'essentiel anime les êtres, où les liens sont si précieux que rien ne les entache. Face à ces connaissances indispensables à la survie que donne un père à sa fille, nous nous sentons tout à coup bien fragiles, bien ignorants et bien loin de l'essentiel.
Je le range dans les indispensables dans ma bibliothèque.
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Il est rare qu'un livre me surprenne encore à ce point.
A travers l'histoire d'un homme et sa fille, on nous dépeint une nature majestueuse, protectrice mais aussi dangereuse, qui peut pourvoir à chaque besoin lorsqu'on prend le temps de la connaître et de la respecter.
Ce livre "nature-writing" est autant un récit initiatique, qu'une pastorale douce amère ou encore un récit dystopique aux traits presque fantastique.
La lecture amène le lecteur à prendre le temps d'observer les paysages décrits avec une précision passionnée, à suivre le rythme du cycle lunaire et saisonnier. On nous parle de "survie", de deuil, de force intérieure, d'héritage de savoir et de connaissances perdues, de communications oubliées et retrouvées, d'entraide et d'espoir.
La nature est clairement au centre du récit, mais avec une approche presque cérémonielle, emplie d'un respect et d'une passion qui m'a beaucoup touchée.
Et puis cet ours, qui vous touche tant, comme un ami imaginaire devenu vrai par bonté pure de cette terre presque maternelle.

Je suis désolée si ma critique parait décousue, mais je suis encore sous l'émotion de cette lecture. Plusieurs extraits resteront sans aucun doute avec moi pour un long moment encore.
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"Les deux derniers étaient une fille et son père qui vivaient le long de l'ancienne chaîne de l'est sur le flanc de la montagne qu'on appelait: la montagne isolée." Un sujet post-apocalyptique, il ne reste que deux personnes sur Terre traité comme un conte. Il n'y a aucun pessimisme dans ce roman nature writing, qui au contraire, plonge le lecteur dans un univers de légendes, de conte initiatique. Il suit l'apprentissage de la vie d'une fille guidée par son père, puis par des animaux, dans tous les gestes permettant la survie en pleine nature comme au temps des premiers hommes. Plus que cela, on lui enseigne une philosophie du respect du vivant, une communion entre les espèces animales comme végétales. L'auteur ne dit rien de l'avant, seulement qu'il y avait des "autres" et qu'un jour il n'y a plus eu qu'eux seuls. Il y a une grande spiritualité dans ce court roman qui résonne tel une littérature orale ancienne où tout être a droit à la parole. Je l'ai beaucoup apprécié et vous le recommande, j'ai souvent pensé à de pierre et d'os de Bérengère Cournut en le lisant, si vous avez aimé ce roman, vous aimerez L'ours.

L'ours de Andrew Krivak traduit par Héloïse Esquié paru aux éditions Globe
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Voici un roman qui sort de l'ordinaire et qui laisse la part belle à la nature et aux animaux. C'est une fable de conte apocalyptique, où les derniers survivants sont un père et sa fille. Lorsque le père de la fille meurt, elle rencontre un ours, mais celui-ci va hiberner et lui demande de l'attendre jusqu'au printemps. Parviendra-t-elle à se débrouiller dans la nature ?
Dans ce livre, la survie est aussi un des thèmes principaux. C'est un conte à la fois beau et cruel, avec de très belles descriptions de la nature.
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« L'ours » d'Andrew Krivak est un hommage à la Terre et à ses habitants.
Une petite fille et son père sont les derniers survivants ; ils vivent dans une cabane près d'un lac grâce à tout ce que leur offre la nature.
Et lorsque la petite fille se retrouvera seule, elle survivra avec l'aide de l'ours et de la nature aussi généreuse que rude.

A quelques jours de notre départ sur le Chemin de Compostelle, ce roman était la bonne lecture du moment.
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Conseillé par mon libraire (indépendant) généralement bien inspiré, ce livre ne mérite pas les critiques que j'ai pu lire ici et là ! Mon dieu quelle écriture pauvre, à peine à la hauteur d'une mauvaise rédaction d'un mauvais élève de 6ème.
"Puis, enfin, alors..." se succèdent pauvrement. J'ai lu les 100 premières pages attentivement et puis les 120 restantes en 10mn.
Je ne comprends pas bien comment on peut éditer un texte si pauvre ? Amis lecteurs il y a tant d'autres livres merveilleux. Épargnez vous ce supplice.
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Dans ce roman d'apprentissage et d'anticipation, nous partons à la rencontre d'un père et de sa fille qui sont les derniers êtres humains vivant sur une terre post apocalyptique.
Une terre où la Nature a repris tous ses droits.
Le père et la fille pêchent, chassent, cueillent et se vêtissent de peaux de bêtes: nous voilà donc plongés dans un futur qui a tout l'aspect de l'âge de Pierre et où les seules traces de l'humanité passée sont la maison (toute de guingois) qu'ils habitent et les quelques vestiges de livres qu'il leur reste…

Le père transmettra tout son savoir à sa fille afin qu'elle puisse continuer sa route sans lui.
Et quand ce jour arrivera, la petite fille fera la rencontre de L'Ours, qui continuera à la guider.

Le style de narration est très descriptif avec peu de dialogues. le père et la fille ne sont d'ailleurs pas prénommés: ils sont « le père » et « la fille ».

L'auteur nous décrit ici une nature puissante, aussi belle que cruelle, dans un futur dont nous ne savons pas grand chose.

Voici là un livre bien déroutant, atypique, dont la narration très particulière en fait un petit ovni.

Pour ma part j'ai passé un bon moment de lecture même si j'ai été quelque peu déroutée au début par l'histoire et le style. En me laissant entraîner, j'ai été happée par cette histoire si particulière.

A découvrir pour tous les amoureux de la Nature.
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🐻 L'ours - Andrew Krivak 🐻
Traduction : Héloïse Esquié @editions_globe

Résumé :
Ils ne sont que deux survivants humains, un père et sa petite fille, dans une maison au bord d'un lac. Leurs voisins ? Des arbres centenaires, des plantes millénaires, des oiseaux dont les appels trouent les ciels, des traces d'ours sur les troncs et une montagne qui n'a pas changé depuis qu'Emerson et Thoreau y puisaient leur force et leur sagesse. Au fur et à mesure que la fille grandit, son père lui apprend tout ce qu'il peut, pour la préparer à une vie en harmonie avec une nature majestueuse et tutélaire. Et quand la fille se retrouvera seule, c'est l'ours du titre qui lui servira de guide ultime pour s'orienter à travers un environnement aussi rude que prodigue, dans une communion élégiaque.

Merci à @lecteurscom
Il ne s'agit pas comme je le pensais à la lecture du résumé d'un roman sur la survie, du moins il n'est pas que cela.
Ce roman est plutôt une fable, où les deux derniers humains survivent ensemble avec ce que la nature peut leur offrir. Ce roman est aussi une ode à la nature, la nature généreuse qui nourrit, qui abrite mais aussi la nature rude, sauvage qui peut blesser, qui peut tuer. C'est également un roman initiatique, où la fille va devoir passer du stade d'enfant qui a tout à apprendre à celui de la mise en application de toutes ses connaissances pour pouvoir survivre. C'est aussi un roman onirique, où les animaux parlent, où l'entraide est de mise dans les moments difficiles, où la contemplation et l'écoute de la nature sont omniprésentes.
Le rythme est très lent, au pas de la nature et l'écriture poétique et imagée. Ce roman ravira les amoureux de nature writing.
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Voilà un roman qui nous emmène vers des territoires inconnus. L'auteur met en place un récit sans préciser où et quand cela se passe. Je crois comprendre que nous suivons 2 survivants : un père et sa fille. Ils vivent dans des paysages montagneux en subsistant grâce à des techniques ancestrales de chasse, de cueillette.

Je me suis assez vite attaché à ces deux personnages. le lien qui les unit semble très fort et il est rendu avec beaucoup de pudeur et de tendresse par des échanges basés sur la transmission.
Le père parle à sa fille, il lui apprend ses techniques de survie, lui parle de sa mère enterrée dans la montagne, lui raconte des histoires où les animaux prennent vie.

Le temps passe. La vie est rythmée par les saisons, par les moments de recueillement auprès de la tombe de la mère dans la montagne une fois par an, par les grands voyages vers la mer quand le besoin en sel se fait sentir.

Un de ces voyages va bouleverser la vie de la jeune fille. Sans en dévoiler davantage, le récit bascule alors dans un conte initiatique, proche des histoires que racontait le père. L'enfant doit retourner à la chaumière, c'est un ours qui lui viendra en aide.

La fin émouvante vient clore une histoire courte et prenante. Je ne sais pas trop comment qualifier ce livre, je ne sais pas si j'ai lu un roman d'anticipation, un conte ou une dystopie poétique. Je sais que la vie de ces deux personnages m'a touché et j'ai la sensation d'avoir vécu une parenthèse étrange et forte en lisant « l'ours » d'Andrew Krivak.
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