Je ne connaissais pas
Sigismund Krzyzanowski, je l'ai découvert à travers ce court roman d'une centaine de pages. A mon étonnement, Krzyzanowski n'est pas un auteur russe contemporain (mort en 1950) mais du début du XXe siècle. Ici, on découvre Maximilien Sterrer, enfant puis homme acharné dans son projet de construire une machine à remonter le temps.
Si l'idée de départ était séduisante, j'ai trouvé que la narration l'était un peu moins. Les pensées de Sterrer sont ne sont pas simples de compréhension. Les explications de la machine, de son fonctionnement sont denses, et demandent quelques minutes de réflexion. le plus intéressant est sans aucun doute le contexte de l'histoire, l'entrée de la Russie dans la Première Guerre Mondiale ainsi que le cynisme désabusé avec lequel le personnage principal échoue à son objectif, dans un premier temps. L'expérience en elle-même m'a un peu déçue…
Heureusement que le livre est court car l'exercice est éprouvant, mélangeant quelques concepts philosophiques, scientifiques (de l'époque) qui ne m'ont pas complètement passionnées.