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Anne-Marie Tatsis-Botton (Traducteur)
EAN : 9782864326199
121 pages
Verdier (07/10/2010)
4/5   17 notes
Résumé :
Présentation de l'éditeur
On pourrait présenter cette oeuvre comme un récit de science-fiction dans la grande tradition de la Machine à explorer le temps. En effet, Souvenirs du futur est le titre du livre que Maximilien Sterrer, le héros, est censé écrire suite à son voyage expérimental à bord d'un " coupe-temps " qui l'a amené jusqu'en 1957 mais qui, au retour, a raté sa cible et l'a déposé en 1928. Pour dire la folie du monde soviétique de ces années-là, i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je n'avais jamais entendu parler de Sigismund Krzyzanowski avant de lire l'essai de Sophie Divry "Rouvrir le roman" :

"Les années qui ont suivi la révolution de 1917 ont engendré chez un écrivain comme Sigismund Krzyzanowski un imaginaire particulier. Ses fables fantastiques n'ont rien de ces grandes fresques historiques naturalistes qui s'écriront un siècle plus tard sur cette époque où les idées soudain devenaient des personnages réels."

J'ai choisi ce titre parce qu'il était estampillé "science-fiction" et que le titre me plaisait beaucoup. L'histoire démarre assez bien et avec impatience on attend de découvrir la fameuse machine "coupe-temps" qui va permettre à Sterer de voyager dans le temps.

Il va y mettre du temps! Ses projets vont être chamboulés par la Première Guerre Mondiale. Il sera d'abord soldat avant de se retrouver dans un camp de concentration. C'est là qu'il va apprendre la mort de son père et l'existence d'un héritage qui pourra lui permettre de financer sa machine. Il va donc faire des pieds et des mains pour être dans le programme d'échange de prisonniers.

"- Je n'ai encore jamais rencontré un jeune homme, mein Kerl, qui soit amoureux de sa fiancée autant que vous de votre héritage."

Il va y parvenir mais non sans mal (il va attraper le typhus). Finalement l'héritage lui échappe et il va devoir trouver un mécène.

Ensuite je n'ai plus rien compris à l'histoire. L'auteur fait des analogies (certaines très bien tournées je dois l'avouer) à tour de bras ce qui rend la lecture ardue. J'avais l'impression de lire les délires d'un schizophrène. Franchement je n'ai pas eu l'impression de lire un livre de science-fiction.

Quand on lit que pour voyager dans sa machine il suffit : Ouaich... je n'ai pas du tout été convaincue.

Bref... je reste un peu sur ma faim.

Challenge multi-défis 2017 (27)
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« La supériorité d'un but modeste sur un grand, c'est qu'il est accessible. » Voilà une sentence frappée au coin du bon sens, du moins dans la « vraie vie ». Et le lecteur n'est pas loin de se laisser prendre au piège. D'un côté, le protagoniste rêve de voyager dans le temps ; de l'autre, une riche veuve cherche tout simplement un père à de substitution à son enfant. À la fin du roman, on se rend compte que le plus inaccessible de ces deux buts a seul été atteint. À qui va la supériorité ? Au roman.
Telle est la magie de Krzyzanowski, que les éditions Verdier nous font découvrir avec une belle opiniâtreté depuis près de vingt ans. Né en 1887, mort en 1950, presque inconnu de son vivant en URSS, où il ne fut jamais publié, c'est aux yeux de quelques initiés qui parviennent à prononcer son nom un des auteurs majeurs du XXe siècle. Ses nouvelles ou ses courts romans se glissent entre les interstices du réel. Dans le Thème étranger, un personnage avait déjà démontré que la lumière pouvait scientifiquement être composée de 49.993/50.000e d'obscurité sans que nous ne nous en rendions compte, grâce au phénomène de persistance rétinienne. Dans le Marque-Pages, il imagine la « superficine », une substance capable d'élargir à l'infini — c'est-à-dire jusqu'au néant — la superficie d'un minuscule appartement. C'est la version temporelle de cette superficine que nous trouvons dans ces Souvenirs du futur, où le protagoniste, Max Sterer, invente non pas une banale machine à remonter le temps, mais un « coupe-temps » qui lui permet de voyager dans le futur. La force du romancier, sa crédibilité et son humour consistent à décrire minutieusement cette invention, et à en justifier scrupuleusement les principes.
La constatation de base est simple. « Il est indubitable qu'à l'intérieur de chaque “instant” il y a une certaine complexité, une espèce de temps intempestif, si je puis dire ; on peut traverser le temps comme on traverse la rue ». le paradoxe du présent, qui n'existe pas puisqu'il s'agit d'un point mouvant entre le passé et le futur, mais qui est seul à exister puisque le futur n'existe pas encore et que le passé n'existe plus, est une des vieilles apories de la pensée occidentale. L'idée d'un présent étendu a traversé les siècles, des philosophes aux linguistes (la psychosystématique de Guillaume est tout entière fondée sur ce principe) et aux romanciers (Bosquet de Thoran en a donné une illustration remarquable dans La petite place à côté du théâtre). Idée de mystique, qui fait éclater l'unité minimale du temps comme le physicien fait éclater l'atome. La même énergie foudroyante s'en dégage. Voilà pourquoi je suis tombé dans les romans de Krzyzanowski comme on tombe dans un puits — pour reprendre l'image de Georges Bataille.
le récit après cela compte peu. Il passionnera l'amateur de science-fiction, sinon de nouvelle fiction, car il donne corps à la doublure du monde, qui ne se réduit pas à une imagination de romancier, mais qui appartient tout entier à l'imaginaire. « La plupart des actes réels qui sont entrepris au nom de l'irréel lui donnent une part de réalité », professe le romancier dans le marque-page. Il passionnera aussi l'historien de la littérature, sinon l'historien de l'URSS, par les petits détails de la vie moscovite sous le stalinisme. Je ne pointerai que celui-ci : « Les gens comptaient le nombre de grains de semoule, et la même queue de hareng nageait de soupe en soupe sans jamais arriver au néant. » Il comblera le lecteur, tout simplement, attentif à une écriture forte et précise, remarquablement rendue par Anne-Marie Tatsis-Botton.
Mais il comblera surtout le poète, le revenu d'ailleurs, le Lazare ressuscité des visions foudroyantes, et qui se retrouve étourdi au milieu du monde. « Comme c'est étrange : moi qui, il y a si peu de temps, forçais les étoiles à foncer dans la nuit comme un vol de lucioles, je suis ici, parmi vous, je suis de nouveau sur ce radeau ridicule et somnolent qui ne sait que voguer au fil du courant, et qu'il est convenu d'appeler “le présent”. » Que lui reste-t-il ? le silence. le silence du linguiste, dans ce roman, qui sait se taire en vingt-six langues, un silence qu'il ne rompt que pour poser la question cruciale. le silence dont est tout entier constitué l'Évangile du Silence, dans le club des tueurs de lettres : le livre qui ne peut être écrit, puisqu'il réunit tous les passages où le Christ a préféré se taire. Mais ce silence est peut-être composé, comme la lumière, de 47.993/50.000e de véritable parole : l'ultime révélation, celle qui ne passe pas par les mots, et qui ne se laisse réduire à aucun dogme.
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Miraculeusement sauvé de l'oubli, comme tous les écrits de Krzyzanowski, le récit de l'invention d'un «coupeur-temps», échappatoire à la Russie de Staline.

Considéré comme un «génie négligé par son temps», quasiment inconnu de son vivant en Russie comme ailleurs, Sigismund Krzyzanowski (1887-1950) écrivit ce roman en 1929. Il ne fut publié qu'en 1989 grâce à Vadim Perelmuter qui commençât à rééditer ses oeuvres quarante ans après sa mort, et remarquablement traduit du russe en 2010 par Anne-Marie Tatsis-Botton pour les éditions Verdier.

Depuis l'âge de six ans, alors fasciné par l'horloge paternelle, ayant fait une fugue pour partir à la recherche de Tic et Tac, les habitants légendaires de l'horloge, Maximilien Sterer, ingénieur surdoué, rêve de voyager dans le temps, ou plutôt de réparer le temps lorsque celui-ci ne tourne plus rond.
Sa vie va être consacrée à la construction d'une machine, un «coupeur-temps», afin d'échapper au temps présent.

«En feuilletant le volume, Sterer vit soudain en marge l'écriture de son fils. A côté du proverbe «Les gens ne mènent pas le temps, c'est le temps qui les mène», il avait écrit laborieusement : «Moi, je le forcerai à danser en rond.»
Sterer père ne comprit pas à qui, en fait, se rapportait ce «le», mais le biographe de Max Sterer, Iossif Stynski, qualifie cette note manuscrite de «signe avant-coureur» et insiste sur l'image du cercle (et non de la droite qui d'habitude symbolise le temps), dont l'inventeur se servit par la suite pour réaliser son plan.»

L'Histoire bouscule et interrompt le projet d'un Max Sterer, obnubilé par sa vision extraordinaire : le déclenchement de la première guerre mondiale, son emprisonnement dans un camp en Allemagne, puis la Révolution russe de 1917.

«Englouti par le travail, Sterer ne voyait pas autre chose que son unique chose en cours de lente matérialisation, il vivait en dehors des faits qui s'accumulaient autour de ses trois fenêtres. le mot «guerre», d'abord perdu en petites lettres dans les journaux, augmenta progressivement de taille et s'étala partout en gros titres. Ce mot retint le regard de Sterer pendant deux ou trois secondes, uniquement parce qu'en russe les mots «guerre» et «temps» commencent par la même lettre et ont la même longueur. Les cinq signes glissèrent sur sa rétine et disparurent comme ils étaient venus, et le constructeur continua quelques jours encore à matérialiser le piège infiniment subtil qu'il avait inventé pour capturer le temps.»

Avec l'aide de citoyens russes rêvant de revenir à la Russie d'avant 1917, Sterer réussit finalement, envers et contre tout, à développer cette machine dont l'obsession le dévore, depuis une chambre minuscule, similaire à celle qu'habitait Krzyzanowski à Moscou, cadre de son livre «Rue Involontaire». Sterer part donc en coupant le temps, jusqu'en 1957, mais, à cause des ratés de sa machine, il ne revient qu'en 1928, où il se retrouve totalement décalé, être du passé ne parlant que du futur. Il écrira finalement un récit de ses aventures, intitulé «Souvenirs du futur», et rencontrera Staline avant de disparaître.

Ce roman écrit en 1929, l'année où Staline accédât au pouvoir suprême, semble être une métaphore du sort de Krzyzanowski, écrivain bâillonné par le stalinisme qui ne fut jamais publié de son vivant, mais qui réussit à fuir le temps présent en écrivant, et, miraculeusement, à échapper aux purges et au cimetière.

Davantage qu'à H.G. Wells, on pense surtout à Franz Kafka et Nicolas Gogol en lisant ce récit fantastique, qui manie une absurdité et des concepts scientifiques dont il est parfois difficile de suivre le fil, utilisant des métaphores poétiques et fantastiques qui permettent de brosser un portrait fascinant et une satire inquiétante et singulièrement ironique de la Russie de l'époque, et d'évoquer, comme Vladimir Makanine le fera plus tard dans «La brèche», la doublure d'un présent trop oppressant dans un autre espace, celui de la fiction.

«Ce qu'on chasse de la vue trouvera son chemin vers le cerveau, au besoin même à travers les sutures de la boîte crânienne.»

Retrouvez cette note de lecture sur mon blog, ici :
https://charybde2.wordpress.com/2015/10/05/note-de-lecture-souvenirs-du-futur-sigismund-krzyzanowski/
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Sigismund Krzyzanowski : conférencier célèbre mais écrivain de l'ombre. Son oeuvre, mal comprise de son vivant et pratiquement inédite, s'est vue offrir une nouvelle chance en ressortant dans les années 90, à l'initiative de maisons d'abord compatriotes, puis anglophones et aujourd'hui française.

C'est que le gaillard s'écarte grandement du tout venant. Ses écrits, emprunts d'une technophobie très documentée et mâtinés de philosophie sociétale, constituent une sorte de pont entre les peurs rampantes contre la science balbutiante dont jouait Edgar Poe et le mouvement intellectuo-SF actuel. Plus humble que son confrère américain, il n'hésite pas à rayer d'un trait ses propres démonstrations pour laisser libre cours à l'imagination et aux réflexions de son inexistant lecteur.
Ici, dans ces Souvenirs du futur, il est moins question du produit inventé que de tout le cheminement mental qui y conduit. Un labyrinthe fait d'impasses et d'avenues où se meut la pensée d'un physicien, avec ses doutes, ses fulgurances, ses ratures et ses envolées.

Sterer (avec un seul R, bravo au responsable du quatrième de couverture) est un original. Obnubilé par les minutes et les heures depuis sa prime jeunesse, il se condamne à un quotidien morne et solitaire, détaché de tous, de tout, entièrement voué à une idée unique, germée dans l'auscultation enfantine d'une horloge – affronter le temps.
Un peu comme l'auteur, il ne vivra jamais avec son époque. Un peu comme l'auteur, il ne connaitra jamais l'honneur que lui rendra l'avenir. Est-ce consciemment que Krzyzanowski nous livre une métaphore si manifeste ? Est-ce volontaire si tout son livre parait l'adaptation fantasmée de son injuste destin ? Sans doute un peu ; mais laissons ça aux spécialistes.

Le fait est qu'il n'est pas exclu de légitimer au moins partiellement l'accueil réservé qu'il a reçu.
Non, la lecture de ses Souvenirs du futur n'est pas donnée à tous. Dans une atmosphère pauvre et crasseuse qui rappelle les romans glauques de son contemporain Kafka, le russe use d'un style étrange où les personnages parlent à travers leurs caractères, ici un réticule qui ne desserre pas la bouche, là des paumes qui se libèrent satisfaites… une succession d'images qu'il n'est pas toujours aisé d'interpréter. S'ajoutent les lourdes et inabouties justifications mathématiques, où il est question de t > l si et seulement si e^h² = µ, en posant l'hypothèse plus loin rejetée que z = x (j'exagère à peine) ; et puis ces errances de l'esprit singées par l'alternance de phrases interminables et interminées, ce qui n'est pas toujours…

Bref, un ouvrage obscur comme son créateur, inattendu comme son héros, qui s'il mérite sa toute fraiche mise en lumière nécessite une vraie concentration.
Avis aux curieux et autres aventuriers littéraires.

3/5
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Nous suivons le personnage principal, Maximilien Sterrer, dans sa découverte et sa lutte avec le temps. Fasciné dès l'enfance par ce concept, il va tenter de le maîtriser, en construisant une machine qui lui permettrait de l'utiliser à sa guise, mais d'une certaine façon d'une manière plus conceptuelle que vraiment utilitariste. Mais le temps a plus d'un tour dans sa manche, et semble s'ingénier à déjouer les efforts de Max, aussi bien en faisant intervenir l'histoire (guerre, révolution…) que des moyens plus subtiles. Max arrive à faire un voyage grâce à sa machine, mais ne gagne pas pour autant.

Etrange livre à la mesure de cet étrange écrivain (j'avais déjà lu il y a fort longtemps le marque-page, un recueil de nouvelles). Les références pleuvent, que ce soit sur la quatrième de couverture ou ailleurs. Wells et La machine à explorer le temps, certes, mais Krzyzanowski est infiniment plus complexe, ce n'est pas un exploit technique qui l'intéresse, ni la connaissance du futur en tant que tel, rien d'utilitariste ni de pragmatique, mais plutôt l'aspect métaphysique de la démarche, le questionnement sur ce qu'est le temps et quel est notre rapport avec lui. Ce qui n'empêche pas par moments le livre d'être une grande précision factuelle, de décrire l'enfant Max, ses rapports avec le monde, et aussi la société post-révolutionnaire. Pas grand-chose en apparence, juste un petit détail, mais qui sonne tellement juste, qui est une sorte de quintessence, et qui rend compte avec une économie de moyens extraordinaire. C'est une prose au millimètre près, rien de trop, mais tout a un sens, chaque mot signifie, c'est profondément pensé et senti. Un étrange voyage, aux confins du temps, des limites de notre compréhension, mais aussi de notre capacité à rêver le monde, à le vouloir autre que ce que les apparences laissent supposer au prime abord. Une façon aussi de voir le monde tangible devenir moins tangible, mais d'une certaine façon plus réel en même temps.

Un auteur d'une très grande originalité, qui a un univers dense et très personnel servi par une magnifique écriture, et une conception du monde d'une infinie complexité.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le temps, ce n'est pas une chaîne de secondes qu'entraîneraient, dent à dent, le poids d'un mécanisme d'horlogerie; le temps, dirais-je, c'est un ouragan de secondes qui vient frapper les choses, les soulève et les emporte, l'une après l'autre, dans le néant.
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Le mot "guerre", d'abord petites lettres dans les journaux, augmenta progressivement de taille et s'étala partout en gros titres. Ce mot retint le regard de Sterer pendant deux ou trois secondes, uniquement parce qu'en russe les mots "guerre" et "temps" commencent par la même lettre et ont la même longueur. Les cinq signes glissèrent sur sa rétine et disparurent comme ils étaient venus, et le constructeur continua quelques jours encore à matérialiser le piège infiniment subtil qu'il avait inventé pour capturer le temps.
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Dans la neige jusqu'aux genoux, il en retira un bout de bois qui traînait là et traça sa formule sur le sol. Le lendemain, le dégel commença et le document qui révélait le secret de sa machine fut biffé par les rayons du soleil.
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Alors le futur maître des durées, s'essuyant les yeux de ses petits poings, demanda :
- Et si le temps tombe en panne, on le réparera aussi?
Le père, à l'exemple de la vieille horloge, fut réduit au silence. Il se redressa et regarda sa progéniture avec une certaine inquiétude.
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Sterer, prudent mais déterminé, ne permit pas aux balles de siffler son idée : ce qui était caché sous sa boîte crânienne avait assez de poids pour qu'on n'y ajoute pas vingt-huit grammes de plomb.
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Videos de Sigismund Krzyzanowski (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sigismund Krzyzanowski
Sigismund Krzyzanowski est traduit et publié aux éditions Verdier, dans la collection « Slovo », dirigée par Hélène Châtelain et Catherine Perrel.
Voir https://editions-verdier.fr/auteur/sigismund-krzyzanowski/
Site : https://editions-verdier.fr/ Facebook : https://www.facebook.com/EditionsVerdier Twitter : https://twitter.com/EditionsVerdier
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