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EAN : 978B06XJSJXQB
228 pages
(15/03/2017)
4.11/5   9 notes
Résumé :
Henry, un petit garçon de sept ans, est très gravement malade. Pour donner à son fils une chance de vivre, l'Agent Fédéral Eric Daniels va devoir changer l'inacceptable. Si la Loi se dresse déjà en travers de sa route, c'est sans compter sur un étrange secret qui refait surface en même temps qu'un nom : Blake Nelson.Doit-on obéir aveuglément aux règles ? Faut-il laisser la Justice exécuter sa sentence tout en sachant qu'elle condamnera à mort un petit garçon ? Jusqu... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Quand l'auteure m'a proposé une première fois ce service presse j'ai dû le refuser. En découvrant le résumé de l'histoire j'ai tout d'abord cru que j'allais m'éloigner de mon style de lecture mais par contre j'ai accepté la seconde proposition pour chroniquer un autre de ses ouvrages : La douleur du silence.
Dont vous pouvez retrouvez ma chronique ici : http://addiction-livresque.blogspot.fr/2017/05/la-douleur-du-silence-auteure-marie.html
La douleur du silence est une histoire sur le harcèlement scolaire qui m'avait atteint en plein coeur et grâce à ce livre j'ai pu découvrir la plume saisissante de Marie-Béatrice Ledent. Une superbe découverte.

J'ai donc revu la proposition pour "Inhumanitas" et avant de le lire entièrement l'auteure m'a proposé les 6 premiers chapitres afin que j'ai un aperçu du sujet du récit.
Je me suis arrêtée au troisième chapitre.... l'émotion était là, la qualité de l'écriture également, mais ce qui m'a le plus troublé c'est le thème abordé.
J'ai donc accepté de lire le roman en entier, et si j'avais su qu'il me ferait vivre une lecture aussi percutante j'aurais accepté bien avant!!


Le titre est assez évocateur de ce qui nous attend.
Jusqu'où iriez vous pour sauver votre enfant?

Eric Daniels, agent du FBI, et sa femme Linda sont les parents de Henry, 7 ans.
Celui-ci est atteint d'une grave Leucémie et si une greffe de moelle osseuse n'est pas très vite effectuée Henry n'aura plus qu'une poignée de mois à vivre.
La chance de trouver un donneur compatible est extrêmement rare, alors quand l'hôpital annonce qu'ils ont trouvé une personne qui pourrait sauver Henry, l'espoir renaît.
Malheureusement il est de courte durée....

L'auteure a écrit une histoire autour d'un sujet douloureux - la maladie d'un enfant.
Mais ce n'est pas tout, elle va également parler d'une réalité face à laquelle chacun d'entre nous peut-être confronté. Nous vivons dans une société parfois sans scrupule et surtout sans coeur, et cette histoire va justement mettre le doigt sur les défauts de cette société qui en croyant faire régner la loi peut faire souvent preuve d'injustice.


Une histoire relatant un double combat - celui contre la maladie et celui contre une justice incompréhensible.

La détermination sans faille d'un père, le soutient inébranlable d'une mère, le comportement sournois et vicieux d'un homme qui pourrait sauver un enfant innocent et le courage impressionnant d'un enfant devant la maladie. Une narration à la troisième personne va nous emmener à travers ces personnages que l'on va adorer ou que l'on va haïr....

L'histoire va prendre des allures de partie d'échec. Eric Daniels va progressivement placer ses pions espérant sauver son fils. Malheureusement la partie pourrait mal se finir et les conséquences pourraient être irréversibles.

L'auteure a réussi à me transmettre les angoisses, les inquiétudes, la peur et la tristesse de ces parents prêts à tout pour sauver leur enfant.
J'ai très vite deviné que seulement deux issues étaient possibles : la vie ou la mort, et cela n'a rien arrangé à mon appréhension.
Jusqu'au dernier moment impossible de prévoir les intentions de l'auteure Marie-Béatrice Ledent.
Quel destin avait-elle décidé de donner à ses personnages?
J'avais beau chercher, je ne trouvais pas d'indice sur comment pouvait se terminer l'histoire. J'étais à la fois pressé et inquiète de savoir comment tout aller finir. Je me suis même mise à imaginer mille scénarios finals.
L'auteure a réussi à mettre un suspens impressionnant jusqu'à la fin, et lorsque je suis arrivé aux dernières pages mon empressement de connaître le dénouement avait disparu! Avant de poursuivre ma lecture je me suis préparée à toutes les éventualités, puis je me suis lancée.....
Stop, je n'en dirai pas plus!! Sauf que je ne m'attendais pas à ce que le récit prenne cette tournure et si vous vous lancez dans cette lecture préparé vous à être scotché!

L'auteure a écrit une histoire pas facile à maîtriser mais elle a parfaitement relevé le défi!
Et dire que j'ai failli passer à côté de ce fabuleux thriller....
Lien : http://addiction-livresque.b..
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Je remercie l'auteure Marie-Béatrice Ledent de m'avoir proposé de lire son roman, je me dis que grâce à cela, je ne l'aurais peut-être jamais découvert autrement ! Je me suis prise une grosse claque en lisant cette histoire totalement bouleversante d'un père et d'une mère, dont l'enfant est atteint de leucémie et en attente urgente d'une greffe.

Alors que le donneur tant espéré se fait enfin connaitre, la famille découvre avec épouvante qu'il s'agit d'un assassin condamné à mort et qu'il sera exécuté dans peu de temps. Une course contre la montre débute pour le père du petit Henry, agent du FBI. Parviendra-t-il à faire accepter au meurtrier de donner de la moelle à son enfant pour le sauver d'une mort certaine ?

Rien n'est moins sûr, puisque que le père est impliqué plus insidieusement dans cette histoire qu'il ne veut bien le laisser paraître au premier abord, mais je vous laisse découvrir tout cela par vous-même lorsque vous le lirez ^^

Ce roman soulève une vraie question éthique : as-t-on le droit de forcer un condamné à mort de donner ses organes pour sauver quelqu'un (ici en l'occurrence un enfant) avant son exécution ? Je ne m'étais personnellement jamais posé la question avant cette lecture et je découvre avec stupeur que la réponse est non ! Même si ce don de moelle est sans gravité pour le donneur…

Jusqu'à la fin de sa vie, un humain garde des droits de décision sur son propre corps, je suis bien entendu d'accord avec cette vision des choses et heureusement que ce droit nous est accordé ! Seulement, je pense que dans le cas précis relaté dans ce roman il aurait convenu de contraindre le meurtrier à donner un peu de moelle à cet enfant avant d'être exécuté !

Ce meurtrier n'en avait de toute façon que faire des droits physiques des autres, puisqu'il avait lui-même tué et violé onze femmes au cours de sa « carrière » de serial killer ! Mais je vais laisser de côté la partie débat pour en revenir au livre en lui-même. J'ai été happée dès les tout premiers paragraphes (voire l'extrait que j'ai choisi), et je suis totalement d'accord avec ce que l'auteure dit dans ce passage !

Au niveau du rythme, il y a de très nombreux rebondissements et beaucoup de suspense ! L'écriture de l'auteure est assez envoûtante, c'est joliment écrit et les mots sont bien choisis. Ce roman joue avec brio avec nos nerfs et nos émotions. Que l'on soit parent ou pas, ce qui est dit ne peut que nous toucher.

Je me suis totalement prise d'affection pour cette famille, dont l'histoire tragique m'a tenue en haleine jusqu'au bout ! J'ai été saisie d'un sentiment d'injustice tout au long de cette lecture face à ce que traversaient les parents du petit Henry dans l'ignorance et parfois même le dédain du monde qui les entoure…

Je tiens encore à remercier l'auteure pour cette lecture que je garderai en mémoire. Et vous, chers lecteurs, si cette chronique vous a donné envie, je ne peux que vous conseiller absolument cette lecture !

/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
Lien : http://www.chibigeeky.be/inh..
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Eric Daniels, Agent Fédéral, veut sauver son fils gravement malade. Malheureusement, la loi l'empêche d'agir. Mais rien n'arrêtera ce papa prêt à tout pour secourir celui qui compte le plus. de quoi se poser des questions sur l'obéissance des règles, de l'autorité, des lois. de voir jusqu'où des parents peuvent aller pour sauver leur enfant.

Je tenais à remercier l'auteur Marie-Béatrice Lendent qui m'a proposé de découvrir son roman. Dès la lecture du résumé j'ai été conquise et ai donc accepté. En effet, j'ai de suite eu envie de savoir quelles seraient les actions de ce papa pour sauver son fils malade, et surtout quel serait le lien avec la justice. Je me suis ainsi imaginée une histoire où il y aurait un lien entre la loi et l'humanité et que le livre amènerait à se poser des questions. Et je ne me suis pas trompée !

Le roman traite donc d'un petit garçon, Henry, gravement malade et pour lequel il faut agir rapidement. Il lui reste une chance de s'en sortir. Malheureusement, la loi vient s'immiscer dans ce parcours de la guérison. Les parents d'Henry vont alors se demander quoi faire. Doivent-ils respecter les lois ou au contraire les enfreindre pour sauver ce qu'ils ont de plus cher ? J'ai vraiment aimé ce thème. Tout au long de l'histoire on ne cesse de s'imaginer à la place de ces parents en se demandant quel aurait été notre décision, qu'aurait-on fait à leur place ? Même si l'on n'a pas d'enfant, que l'on n'a pas dans son entourage de personnes gravement malades, c'est forcément un sujet qui touche et qui fait réfléchir.

Les personnages de ce roman sont tous très attachants. Tout d'abord Henry. Ce petit bonhomme qui ne se fait pas d'illusion sur son état mais qui reste d'un courage exemplaire (comme c'est souvent le cas dans la réalité). Il m'a beaucoup touché. Son père, Eric, est un homme combattant qui refuse de baisser les bras tant que l'espoir persiste. Il n'hésite pas à mettre sa vie en péril pour sauver celle de son fils. La maman représente davantage la voix de la raison, se posant des questions sur leurs actions mais finissant tout de même par suivre son mari. Quant à Blake, on a un personnage détestable pour lequel notre mépris ne peut que grandir de pages en pages.

Certains passages sont peut-être un peu gros, j'ai parfois eu du mal à imaginer que certaines scènes puissent être réalistes. Mais finalement, ce n'est pas le plus important. le but de l'histoire étant de faire le parallèle entre la justice et l'humanité. En effet nos sociétés ont besoin de lois pour les encadrer et que chacun puisse vivre de façon convenable. Mais parfois, on se demande si ces lois ne pourraient pas être mise de côté pour certains cas exceptionnels (ici sur le droit à la vie)… le roman permet donc de mettre en lumière le fait que certains modes de fonctionnement peuvent être remis en question. Ce n'est pas parce qu'une autorité décide qu'une chose est comme ça et pas autrement que c'est forcément la meilleure des solutions. On a donc une histoire qui fait réfléchir …

En conclusion, j'ai vraiment apprécié ce roman par le thème qu'il aborde. La plume de l'auteur est, de plus, très agréable avec une histoire pleine de rebondissement et une fin qui reste imprévisible jusqu'au bout. A lire !
Lien : https://dreamingwithboooks.w..
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À sept ans, Henry est gravement malade et la seule chose qui pourrait le sauver est une greffe de moelle osseuse, malheureusement dans sa famille personne n'est compatible avec lui et le miracle serait donc de trouver un donneur. Ce donneur, un jour est trouvé, mais la situation est délicate, car il s'agit de Blake Nelson, un prisonnier dans le couloir de la mort dont il ne reste plus que quinze jours à vivre. le père d'Henry, Eric Daniels qui est Agent Fédéral va alors tout mettre en oeuvre pour essayer de réaliser l'impossible et faire en sorte que cette greffe ait lieu. Mais dans cette situation déjà délicate, bon nombre de choses vont se mettre en travers de leur chemin et Eric Daniel est vraiment prêt à tout...

J'avais déjà lu Marie-Béatrice Ledent avec son premier roman La douleur du silence, dont je vous parlais par ici. L'auteure, malgré le fait que je n'avais pas été totalement convaincue, m'a bien gentiment fait parvenir son deuxième roman Inhumanitas que j'ai donc lu.

Nous faisons donc la connaissance d'Henry ce petit garçon malade, de son père Eric Daniels et de leur famille. Ils ont chacun cet espoir de trouver un donneur pour sauver la vie du petit garçon, mais quand la solution est là à portée de main tout est si compliqué. La loi se met en travers de leur chemin, les secrets qui resurgissent du passé compliquant encore la solution et finalement Eric Daniels décide tout tenter pour qu'Henry puisse recevoir sa greffe.

L'histoire de base est bonne, originale même, et offre un roman qui touche le lecteur. Comment rester insensible face à ce courage dont fait preuve Eric Daniels ? Face à cette douleur de se sentir impuissant et bloqué par la justice ? On se pose bon nombre de questions, on accompagne vraiment les personnages dans cette épreuve et on éprouve aussi bon nombre de ressentiments face à Blake Nelson qui refuse de faire ce don si vital. Inhumanitas est un livre qui amène son lecteur à se demander s'il était capable d'agir de la même façon, si ce que fait Eric Daniels est condamnable ou non ou si encore la justice devrait être revue pour ce genre de situation particulière.

En revanche, et je suis bien obligée de l'admettre, j'ai toujours autant de mal avec l'écriture de Marie-Béatrice Ledent et ici pour plusieurs raisons. Déjà, les personnages, tout au long du roman cela a été une alternance pour qualifier ses personnages et notamment Eric Daniels de "Monsieur Daniels ceci... Eric Daniels cela... la femme de Monsieur Daniels", j'ai trouvé que cela mettait une vraie barrière avec le lecteur, une froideur presque et ça en devenait presque redondant. Autre point, les fautes d'orthographe ou d'inattention que j'ai trouvées trop nombreuse. Je veux bien admettre que parfois cela peut arriver, qu'une faute ou deux peut échapper à l'attention, mais qu'elles se cumulent tout au long du livre non là, j'ai vraiment du mal. Et dernière petite chose, les incohérences comme notamment les visites d'Eric avec Blake Nelson condamné dans le couloir de la mort.

Ce n'est que mon avis personnel, je le rappelle, ce que j'en retiens de ma propre lecture. L'histoire en elle-même a du potentiel, me plaît même, mais il y a trop d'éléments qui m'ont tout de même gêné dans ma lecture. J'ai vu de très bons retours sur le net à propos d'Inhumanitas, alors peut-être qu'il vous plaira à vous d'ailleurs ! Pour cela, il ne vous reste plus qu'à le lire pour vous faire votre propre idée.

Inhumanitas de Marie-Béatrice Ledent est disponible sur Amazon
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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Tout est s'y bouleversant aux travers de ce le livre. Tout y est émouvant, tragique et injuste. Ce livre est synonyme de combat contre la justice aveugle et muette et la maladie. Cette dernière est le quotidien d'Henry depuis plusieurs mois et seule une greffe peut le sauver. Ses parents font preuve d'un courage inestimable, jusqu'au jour où le seule donneur compatible se rétracte. S'en suit une course poursuite contre le temps, la maladie. Convaincre cette personne sera le seul et ultime but d'Eric. Mais la vie est cruelle une nouvelle fois car ce donneur n'est autre qu'un criminel dans le couloir de la mort et confondu par le témoignage d'Eric, enfant. Ironie du sort, je ne sais pas, mais ce ne peut qu'être une fois de plus assez révoltant.

Cette lecture est sans cesse déchirante et opprimante. Un combat acharné auprès d'Eric afin de faire entendre raison à la justice, jusqu'à la limite soit franchie, l'ultime acte décidant l'issue fatale.

Ce fut une lecture addictive. Bien évidemment on a qu'une hâte c'est celui de savoir le dénouement qui finalement vous scotche. Une lecture qui porte sur des thèmes actuels et moraux : le combat des parents démunis face à la maladie, l'état d'esprit du malade, les décisions que l'on pourrait être amener à prendre pour sauver ce qui nous est le plus cher. Autant de dilemmes que nous offre ce roman. Un dilemme réel. Une lecture sombre mais à la fois qui est porteuse d'espoir.

J'ai vraiment apprécié cette lecture qui sort de mes sentiers battus. La plume de MB Ledent retranscrit à merveille l'état d'esprit de ses personnages. Elle nous transporte au fil de ses mots et nous fait souffrir par ce trop pleins d'émotions qui nous saisissent de toute part.

A découvrir sans aucun doute !

Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Depuis l’aube de l’humanité, l’Homme a toujours dominé toutes les autres espèces grâce à son intelligence. Au fil des siècles, il a construit et fabriqué pour améliorer son confort de vie, il a fait évoluer le monde et ses habitants. Il parvient à résoudre des problèmes de plus en plus complexes pour en créer d’autres. Si, aujourd’hui, il peut marcher sur la lune et communiquer avec ses semblables instantanément à l’autre bout du monde, il lui reste encore bien des défis à surmonter. A l’instar des organisations évoluées d’insectes, l’Homme vit en société. Il a créé des règles pour le régir et chacun a son rôle à jouer. Il lui suffit de produire et d’obéir. Rien de plus ne lui est demandé. La connaissance du bien et du mal, du juste et de l’injuste, de la haine et de l’amour, sont autant de notions qui ont fondé les principes moraux de la société. Le respect, la solidarité et la compassion font de l’Homme une espèce unique parmi toute les autres. Malgré ses formidables aptitudes, l’Homme continue à subir la misère et la guerre. Il adopte des valeurs morales, fait preuve d’empathie, étudie les galaxies les plus éloignées, mais il est incapable de regarder en lui-même pour comprendre les raisons qui l’empêchent d’atteindre le bonheur et la sérénité.
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- Non… je… enfin… je ne sais plus quoi faire, balbutia monsieur Daniels. Je suis désespéré.

- Il n’y a rien à faire. Aucune loi ne peut obliger un homme à mettre en danger sa santé pour en sauver un autre, même si celui-ci est condamné à mort. Rentrez donc chez vous et occupez-vous de votre fils, conseilla-t-il avant de reprendre sa route.

Heureux d’avoir réussi à mettre un terme à la discussion, le Juge Garvey marchait d’un pas vif, indifférent à la souffrance de l’homme qu’il laissait derrière lui. Monsieur Daniels se demandait si cet homme, si froid, avait des enfants. Pour eux, il espérait que non. Il avait cependant la très désagréable impression que le Juge, même s’il avait été dans ses moyens de tenter quelque chose, n’aurait pas levé le petit doigt.

- Ça s’appelle de la non-assistance à personne en danger ! Vous traitez Blake d’ordure, mais vous en êtes une belle aussi dans votre genre ! clama monsieur Daniels à voix haute devant des passants qui se retournèrent brièvement, mais sans s’intéresser la
discussion. Vous vous foutez complètement de la vie d’un petit garçon innocent ! Votre cœur doit être en pierre ! Vous vous prenez pour qui ? Blake est sans aucun doute un monstre mais vous, vous n’êtes certainement pas plus humain !

Le Magistrat arrêta son pas et prit quelques secondes de réflexion avant de répliquer.

- Je suis Juge et je m’efforce d’analyser les choses froidement. Je fais appliquer la loi en toute impartialité. Si je devais laisser mes émotions interférer, cette lourde tâche deviendrait impossible. La loi sert la collectivité ; elle est garante des droits de chacun.

- Vous devez bien reconnaître qu’il est inhumain de laisser mourir un enfant de sept ans pour préserver les droits d’un criminel ! s’insurgea monsieur Daniels.

- Je travaille pour un système, monsieur, et effectivement, par définition, un système n’est pas humain. Je passerai l’éponge sur vos outrages pour cette fois. Rentrez chez vous et priez, mais n’espérez aucune aide de la Justice.
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Qu’est-ce qui peut effrayer plus un homme que la mort elle-même ?
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