A comme Association est une saga de littérature jeunesse coécrite par
Pierre Bottero et Erik L'Homme, qui a signé ce premier tome, La Pâle Lumière des Ténèbres. On y suit Jasper, un adolescent qui mène en apparence une vie plus ou moins normale, mais qui est en réalité un Paranormal, un garçon pratiquant la magie et travaillant pour le compte de la mystérieuse Association…
En lisant ce roman, ne vous attendez pas à autre chose qu'à une trèèès longue introduction à l'univers. Il est très court, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour planter le décor et en plus développer une intrigue vraiment palpitante.
En revanche, attendez-vous à de l'humour. Beaucoup d'humour. Mais pas forcément à rire… Disons qu'il faut aimer, or c'est typiquement le genre que, pour ma part, je ne trouve pas drôle du tout, celui où le narrateur fait non seulement des « blagues » et des jeux de mots à répétition, mais en plus, il les martèle en les soulignant à maintes reprises. La subtilité n'est pas au rendez-vous, dans cette oeuvre.
Même l'action, quand elle se produit enfin, ne m'a pas tenue en haleine. La faute à un personnage auquel je ne me suis pas du tout attachée, et donc pour la vie duquel je n'avais aucune crainte. Pire, nous avons ici l'exemple même du « tocard » qui s'en sort malgré tout, et qui ne le mérite pas.
Parce que oui, on peut résumer la péripétie majeure de ce tome par « J'ai oublié ». J'ai oublié chez moi le document super important en lequel consiste ma mission, j'ai oublié un truc qui aurait pu m'être sacrément utile, j'ai oublié de me servir de la magie alors que je suis à deux doigts de me faire tuer, et j'ai même oublié le sortilège que j'ai préparé et pour lequel j'ai oublié tout le reste.
Difficile d'être happé quand on passe son temps à lever les yeux au ciel, d'autant plus que l'on sait pertinemment que le héros va s'en sortir, en dépit de toutes les embûches qu'il sème lui-même en travers de sa route.
Qui plus est, l'auteur nous le présente un peu à la manière d'un marginal (un joueur de cornemuse tout vêtu de noir), mais là encore, cela ne prend pas. En ce qui me concerne, j'ai surtout eu l'impression d'avoir à faire à un pitre toujours prompt à se donner en spectacle. Pour l'affinité, on repassera vraiment.
Je n'ai donc pas accroché à ce premier tome, mais je vais tout de même lire la suite, d'une part parce que je les ai tous, de l'autre parce que Jasper n'est pas le narrateur du roman suivant, ce qui m'encourage à lui accorder une chance.
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