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sur 5964 notes
Roman d'amour entre nobles au XVIIième siècle. Ils se croisent sans cesse, sans jamais se rencontrer. Tout ce qui pourrait leur permettre de le faire est autant espéré que redouté. Elle, ne veut pas tromper son mari et lui, ne veut pas la contraindre à le faire. Amour contrarié non par d'autres, mais par les amants eux-mêmes.

Une analyse minutieuse et très sensible des sentiments, agrémentée de tournures de phrase pittoresques de cette époque.

Où j'ai appris le mot « vidame » : c'est un titre de noblesse de l'ancien régime (vice-dominus : « vice-seigneur »). le vidame de Chartres est l'oncle de Madame de Clèves.
Lien : https://perso.cm63.fr/node/320
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Bon livre malgré le fait que j'ai mis énormément de temps à le lire ( environ deux semaines ). J'ai passé beaucoup de temps à essayer de bien comprendre l'histoire, pas à cause de l'écriture du français du XVIIème, mais à cause des récits enchâssés et des, au moins, 25 prénoms de personnages à retenir. J'ai vraiment aimé les personnages de la princesse et de Monsieur de Nemours. Leur histoire était super sympa
même si j'aurais préféré
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La Princesse de Clèves est un roman publié le 16 mai 1678 anonymement. En effet, au XVIIe siècle, il est difficile pour une femme d'écrire et de publier. Puisque, oui, il s'agit d'une femme, nommée Marie Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse De La Fayette, née en 1634 et morte en 1693. Elle appartient au mouvement du Classicisme et de la Préciosité. Elle a notamment écrit La Princesse de Montpensier et Zayde : histoire espagnole ainsi que La Princesse de Clèves bien évidemment.
Madame de la Fayette écrit ce premier grand roman sous le règne de Louis XIV qu'elle transpose à celui d'Henri II dans l'histoire de Madame de Clèves. L'auteur fait de donc de son sujet principal : la cour ; mais aussi la découverte de la passion ainsi que le vice et la vertu.

Quand on lit La Princesse de Clèves, on plonge au coeur d'une atmosphère historique comme si l'on y était. En effet, quoique certains noms soient changés, les personnages ont tout de même existé comme Marie Stuart pour la Reine Dauphine ou Diane de Potiers pour la Duchesse de Valentinois. Plus on avance dans l'histoire, plus on en apprend et surtout on a envie d'en apprendre davantage sur l'histoire de France et même d'Angleterre ! Toutefois, la narration est parfois lourde avec tous ces personnages ! de plus, les réflexions et les atermoiements de Madame de Clèves peuvent noyer le lecteur à force. Cependant, cela reste ni plus ni moins un classique à découvrir voire à redécouvrir.

Par ailleurs, le roman est divisé en quatre grandes parties et non en chapitre. Ce qui est parfois perturbant pour le lecteur moderne. En effet, nous avons désormais l'habitude de lire des livres subdivisés en chapitres courts et non en parties très longues. En plus, elles ne comportent pas de titres et n'indiquent donc pas au lecteur son thème. C'est à lui d'en faire sa lecture. Cela rajoute encore plus de mystères au roman dit psychologique de Madame La Fayette.

En outre, et c'est un passage qui peut expliquer ce pourquoi c'est un roman psychologique, celui qui m'a le plus marquée est sans doute celui des aveux que la princesse fait à son mari et Monsieur de Nemours qui, derrière, entend tout (page 129-3e partie). Il est vrai que certaines personnes ne peuvent pas comprendre la détresse dans laquelle est la princesse puisqu'il n'a pas eu d'actes physiques entre elle et Monsieur de Nemours. C'est donc un amour platonique. Nonobstant, la culpabilité qu'elle éprouve envers la force de ses sentiments la terrifie. Ce dilemme raison-passion va avoir raison de sa décision de tout avouer à son époux. Enfin, elle ne dit pas toute la vérité car rappelons-nous qu'elle tait le nom de son « amant ». Ce moment m'a vraiment mise en rogne au début parce qu'elle donnait raison à l'amour d'un homme (Nemours était en effet conforté dans ses desseins) mais aussi parce qu'elle n'avouait pas tout. Puis, j'ai essayé de me mettre à sa place et me suis dis que j'aurai, somme toute, peut-être fait comme elle.

Le choix de l'ouvre a été difficile mais j'ai fini par opter pour La Princesse de Clèves car c'est un roman classique et universel. Remis au goût du jour (par des adaptations par exemple : cf Jean Delannoy et Christophe Honoré) et dans notre langue moderne, il pourrait parler à de nombreuses jeunes adolescentes du XXI siècle qui découvrent la passion amoureuse : ce beau cadeau de la vie qui parfois empoisonne…
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Un classique de la littérature française que j'ai mis des années à lire. Je suis ravie d'avoir fini par le faire. J'ai choisi ce livre parce qu'il validait un item dans le challenge « Multi-défis 2022 » sur Babelio.

L'histoire :
Mademoiselle de Chartres, tout juste quinze ans, est introduite par sa mère à la cour du roi Henri II. Immédiatement, sa grâce et sa beauté attirent l'attention. le prince de Clèves tombe éperdument amoureux d'elle et l'épouse, mais il s'agit d'un amour non réciproque. Mais la jeune femme rencontre alors le duc de Nemours. Jusqu'où iront-ils par amour ? La Princesse est une femme vertueuse et elle laissera sa vertue guider ses choix.
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Que dire de plus que les innombrables critiques.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre, vu l'énumération de nobles personnages, parmi lesquels je me perdais.

Mais une fois cette introduction dépassée, l'analyse des soubresauts de la morale (je ne parlerai pas personnellement de raison) sur les sentiments, les émotions et le ressenti sont d'une finesse peu commune. Une immense impression de déjà lu en repensant à la courses d'obstacles ou aux amours impossibles de grands noms de la littérature et pourtant, madame de Lafayette, c'est évidemment avant, c'est elle la précurseuse, avec en plus le fait que ce soit une femme, quand, même bien après, tant de femmes vont se cacher sous des pseudos masculins pour pouvoir écrire.

C'est donc une lecture obligatoire à plus d'un titre. Même si effectivement, la fin laisse sur sa faim. Mais pour le reste de l'ouvrage, vraiment, si vous ne l'avez point encore lu, dépêchez-vous. Il n'est jamais trop tard. La preuve.
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Une fois de plus, c'est un livre que j'ai dû lire pour mes cours de littérature et c'est sans grande conviction que je l'ai commencé. Même si je n'ai pas adoré, j'ai apprécié cette lecture un peu plus que ce à quoi je m'attendais.

L'histoire se situe sous le règne d'Henri II, soit environ un siècle avant que Madame de la Fayette publie l'histoire en 1678. Dans le récit, nous voyions une jeune fille, Mademoiselle de Chartres, épouser le prince de Clèves. Seulement, elle n'est pas amoureuse de son mari, lui préférant le duc de Nemours...

C'est l'histoire d'un amour impossible entre deux personnes, avec une jeune fille - la princesse de Clèves - qui souhaite assouvir ses désirs mais ne veut pas bafouer son honneur et trahir son mari. C'est un récit que nous avons analysé en cours de littérature, ainsi que les adaptations qui en ont découlé (dont le film La belle personne que j'ai détesté tant je l'ai trouvé malsain), au point de m'en dégoûter parfois.

C'est un des premiers classiques écrits par une femme, qui peut être intéressant à découvrir, même 300 ans plus tard, parce qu'on peut toujours l'observer sous un oeil moderne. Alors, si j'ai parfois du du mal avec le style d'écriture à accrocher à l'histoire, cela a été un peu rattrapé par ma lecture de l'adaptation en bande dessinée et le visionnage des films.
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Au début, j'ai eu beaucoup de mal à le lire et entrer dans l'histoire.
La première barrière est le langage. Je n'ai pas l'habitude de lire ce « vieux » français. J'ai d'ailleurs dû relire à plusieurs reprises certaines phrases pour bien comprendre. Mais au fil des pages j'ai pris l'habitude et j'ai adoré (j'ai même fini par reprendre certaines expressions 😅).
La deuxième barrière est qu'au début du livre nous assistons à une longue description d'un nombre interminable de personnes de la Cour et j'ai très vite été perdue.
À ce moment-là, j'ai eu très peur de ne pas accrocher et d'abandonner mais je n'ai pas lâché. Et j'ai bien fait car j'ai fini par adorer !

On découvre les petites histoires de la Cour et on s'imagine très facilement comment ils vivaient à l'époque. Ce livre est un vrai roman d'analyse psychologique et de morale.

J'ai beaucoup aimé le personnage de la Princesse de Clèves. Il s'agit d'une femme forte, très vertueuse et réfléchie. J'ai vite partagé ses sentiments et ses doutes. Et j'avais hâte de découvrir si elle allait écouter son coeur ou sa raison...
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Qu'est-ce à dire, Nicolas, qu'il ne faudrait pas qu'on impose aux élèves de France et de Navarre la lecture douloureuse et pénible de la Princesse de Clèves ? Pourquoi tant de mépris pour une oeuvre, certes précieuse (mais peut-être est-ce là le bât qui vous blessa cher Nicolas), mais en réalité si admirablement écrite, rythmée, aux motifs esthétiques variés, au style carrément envoûtant pour qui aime un peu lire, au-delà même de ce qui est raconté, et toujours allant au gré de rebondissements et des intrigues de cour (celle "des dernières années du règne d'Henri second") et de coeur, à chaque fois plus singulières ?
Comment as-tu pu croire, Nicolas, qu'on pouvait briller comme un astre et être original auprès du public, dont tu étais pourtant l'employé !, en faisant état d'une manière si hautement démagogique, de ton ignorance et de ton inculture vis-à-vis d'une oeuvre aussi capitale et inoffensive que l'est celle de madame De La Fayette? Je conchie ceux qui, parmi les politiciens comme toi Nicolas, utilisent à des fins idéologiques et par goût d'un sensationnel vendeur de polémiques, le crédit qu'ont certaines oeuvres auprès de quelques lecteurs pas plus méprisables que d'autres pourtant, pour affirmer haut et fort, et confirmer, au-delà même de ton inculture crasse Nicolas, la bêtise hélas trop répandue d'une époque absurde et illettrée qui fait que, de jours en jours, d'années en années, la fréquentation du domaine médiatique par des ânes tels que toi relève de plus en plus du parasitage culturel et démocratique pur et simple !
Je préférerais toujours infiniment quelqu'un qui n'aime pas La Princesse de Clèves parce qu'on l'aura lue et moyennement goûtée, plutôt qu'un qui a décrété que cette oeuvre était indigne d'être lue par quiconque à cause d'un vague et lointain traumatisme qu'elle aurait produit sur un esprit encore jeune et mal dégrossi comme le tien Nicolas, oeuvre d'ailleurs à laquelle on n'aurait rien compris, quand bien même cet esprit serait-il voué un jour, et l'histoire nous l'aura en effet hélas fait sentir depuis, à gouverner la France !
Un pur plaisir esthétique, celui du lire pour lire, fût-ce incompréhensible.
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Alors là je reste sans voix !
Moi qui pensais que j'allais abandonner au bout d'une trentaine de pages !
Car il y a vraiment vraiment très peu de dialogues (ce que j'aime pas quand c'est descriptif comme La Princesse de Clèves)

J'ai beaucoup accrocher à l'histoire !
C'était pas évident certes à lire mais je l'ai fais !

L'histoire est même pas ennuyeuse elle est captivante !
J'ai vu beaucoup de critiques qui n'aimait pas trop ce livre :)
Bah c'est bien dommage pour vous !

Mon professeur de français comme à chaque fois que je l'ai et qu'il me voit assis devant la salle de cours !
Il me demande
"Qu'es ce que tu lis”

Eh bah il m'a dit oulah beaucoup de personnes l'ont pas aimer !


J'aimerais pas l'avoir au sujet du bac mais quand même c'est rare des Classiques Littéraires qui m'a beaucoup plu !

Je le conseille ;) !
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« La Princesse de Clèves » publié anonymement en 1678 connut le succès dès sa première édition. En cette fin du XVIIe siècle, il était déjà ce qu'on appelle aujourd'hui un «best-seller» mais c'est au XXIe siècle, en pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle de 2007, que « La Princesse de Clèves » connaît une nouvelle jeunesse. le candidat Nicolas Sarkozy lui donne un sacré coup de pouce médiatique en se moquant du fait que le roman se trouve au programme de l'oral du concours d'attaché d'administration. Levée de boucliers. Réactions en chaîne contre cette «attaque» envers le patrimoine culturel national. Lors du Salon du livre de Paris en 2009, un badge fait fureur: «Je lis La Princesse de Clèves». Les ventes en édition de poche du livre s'envolent et aujourd'hui cette oeuvre est devenue un classique incontestable, consacrée en 2014 en entrant dans la Pléiade.

Élevée dans la rigueur et la vertu, Mlle de Chartres, 16 ans, est introduite au palais du Louvre à la cour du roi Henri II. Peu après son entrée à la cour, elle épouse le Prince de Clèves - dont elle n'éprouve qu'une grande estime - tout aussi jeune et inexpérimenté qu'elle, mais passionnément amoureux d'elle. Fraîchement mariée donc, elle s'éprend d'un homme mûr de la cour : le Duc de Nemours. Passion partagée par ce dernier, séducteur notoire. Et voilà que commence une lutte intérieure de tous les instants entre son attachement sincère à son mari, sa conscience morale et son amour pour cet homme.

Elle ne cédera jamais à cette passion et va même jusqu'à l'avouer à son mari pour tenter en vain de s'en protéger ; cet aveu tuera ce dernier. Une fois veuve, elle a enfin la possibilité d'épouser le Duc de Nemours en toute bienséance mais elle se refuse à lui, pleine de culpabilité. de plus, elle se convainc que s'il l'aime encore c'est justement parce qu'elle s'est toujours refusée à lui ("les obstacles ont fait votre constance") et que si elle l'épousait, cet amour s'étiolerait. Elle se retire alors de la cour et meurt recluse dans un couvent.

S'il est vrai qu'une certaine maturité est requise pour bien saisir ce classique de la littérature, il existe désormais des oeuvres de vulgarisation très bien faites, dont notamment l'adaptation graphique de Claire Bouilhac et Catel Muller aux éditions Dargaud ou encore les vidéos youtube hilarantes de Lucie Bertrand-Luthereau, agrégée et Docteure en Lettres.

C'est toujours assez fascinant de se plonger dans un classique comme « La Princesse de Clèves » quand on est adulte, bien après les années lycée où c'est le genre de lecture que l'on trouve éloignée de ses préoccupations quotidiennes.

« La Princesse de Clèves » traite pourtant de thèmes plutôt intemporels : le fait de tomber amoureux d'une personne sans pouvoir concrétiser cet amour. Cela peut arriver à tout le monde, à toutes les époques, dans tous les milieux sociaux. On peut vivre un amour impossible à cause d'une différence d'âge, d'une différence de culture, d'une différence d'éducation, d'une situation familiale particulière ou même à cause de sentiments qui ne sont pas partagés.

Dans le roman de Madame de la Fayette, il est question d'une jeune femme qui éprouve ce que l'on pourrait qualifier de coup de foudre pour un homme. Problème : elle est déjà mariée à un autre. À notre époque, face à une passion d'une telle violence et une telle beauté, Madame déciderait peut-être de divorcer de son mari pour vivre l'histoire d'amour digne d'un conte de fées qui lui tend les bras. Mais « La Princesse de Clèves » est un roman publié en 1678, qui raconte une histoire dont l'action a lieu au XVIe siècle… alors autant vous dire que la situation et les possibilités étaient bien différentes à l'époque !

Impossible pour une femme de quitter son mari sans risquer un déshonneur profond et irréversible. Difficile de le tromper quand on a été élevée dans une vertu incommensurable, quand on a pour lui un respect profond et que l'on ne veut pas risquer de ternir à jamais sa réputation. Alors il faut supporter l'idée de vivre dans un terrible déchirement entre l'amour que l'on ressent et l'impossibilité de le vivre au grand jour.

Bien entendu, pour comprendre et pour apprécier ce roman, il faut se plonger dans son style et dans une époque révolue. On ne s'exprimait pas de la même manière, on ne séduisait pas de la même manière… même si, au fond, beaucoup de choses ressemblent à ce qu'elles sont aujourd'hui.

En résumé, la princesse de Clèves est un classique de la littérature française dans laquelle il est loisible de se (re)plonger ne serait-ce que pour en apprécier l'intemporelle subtilité.

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La Princesse de Clèves (IV Partie)

Quand elle commença d'avoir la force de l'envisager, et qu'elle vit quel mari elle avait perdu, (...)______ qu'elle eut pour elle−même et pour monsieur de Nemours ne se peut représenter.

l´haine
l'amour
l'horreur
l' honte

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