Avec un nom comme celui là,
les petits farceurs resteront ils dans les mémoires. J'ai un doute.
Le titre en lui même est source de confusion. Les personnages principaux au nombre de deux, toujours des de quelque chose, ne sont pas de joyeux drilles mais c'est une allusion aux
illusions perdues de
De Balzac, encore un deux, je vous laisse chercher la citation.
Donc Paul et Henri, deux amis d'hypokhâgne, l'un se prenant pour un futur grand écrivain qu'il n'est pas et l'autre plus modeste quoique parisien, ces deux amis, qui le resteront du moins un peu, à la vie et à la mort et après puisque l'un trépassa et l'autre l'immortalisa, sont donc au centre de cette histoire de j'irai cracher dans la soupe.
J'exagère bien sûr, mais pour un écrivain amplement publié s'en prendre ainsi au monde de l'édition où l'impression donnée est qu'il n'y a que des pourris, des imbus de soi, des manipulateurs, des lettres on oublie il n'y a que l'argent qui compte, des assoiffés de pouvoir buvant jusqu'à plus soif et des pauvres types en rade qui se croient au centre du monde, tout cela est un peu fort de café.
Ah j'oubliais les hypocrites qui déblatèrent dans votre dos, les coureurs de prix, des mourants ne mourant pas et les lecteurs qui paient la note sans l'ombre d'un pourboire.
Donc les farceurs est un livre au demeurant bien écrit. Bien construit. Les personnages imbus d'égoïsme ne sont guère sympathiques sauf lorsque frisant le suicide on compatit car comment faire autrement.
J'oubliais.
Paul à défaut de succès devient le nègre d'un négrier. Henri plus en phase avec lui même et ses idées végète comme il le peut.
Rattrapé par ses leurres, Paul ne voit plus sens à sa vie, tandis qu'Henri essaie de lui en trouver tout de même un, de sens à la vie de Paul tout en en donnant un à la sienne.
Regret.
Les premières années d'amitié trop peu développées.
Les femmes et les élans amoureux. Y'en n'a pas.
Où veut en venir Louis-Henri de la Rochefoucault. Je ne vois pas trop.
Quatrième de couverture. Merci pour l'absence de phrases chantournées et racoleuses, je lis, dans un Paris dont la cruauté pousse à la mélancolie ou au détachement, même l'amitié est mise à l'épreuve ; tout autant que l'amour, dernier carrefour des illusions.
Pas très optimiste le de la Rochefoucault.
Les farceurs. Description d'un microcosme pas très reluisant, un tantinet méprisant et dont il faudrait aussi regarder ailleurs.
Question, est ce vraiment comme cela ou y a t il de l'exagération dans l'air.
Le dernier Goncourt d'un de de si ce n'est le premier était de de Mandiargues. Mais précision d'Henri, noblesse d'empire.
La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer. Il me disait surtout de ne pas m'inquiéter pour lui.
Commentaire. C'est justement là où il faut s'inquiéter.
PS critique faite sur le même ton que celui du livre. Paul étant un plagiat farceur.