Lu en 2020. C'était mon premier livre de l'auteure québécoise aux multiples récompenses littéraires. Un roman d'apprentissage plutôt dense (540 pages), profondément incarné et psychologique, souvent émouvant mais également éprouvant.
Un récit sur l'adolescence, le traumatisme, le chantage affectif, l'abandon, la culpabilité et l'autodestruction.
Annabelle est une naufragée de 13 ans, victime et otage d'un divorce douloureux, fragile et attach(i)ante, à la fois en demande d'attention et en quête d'émancipation... Une écriture précise, incisive, clairvoyante. Un vocabulaire également irrésistible, avec cet accent qui chantait perpétuellement dans ma tête.