Dans un monde qui veut encadrer l'amour dans des règles bien précises, la passion s'inscrit toujours comme une transgression, un éclatement, une rupture. Un roman où M. Laberge rend un hommage à sa ville natale, Québec.
Une première partie avec un dénouement très, très lent où l'auteure met en place le partage de François entre sa femme et sa maîtresse qu'il finira par avoir. Même si son ami et collègue Jacques se permet des aventures avec les étudiantes, François a su résister jusqu'à l'arrivée de Anne. Il lutte bien longtemps avant de céder et
Marie Laberge étire un peu ce freinage vers la passion... La deuxième partie est beaucoup plus intéressante et palpitante parce qu'Élisabeth, la femme de François, découvre son mari sous un autre angle. L'homme qu'elle a aimé lui a caché bien des choses et on sent bien la férocité des émotions lorsqu'elle prend connaissance de cette trahison. Dommage que le "bon
Marie Laberge" n'arrive qu'à plus de deux cents pages, ce qui en fait un roman sur l'infidélité et ses tiraillements... juste correct!