Je ne prétendrai pas être un inconditionnel de l'auteur mais j'avais beaucoup apprécié "
Le baiser du dragon" ... il y a quelques années déjà.
Je n'en dirai pas autant de cet "Éléphant bleu".
La première partie, où l'on goûte un peu de la Thaïlande des années 70, démarre plutôt bien. Mais les aventures de Sirikit s'affadissent en tournant school story lorsqu'elle arrive en Suisse.
La suite des pérégrinations londoniennes de la princesse thaï à la recherche de son père biologique se résume à une succession de clichés laborieusement pimentés d'anecdotes mêlant quelques célébrités du rock et de la politique.
On a droit à la gentille et fofolle copine travesti et à quelques scènes légèrement trash façon
Catherine Millet, puis on vire Collection Arlequin avec le père diplomate à Rio et, cerise sur le gâteau, la romance avec l'artiste maudit, quarantenaire et alcoolique.
Soucieux de ne pas spoiler comme ils disent, je suis resté succinct quant à la fatalité qui semble avoir frappé ce pauvre type.
Déçu par ce livre mais je reviendrai vers
Ysabelle Lacamp, j'avais beaucoup aimé l'écouter, interviewée par
Bernard Pivot, jadis.