Le carnet rouge

C'est par hasard, que je suis tombée sur cet album, consacré à la jeunesse de William Morris.
Ayant été voir une exposition – magnifique - consacrée aux oeuvres de cet artiste, c'est tout naturellement que je suis repartie avec cet ouvrage.
Les dessins et les tonalités sont superbes et l'histoire de ce petit garçon qui a une vie tristounette et qui se découvre une passion pour la nature et le dessin est très touchante.
Benjamin Lacombe est ici narrateur tandis que Agata Kawa est illustratrice. Je ne peux m'empêcher de revenir sur les dessins, où on ne peut que passer du temps à les regarder et à les scruter tant la finesse et la délicatesse y sont présentes.
Même si vous ne connaissez pas William Morris, je vous conseille cet ouvrage qui est un petit bijou.

J'ai lu le Carnet rouge raconté par Benjamin Lacombe, illustré par Agatha Kawa et publié aux éditions Seuil Jeunesse.

Dans ce roman graphique, on découvre l'enfance romancée de William Morris, père fondateur du design moderne : dessinateur, peintre, architecte, poète, romancier, traducteur, éditeur, professeur et fondateur d'importants ateliers, à l'origine d'arts décoratifs pour tous en s'inspirant de la nature et conçu sur le mode artisanal. Il a souhaité travailler l'esthétique du moindre objet susceptible de beauté artistique afin que tous, et non plus une élite fortunée, puissent bénéficier du plaisir de leur usage. Il est devenu l'initiateur du mouvement des arts décoratifs et artisanat d'art et inspirera l'Art Nouveau.
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Superbe collaboration entre Benjamin Lacombe et Agata Kawa donnant lieu à cette petite merveille de livre illustré.
L'histoire de William Morris se déguste au fil des pages et des illustrations qui fonctionnent parfaitement ensemble, s'enrichissant même l'un l'autre.
Le travail de illustratrice semble s'y méprendre avec celui de Benjamin Lacombe. Elles sont riches aussi bien en détails comme en couleurs et agrémentées de petites phrases telle une poésie qui vous donne encore plus envie de les observer et de les décortiquer pour être sûr de bien trouver toutes les petites annotations cachées.
Le texte de Lacombe est très simple et accessible un public très varié. Il nous fait part d'une petite partie de la vie de William Ritter, celle de la découverte de sa future passion de manière très agréable.
Je suis vraiment très heureuse d'avoir découvert ce petit travail collaboratif entre Benjamin Lacombe et Agata Kawa qui rejoindra sans problème ma petite collection de livres illustrés.

A la mort de son père William est envoyé en pensionnat. Très vite, il devient la vedette car il crée des divertissements pour amuser ses camarades, leur raconte des histoires qu'il invente… Mais il n'a pas vraiment d'ami. Rêveur, il écrit des histoires et les illustre dans son carnet rouge s'inventant un monde imaginaire où il aime se réfugier. Et ce même pendant les cours. Cela ne plait pas forcément aux enseignants…

Cet album rend hommage à William Morris, écrivain, poète, peintre, dessinateur et imprimeur qui vécut en Angleterre au 19e siècle. Il faisait partie du mouvement Arts and Crafts et réalise des papiers peints, des textiles ou des vitraux. le carnet rouge retrace l'enfance de ce génie mais le portrait est purement imaginaire.

L'histoire scénarisée par Benjamin Lacombe et illustrée par Agata Kawa donne lieu à un magnifique album dont la lecture est agréable et donne envie d'en savoir plus sur William Morris. Les dessins sont emplis de poésie et le lien entre eux et les textes crée une atmosphère délicate et tendre. Il y a moult détails à observer et des trouvailles originales. On plonge de plein pieds dans l'art décoratif avec ravissement.

J'espère que les adolescents y prendront du plaisir autant quand j'en ai eu.

Une délicieuse découverte de cet album au format allongé si délicatement illustré par Agata Kawa et raconté par Benjamin Lacombe. On y découvre William Morris à l'adolescence, garçon rêveur et pourtant très chaleureux, charismatique pour ses camarades. Les vers entrelacés aux dessins, s'y confondent et sont sublimés. Un ouvrage à la portée des enfants qui ouvre en grand le chemin de la douce poésie d'un artiste que je vais m'empresser d'aller découvrir plus avant.

Entre le roman jeunesse et l'album illustré, l'ouvrage raconte les premières années de William Morris (créateurs pluridisciplinaire de génie, fondateur du design moderne, entre autres). Les illustrations, relativement traditionnelles, font écho à l'Art Nouveau et sont en totale harmonie avec l'histoire de W. Morris. Les dessins sont riches et variés, le trait est fin et maîtrisé. le texte est bien écrit et poétique. L'ensemble est beau et intelligent : j'ai vraiment beaucoup aimé !

Encore une ! Une magnifique oeuvre de Benjamin Lacombe. J'ai totalement adhéré à l'histoire qui est mignonne au possible, j'ai eu beaucoup de peine pour William et sa solitude surtout. Et le talent d'Agata Kawa est juste incroyable. J'ai trouvé une telle beauté dans ses dessins, qui complètent d'ailleurs très bien l'oeuvre.

Jolies illustrations, douces, colorées. On est très loin des illustrations qu'auraient pu nous offrir Lacombe, qui se positionne dans cet album comme auteur et non pas illustrateur, mais finalement, ça change, et ça donne un nouveau regard aux choses. On a un univers moins sombre, plus onirique, avec des dessins qui correspondent finalement sans doute mieux au texte et à l'histoire - toute en simplicité - qui appelle à la créativité et à l'imagination, de façon poétique.

Une histoire peut-être trop courte qui aurait pu être développée davantage mais qui dit ce qu'elle a à dire sans s'attarder dans le superflu, avec un thème intéressant et exploité correctement. Une jolie plume efficace et sobre, qui se marie bien avec le reste de l'album.

Ce livre est juste magnifique. L'histoire, très poétique, contemplative, est servie par les merveilleuses illustrations d'Agata Kawa.

Un petit album jeunesse qui se lit très rapidement, mais je me suis un peu ennuyée. Je n'ai pas retrouvé ce qui m'avait enchanté dans les autres albums de Benjamin Lacombe. L'histoire ne m'a pas forcément touché, et William m'a laissé assez de marbre. Les illustrations restent par contre superbes.
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