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Citations sur Les Poupées (90)

Je vivais comme si je n’avais attendu que cela : me prélasser sous le soleil de Provence, me rapprocher de l’essentiel. Ma vraie vie débutait maintenant et ici. J’esquissai un léger sourire.
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C’était une brave femme. Elle ne méritait pas que je l’abreuve de balivernes. Aussi avais-je décidé de mettre un terme à la séance, consciente que je perdrais probablement une cliente. Mais il y avait des limites. J’en avais fini avec Mme Lusieux. Adieu, Liliane.
Je me souvenais parfaitement de sa première visite. Je lui avais donné des détails sur son existence, comme je le faisais pour tous mes clients. Il m’avait fallu un peu de temps pour comprendre qu’elle n’en avait cure. Elle n’était pas venue pour elle-même. Son propre destin ne l’intéressait guère. Je ne sais pas pour quelles raisons elle avait ainsi louvoyé. Par timidité ? Par crainte d’un refus ? Ou que j’en sois incapable ?
Elle avait fini par me demander d’une voix de petite fille :
– Est-il vrai que vous pouvez parler aux personnes disparues ?
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Cette affaire, c’est une grenade dégoupillée. Elle peut nous péter au visage à tout moment. Tu sais comment ça va se passer : dans moins d’une heure, les médias vont débarquer ici, tout le pays va se passionner pour ce drame. Chacun va y aller de sa théorie. Des dizaines de milliers de crétins vont se déchaîner sur les réseaux sociaux et s’improviser enquêteurs.
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Dès qu’on lui avait téléphoné pour lui décrire la scène de crime, il avait aussitôt compris qu’il ne devait pas déléguer. Pas une affaire comme celle-ci. Il avait sauté dans sa voiture et, toutes affaires cessantes, avait rejoint les équipes déjà présentes sur les lieux.
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Vous êtes convaincue qu’un destin plus grand vous attend. Mais vous avez peur de vous lancer. Vous redoutez l’échec. Vous aviez imaginé un projet personnel, peut-être en lien avec l’art. Mais vous n’avez jamais été plus loin. Vous le regrettez parfois. D’ailleurs, vous vous en voulez de ne pas avoir davantage d’ambition. Vous avez appris à vous contenter de ce que vous avez, mais au fond de vous, il y a quelque chose d’insatisfait, d’inassouvi.
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C’est plein de charme. Je comprends que vous ayez été séduite. Il y a un peu de travaux, mais ce n’est pas gênant. Non, le vrai souci, c’est l’argent. C’est au-dessus de vos moyens. Votre salaire ne suffit pas, d’autant que votre apport est faible. Vous souhaitez demander une augmentation. Peut-être l’avez-vous déjà fait. Mais ça ne résoudra pas entièrement le problème.
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On ne se rend pas chez une voyante comme on va chez le coiffeur. Je remarquai cette façon un peu gauche de ne pas savoir comment se tenir, cette hésitation à me regarder dans les yeux. Et surtout, je décelai l’effort qu’elle devrait faire pour se confier à une inconnue et tout lui déballer. Quelle qu’en soit la raison, sa venue témoignait de sa faiblesse, et elle en était consciente. Elle se sentait incapable de faire un choix, de prendre une décision par elle-même. Elle s’en remettait aux astres, aux cartes, à la boule de cristal ou, dans mon cas, aux esprits.
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C’était une jeune femme plutôt jolie. Elle devait avoir mon âge. Peut-être un peu plus jeune. Ses cheveux longs et frisés tombaient sur ses épaules dénudées qu’une robe rouge mettait en valeur. Un décolleté discret. Peu de bijoux, des breloques sans intérêt.
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Il consultait à présent plusieurs documents avant d’en tirer une feuille qu’il parcourut en prenant son temps. C’était du théâtre, car il était évident qu’il en connaissait le contenu par cœur. Le procédé était sans doute grossier, mais il commençait à fonctionner. Le silence se faisait pesant dans cette petite pièce lugubre.
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Un flic à l’ancienne, solide, droit. Un roc. Mieux, une statue. Il avait grimpé les échelons un à un et, malgré le grade qu’il avait désormais atteint, il continuait de mettre les mains dans le cambouis quand c’était nécessaire. Il n’en fallait pas davantage pour susciter l’admiration ou, au pire, le respect des hommes qu’il commandait. Il avait beau râler sans cesse, exiger l’impossible, pousser de mémorables gueulantes, rien ne semblait écorner sa popularité dans les services. Il lui arrivait d’en abuser.
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