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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Faut-il jeter tout Lamartine sous prétexte qu'il s'engonce bien souvent dans le vieux style barbant de la longue poésie classique ? Il faut élaguer, certes, mais le bébé, dans l'eau du bain, surnage parfois, quand le poète ne se prend pas trop pour un poète, quand il dit, tout simplement, que le temps passe, sans chichi. Certes, le temps qui passe, les morts qui ne reviendront pas plus que la passé, âge d'or que le vieillard en pleurs (factices ?) regrette, ça lasse vite, Lamartine étant, comme tous les poètes sans génie mais avec un vrai talent, forcé de ressasser toujours les mêmes rengaines.

Aurais-je du sélectionner un peu avant de me taper des heures de lecture souvent inattentives, bercées par le rythme tantôt monotono-pompier tantôt charmeur de serpent de l'alexandrin (trop) classique et (trop) régulier ? Non, il faut sucer l'os jusqu'à la moelle, parce que quand même, au détour d'un vers, d'une réflexion sur Dieu ou sur le passé, on se dit que c'est quand même bien beau, ce qu'il dit, soudain, notre Lamartine trop bavard.

Ce qui charme chez Lamartine, c'est la simplicité, celle de ces vers connus, qu'il serait bien d'apprendre par coeur même s'ils énoncent une banalité : "Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, / Hâtons-nous, jouissons ! / L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; / Il coule, et nous passons !" Ne dire rien tout en disant tout, n'est-ce pas là précisément ce que l'on attend de la poésie ? D'autres le feront mieux que Lamartine, mais parfois, chez lui, on sent l'envie de se taire, si nécessaire à la parole poétique.
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De beaux vers et une mélancolie magique.
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Je n'en connaissais que des extraits (j'aimais assez "L'Enthousiasme", par exemple, et, comme tout le monde "Le Lac") et j'avais du mal à comprendre que Lamartine soit aussi méconnu, décrié, après un succès aussi immense en son temps. En réalité, je crois qu'à haute dose, c'est-à-dire en lisant un recueil de ce genre par centaines de vers, il ne peut y avoir que saturation. Je nuance : les passages les plus indigestes furent les alexandrins, alors que les octosyllabes, mimant la prose, étaient plus légers. J'ai mieux aimé les passages plus autobiographiques, narrés, que les méditations à proprement parler, avec des élans métaphysiques trop lyriques et superlatifs. Des passages empreints de grâce, çà et là, dans "Prière" ou "Philosophie".
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