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4,01

sur 273 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En 1999, Caelum est prof de lettres, Maureen infirmière au lycée de Columbine - ah, l'auteur va sans doute évoquer le célèbre massacre, la quatrième de couverture vous dévoile comment dès les premiers mots, ne comptez pas sur moi pour spoiler. Ils ont la quarantaine, il en est à son troisième mariage, elle à son second, le couple a connu une crise suite à des écarts de madame. Ça semble aller mieux...

Dans ce livre vous trouverez tout, beaucoup de sujets rebattus et traités ici sans grande originalité. En vrac : malaise adolescent, grand huit conjugal, addiction (alcool, médicaments...), maltraitance sur enfants, inceste, secrets de famille, folklore kitsch de la jeunesse américaine (dont le côté hystérique me hérisse toujours le poil), importance de la religion aux Etats-Unis, traumatisme de la guerre (Corée, Irak, Sécession), syndrôme post-traumatique, psychothérapie, univers carcéral, Alzheimer, brouilles familiales, ouragan Katrina, homosexualité, ségrégation raciale, féminisme, mythologie antique, théorie du chaos, lettres et journal intime d'une ancêtre dans des cartons. N'en jetez plus. J'aurais pu trouver ça riche, mais non, l'assemblage m'a paru mal fichu, lourd, désagréable à lire - ah les passages sur le XIXe, quel ennui ! Je me suis perdue dans les générations sur la fin et je ne cherchais pas à creuser tant j'avais hâte d'en finir avec ce pavé de 800 pages.

Alors oui, c'est vrai, comme dans ce livre « La vie est désordonnée, violente, déroutante et pleine d'espoir. » (p. 742). Mais là, trop c'est trop. Enfin je ne sais pas, ça ne m'a pas convaincue. Je suis d'autant plus déçue que 'Le chant de Dolores' de cet auteur m'avait totalement séduite.

Point positif à l'issue de cette lecture : l'envie de voir le film "Bowling for Columbine" (Michael Moore, 2002) parce que le sujet des jeunes adultes rongés par la haine au point de tuer et se suicider est tristement d'actualité et pose forcément beaucoup de questions sur notre société.
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Triste paradoxe : alors que Wally Lamb se targue d'effleurer la grâce dans ce livre, il la transforme en une bouillie peu ragoûtante qui nous fera regretter le plus modeste et pourtant mieux réussi Chant de Dolorès.

Wally Lamb ne cache pas ses difficultés d'écriture et il avoue dans la postface qu'il a eu « un mal fou à écrire cette histoire » parce qu'il se trouvait « en panne d'inspiration ». Mais puisqu'il faut céder à la pression éditoriale…Wally Lamb conclut de manière pataude et achève son laïus ennuyé comme si on l'avait forcé à retrouver les bancs de l'école primaire : « j'espère que le livre met en avant la notion que le pouvoir doit être utilisé d'une façon responsable et miséricordieuse, et que nous sommes tous responsables les uns des autres ».

D'ailleurs, les réflexions ne sont pas d'un niveau supérieur et ses personnages principaux, la quarantaine largement dépassée, s'indignent hypocritement :


« Parce que si un Seigneur miséricordieux doublé d'un Grand Marionnettiste tirait les ficelles, comment se fait-il que ma femme ait dû se recroqueviller dans un placard sombre, entendre la fusillade, et y survivre pour ne plus être que l'ombre amère, égocentrique d'elle-même ? »


Et puis aussi :


« Tu peux peut-être m'expliquer. Pourquoi faut-il que les gens qui n'en peuvent plus s'emparent d'armes à feu et choisissent de finir en beauté ? En détruisant la vie d'autrui en même temps que la leur ? »


Wally Lamb s'essaie à la critique politique mais on sent bien que ce n'est pas son domaine de prédilection. Qui l'a donc forcé à s'engager dans cette impasse littéraire ? Il en résulte un gros papier pataud et inauthentique dans lequel on peinera à retrouver l'âme simple et touchante du Wally Lamb écrivant le Chant de Dolorès.
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Après la tuerie de Colombine, un couple voit sa relation s'effondrer. Elle a vécu le drame, lui pas. Lui déménage à la campagne pour la mettre à l'abri de la violence des villes américaines, perd son travail et renoue avec l'histoire –complexe et sans grand intérêt- de sa famille, marquée par des femmes volontaires et engagées. Elle fait une dépression nerveuse, puis écrase un jeune homme dans un accident de voiture, elle est emprisonnée dans la prison pour femmes fondée par l'aïeule de son mari et meurt d'une rupture d'anévrisme. Une élève un peu border line qui a elle aussi échappé au massacre de Colombine et s'est attachée au couple semble apporter une promesse de rédemption…
Bref un mélo, assez bien construit avant et pendant la tuerie, mais qui se délite dans un « après-la- catastrophe » que l'auteur n'arrive ni à gérer ni à conduire, qui se noie dans le préchi-précha et achève de se dissoudre dans une religiosité pesante (le titre américain est « le jour où j'ai cru » !!!). Peu convaincant.
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Un très beau roman, même s'il est un peu long, qui se lit comme une saga. L'histoire d'une famille américaine étalée sur plusieurs générations, et l'histoire de l'amérique après Columbine, le 11 septembre, la guerre en Irak etc..... Les personnages sont denses, attachants et le sujet, passionnant, est servi par très belle une écriture. A lire impérativement.
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Long, long, long... Trop d'intrigues, trop de personnages auquel je ne me suis pas attachée du tout... le côté fresque familiale et historique d'accord, mais que tout ceci ait un sens. Très déçue. Il m'est tombé des mains plusieurs fois et je suis contente de l'avoir terminé.
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