Dès le début du livre, le gouvernement découvre un nouveau virus mortel extrêmement contagieux. Après de longues et fastidieuses recherches, on découvre que 57 adolescents ont des chances d'être porteurs sains de ce virus dormant qui se déclenche dès que la température extérieure atteint les 45°C ! S'ensuit alors une véritable traque menée par les autorités sanitaires afin de tous les trouver et les isoler le plus rapidement possible (et au grand frais… !) le temps de trouver un antidote.
Malheureusement, deux d'entre eux ont réussi à passer entre les mailles du filet ! Virgil et Sia étaient dans une ambulance qui les conduisait au plus vite à l'hôpital lorsqu'ils eurent un accident, ce qui leur permis de s'enfuir. Une course poursuite s'engage alors afin de les retrouver, ou plutôt une double course poursuite, car, parallèlement, les résultats des analyses ont dévoilé que les adolescents ont tous un point en commun qui est la clé de tout et est indispensable pour neutraliser le virus… Parviendront-ils à mettre la main sur l'introuvable ?
J'ai trouvé ce livre très bien écrit et émouvant.
Virus 57 est un roman qui allie action, rebondissement et suspense pour donner un résultat merveilleux.
Au début du roman, on change de personnages et d'environnement à chaque chapitre, pour ensuite se focaliser et ne naviguer plus qu'entre quatre ou cinq personnes ou groupes de personnes essentielles à l'histoire. Elles ont toutes le même problème… mais ne le regardent pas sous le même angle !
Virgil et Sia, les adolescents en fuite; un nain nommé Tommy Bannister, agent du CDC (autorité sanitaire) ; Carl, un ancien flic ; Candice, une jeune flic et protégée de Carl ; et enfin Gary Zaboly, ancien médecin homosexuel qui s'est littéralement effacé de la surface de la planète après le meurtre de son conjoint. Ils sont tous liés pour le meilleur ou pour le pire, dans cette lutte qui semble sans fin.
On s'attache rapidement aux personnages qui ont chacun leur propre personnalité et leur propre façon de penser et d'agir. On s'amuse de la paranoïa de Virgil, du professionnalisme de Tommy Bannister, de la méfiance de Gary Zaboly et surtout des catastrophes que ces défauts engendrent. On suit les enquêtes avec délice et voracité : dès qu'on a fini un chapitre, on ressent un besoin irrésistible d'en dévorer un autre pour connaître la suite !
Pour finir, j'ai trouvé la fin à la fois triste et heureuse (curieux mélange !), on a envie de pleurer et de sourire en même temps. Pourquoi ? Vous le saurez en lisant ce livre !
Je conseille ce roman à ceux/celles qui aiment les enquêtes et le suspense qui va avec.