Stephanie a de la chance : son mari Patrick est beau ('profil grec', comme j'aime).
Il « n'est pas cupide, ni égoïste. Il n'est pas impulsif non plus. C'est un homme bon, patient, généreux. » En plus il est co-dirigeant d'un cabinet d'architecture florissant.
Sauf qu'il lui a fabriqué des jumelles, certes très mignonnes, mais qui ne font toujours pas leurs nuits à quatre mois et pleurent beaucoup, sous l'effet de 'coliques nocturnes'.
"Ça va passer", assure la pédiatre.
Mais Stephanie est épuisée, s'étiole, avance au radar.
Le coup de grâce survient avec l'apparition d'une ancienne connaissance de Patrick, qui a des histoires à raconter et des choses à demander. Sa présence tourne au harcèlement et perturbe tout l'entourage.
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Je vais arrêter les thrillers conjugaux, c'est toujours pareil. Et quand c'est différent - il faut bien surprendre le lecteur - ça peut être complètement raté. Même si la (triple) fatigue maternelle & conjugale de Stephanie est crispante, on tient bon, et comme dans tous les romans de ce style, on doute de chacun (cf. '
Les Apparences', de
G. Flynn), s'attendant à être surpris jusqu'à la fin ; pas de problème, c'est le jeu.
Mais quand l'intrigue est aussi invraisemblable, l'impression de f*utage de gu3ule peut agacer.
Quel mec irait s'encombrer de femmes enceintes, puis de jumelles suite à ces "secondes noces", pour décrocher le jackpot ?... D'autant que neuf ans après son premier 'coup', il ne semble pas avoir entamé le premier pactole. Autant épouser une vieille riche, non ?
Crédibilité zéro. Je blackliste l'auteure, dont j'avais plutôt apprécié '
Le couple d'à côté'. Et j'hésite à prêter ce thriller.
Le seul intérêt éventuel est le mystère de la fin.
Qui a enfin eu la peau de cette garce cupide ?