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Voici une saga régionale touchante, sur trois générations qui nous plonge au coeur de la Lorraine (chère à mon coeur), à la fin du XIX°siècle . J'y ai retrouvé mes origines ..
L'auteur donne un grand coup de chapeau à l'école laïque débutante et sa place cruciale à l'époque : le récit se situe entre 1873 et 1923......
Il analyse sans complaisance, avec justesse ,le conflit cruel et dévastateur de la Grande Guerre ainsi que ses suites douloureuses ......les tiraillements parfois violents après la loi de 1905....
Il décrit avec lucidité, sensibilité , l'émancipation de la femme et son courage aussi ,à travers le personnage à la fois humble et déterminé de Rose- Victoire qui épouse Aimé, cantonnier, alors qu'elle est la fille d'un bourgeois méprisant qui la rejette ....
Son fils Clément deviendra instituteur , grand défenseur de la laïcité .......je n'en dirai pas plus!
Un ouvrage simple et profond qui exalte les valeurs d'égalité, de fraternité et de laïcité , des personnages forts qui portent haut leurs valeurs à la fois humbles et progressistes, des gens du peuple "vrais ", éloquents ou taiseux , toujours dignes !
Un roman du terroir , authentique et chaleureux , une belle écriture enjouée et sensitive.
Roman lu d'une traite !
Le titre accrocheur attira ma curiosité !
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Gilles Laporte , nous offre une fois encore , une histoire pleine de vie , dans les espérances comme les désillusions , des personnages éloquents et une Lorraine aux paysages apaisants . Pour la seconde fois , un des romans de cet écrivain réussit à m'arracher quelques larmes ...
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Des fleurs à l'encre violette et une belle écriture à l'encre sensitive qui retrace la vie d'une famille sur 3 générations , de 1873 à 1923.Un roman qui rend hommage à l'émancipation de la femme, à son courage, à travers Rose-Victoire qui choisit de suivre l'ouvrier qu'elle aime, contre la volonté de son père, bourgeois méprisant et sans coeur . Roman qui fait aussi une large place à la naissance de l'école publique dont quelques esprits progressistes avaient déjà mesuré toute l'importance pour les plus humbles. La grande guerre y figure aussi en bonne place, analysée sans complaisance mais avec justesse, par le jeune instituteur Clément.
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Roman social qui nous dépeint la France des année 1870 jusqu'aux années 1920 avec pour clés la première guerre mondiale évidemment, la grippe espagnole, nouvelle calamité pour les générations des années 1900. La France de Jules Ferry envoie tout de même une petite lueur d'espoir dans cette société encore très socialement sclérosée mais où ont lieu des évolutions sociétales majeures.

Ce roman se laisse bien lire, il m'a rappelé ma grand-mère qui aimait lire ce type de littérature que je pourrais comparer à du Pagnol mais sans les grillons avec munster et brimbelles à la place. Au final c'est plutôt très agréable à lire et plutôt bien documenté.
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Belle histoire, bien écrite dans une nature vosgienne magnifique et une véritable profondeur de sentiments
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J'ai lu un grand nombre des romans de Gilles LAPORTE,appréciant particulièrement la belle plume de cet auteur et j'ai donc découvert avec grand plaisir, le premier tome d'une saga historique familiale : celle de la famille Delhuis.

L'auteur nous transporte dans un petit village des Vosges, fin du XIXème siècle et nous fait partager la vie de trois générations de cette famille. Nous faisons tout d'abord la connaissance de Justin et Hermance, les grands-parents puis de Rose-Victoire et Aimé et enfin de leurs enfants Victor et Clément.

Gilles LAPORTE rend hommage aux femmes et plus particulièrement à Rose-Victoire, jeune femme forte et courageuse, issue d'une famille de paysans aisés, qui contre la volonté de son père, épousera Aimé, un cantonnier et devra renoncer à son rêve : devenir institutrice pour exercer le métier d'éclusière.

L'auteur décrit parfaitement l'émancipation de la femme de cette époque ainsi que la naissance de l'école publique gratuite, la vie de gens simples, leurs sentiments (espérances et désillusions). Nous découvrons également Victor et Clément, deux frères aux personnalités et aux valeurs totalement opposées, le premier, méprisant et hautain marié à une aristocrate et le second, fils aimant et reconnaissant, Républicain fort attaché aux valeurs sociales....

L'écriture est claire et sensible. L'histoire est belle et bouleversante. Ce roman fort bien documenté tant sur le plan historique et culturel que régional nous fait traverser plusieurs périodes de notre histoire notamment les guerres (celle de 1873, puis celle de l'Indochine et la première guerre mondiale de 1914-1918, conflit cruel aux effets dévastateurs. Durant toutes ces années les personnages attachants de ce livre lutteront, à leur manière, pour la République.

J'ai beaucoup aimé ce très beau roman, simple et tendre et j'avoue avoir eu à plusieurs reprises les yeux humides.... Les descriptions précises et poétiques faites par l'auteur nous font également découvrir (ou redécouvrir pour ma part) avec ravissement, la beauté du paysage lorrain !

J'ai bien évidemment commencé la lecture du tome 2 « la clé aux âmes » dont je vous parlerai très prochainement. Si vous n'avez pas encore lu cette saga, je vous la recommande vivement et vous souhaite une bonne lecture !



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Ce roman m'a bouleversifiée ( oui, je sais, ce mot n'existe pas dans le dictionnaire ).
Il est très émouvant, surtout lorsqu'il relate la vie des " rescapés " des gaz lors de la guerre 14-18.
Une horreur ce que ces hommes ont subi et, par contrecoup (dégâts collatéraux ? C'est comme çà qu'on dit, maintenant, hein ? ) leurs familles.
Il est bon, de temps en temps d'avoir une petite piqure de rappel sur les horreurs de la guerre, qui, hélas, n'ont pas disparu dans le monde.
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Je remercie tout d'abord les éditions Terres de France et Babelio pour m'avoir fait participer à la masse critique du mois de janvier.

Tout d'abord le titre m'intriguait : « Des fleurs à l'encre violettes » je pensais qu'il y aurait une histoires d'écriture, de dessins ? Mais non, bien sûr on retrouve ce terme trois, quatre fois dans le livre, mais il ne fait appelle qu'à un seul des personnages. Car il y en a plusieurs, et oui ! En fait toute une famille qui s'étend des arrières grands-parents à l'arrière petit-fils, et non pas juste les deux frères Victor et Clément, Victor qui, lui, est très absent de cette saga, même si c'est un personnage far de l'histoire. En lisant la quatrième de couverture on s'attend à une autre histoire, similaire, mais différente de celle-ci.
Dès le début du livre, j'ai vraiment pu être plongée en plein dans la fin XIXe siècle. Avec leur façon de vivre, leur façon de se tenir, de parler et le fait qu'à l'époque on ne montrait pas ses sentiments envers ses enfants… Surtout le premier couple, Hermance et Justin : le vieux couple. Justin paraît froid et grognon, mais je me suis attachée à lui, car on découvre ses faiblesses, et on sait pourquoi il a ce comportement. Hermance quant à elle est une belle-mère et grand-mère sympathique. Rose-Victoire, qui devrait être le personnage principal, ne m'a pas plus touché que ça, ni ses rapports avec sa famille et surtout avec son père. Clément, lui, le petit-fils, est attachant, Victor, son frère, même si on ne le voit pas souvent est tout l'opposé. le personnage qui m'a le plus touché c'est celui d'oncle Ernest. Voir son malheur, perdre sa ferme et sa femme dans la catastrophe de Bouzey ( fait historique) m'a vraiment fait mal au coeur. Cette rupture de digue qui a engloutie plusieurs villages, je n'en avais jamais entendu parler, mais je pense qu'elle reste gravée dans la mémoire des Vosgiens, quelle horreur et quelle injustice, quand les coupables sont acquittés !
Récit de la catastrophe dans l'Est Républicain de 1895 : Un lac rompt ses digues, 43 morts.
Samedi matin : le Lac de Bouzey a crevé aujourd'hui à 5 heures du matin. Les eaux se précipitent dans la vallée, inondant tout, ravageant les villages et les campagnes, les communications sont rompues. A Darnieulles le village est envahi, la gare située sur un terrain élevé à 2,20 m d'eau le soir. le spectacle est lamentable. Les maisons sont rasées. L'on aperçoit de tous côtés des cadavres d'hommes, de femmes et d'enfants. Sur une longueur de 20 km, tout est détruit. Sept millions de mètres cubes d'eau se sont rué d'une hauteur de huit mètres sur le village de Bouzey… »

Un des sujets principal est également la place de l'enseignement laïc, dans ce livre. Je ne savais pas qu'à l'époque beaucoup de personnes pouvaient être monarchiste, et que l'école laïc et gratuite était une hérésie, je pensais que tout le monde était pour. Heureusement qu'il n'y a pas eu de retour en arrière
Une saga familiale fort sympathique, qui se lit d'une traite.

Lien : http://libre-de-lire.cowblog..
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L'histoire se passe en Lorraine de 1873 à 1923 et nous fait partager la vie de trois générations. C'est ce qu'on pourrait appeler un roman de pays, avec des gens vrais, leur vie quotidienne d'ouvriers, de paysans, de cantonniers, d'instituteurs. Ce sont les joies et les peines mélangées, les guerres, celle de 1870 par laquelle la Prusse arracha l'Alsace et une partie de la Lorraine à la France; celle des colonies avec le Tonkin (Indochine) puis la terrible guerre de 1914-1918.
Si l'auteur parle bien du peuple, il est plus tranché lorsqu'il aborde les nantis, qu'ils soient bourgeois pressés de s'enrichir, nobles rêvant d'un retour de la royauté ou gens d'Eglise s'élevant contre la laïcité. On voit très vite le parti-pris de l'auteur sans que cela ne tourne à la diatribe.
C'est un livre d'idéal porté par cette phrase de Victor Hugo mise en exergue par l'auteur:"Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne"
L'écriture est claire avec des mots justes. On voit l'éclusière, on s'imagine le Tusse.
Cela se lit comme le cours de la Moselle ou l'eau domptée du canal de l'Est.
C'est beau.
Un bémol: certaines descriptions (politiques ou autres) ralentissent l'histoire sans y apporter grand-chose.
Une petite question aussi: le nom de Delhuis est-il un clin d'oeil à celui de Laporte?
Et pour terminer, une requête à Monsieur Gilles Laporte: écrivez-nous la suite, s'il-vous-plaît. On voudrait suivre encore Mathilde, Petit Jean, l'Aimé et Rose-Victoire. Ils nous ont touchés et font partie de nos amis de coeur.
A lire donc ou plutôt à dévorer.
Merci à Masse Critique de m'avoir permis cette belle découverte.
Lien : http://monique.leonard@hotma..
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Un roman très militant, plus que les précédents, ai-je trouvé. On retrouve cette IIIème République et ses profondes dissensions idéologiques, comme un miroir de notre France actuelle. Peut-être un peu trop manichéen malgré tout, mais on s'attache aux personnages, on revit les moments forts de la petite et de la grande histoire, tout ce qui faisait la vie du peuple dans les Vosges à cette époque.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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