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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les larmes de la déesse Maorie est le troisième tome de la trilogie Kauri. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les tomes précédents car chacun d'entre eux concerne une génération différente.


Dans cet opus, il s'agit d'Antamarie et de son amie Roberta. Kevin, l'oncle d'Atamarie, est un personnage central de l'histoire. J'ai un gros faible pour ce tome. En effet, je me suis passionnée pour les intrigues amoureuses de Kevin. Ce sont elles qui vont diriger sa vie, allant même jusqu'à le faire s'engager dans la guerre des Boers, en Afrique du Sud.


J'ai beaucoup aimé l'ambivalence de Kevin : tour à tour séducteur, puis aimant, mais aussi apportant une touche d'humanité dans cette guerre menée par les Britanniques. Il n'a pas toujours un comportement de gentleman mais pourtant, je ne lui en ai jamais voulu longtemps.


Le rythme de Les larmes de la déesse Maorie est très soutenu. Il s'étend sur la période de 1899 à 1904. Il dépeint la guerre et décrit les croyances des habitants d'Afrique du Sud. J'ai trouvé ce récit captivant et passionnant. Je n'avais aucune connaissance sur ce sujet et le thème de l'esclavage y est traité de manière subtile. Il montre aussi que dans toutes les guerres, les femmes sont en première ligne. Il décrit de quelle manière, les envahisseurs se pensent légitimes et que toutes les parties prenantes au combat pensent leur cause juste. Il s'agit d'une guerre entre l'armée britannique et les colons néerlandais, les Boers, et au milieu, se trouvent les esclavages noirs. Sarah Lark ...



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Superbe fin pour cette trilogie qui nous a plongé dans l'histoire maorie pendant plus de 2000 pages.

Les personnages principaux de ce troisième tome sont les petits enfants de Lizzie et Michael, à l'aube de l'âge adulte. Comme à chaque fois, c'est un plaisir de s'immiscer dans ces familles d'origine anglaise, installées en Nouvelle-Zélande depuis presque 60 ans.
Cette fois, toute une partie du récit nous emmène en Afrique du Sud pendant la seconde guerre des Boers alors que du côté de l'Océanie on se frotte aux débuts de l'aviation.

Le fond historique est parfaitement intégré à l'intrigue et particulièrement bien documenté. Sarah Lark fait à nouveau la part belle aux femmes en permettant à Atamarie d'être la première femme admise à l'université pour suivre des cours d'ingénieur. L'autrice s'est également risquée, avec beaucoup de succès, à intégrer un personnage réel pour lui confier un rôle d'importance, le sien: Richard Pearse, pionnier méconnu de l'aviation qui aurait bien pu voler avant les célèbres frères Wright. Bien que son nom ait été donné à l'aéroport de Timaru, la raison pour laquelle il n'a pas accédé à la notoriété mondiale reste un mystère.

Je termine donc ici une saga magnifique, traversée par un superbe souffle romanesque, portée par des très beaux personnages et une plume hyper agréable. Je vais de ce pas me plonger dans la bibliographie de l'autrice.
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Troisième et dernier tome de la deuxième saga néo-zélandaise de Sarah Lark, Les larmes de la déesse maorie sonne comme un adieu. Un adieu à ce pays, à cette époque révolue de la deuxième moitié du 19e siècle, de ces femmes de caractère, de ces générations qui se succèdent et se construisent dans la résistance. Je l'attendais depuis des semaines et je m'y suis plongée avec cette impression de rentrer chez moi. Ce confort, cette sécurité de retrouver les miens. Cette chaleur et ce cocon que seule la famille et les amis proches procurent. Lizzie, Michael, Atamarie, Katheleen font désormais partie de mon histoire. Ce fût un régal de partager encore un peu de leur existence mais quel arrachement de les quitter à jamais…
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Et voilà le dernier tome qui clôture la belle trilogie de Sarah Lark qui aura su, jusqu'au bout nous offrir un magnifique récit de qualité.



J'ai été heureuse de retrouver tous les personnages qui ont fait vivre ce récit, qui ont vécu des aventures très intenses, au fil de cette saga. Nous avons traversé beaucoup de pays, notamment la Nouvelle-Zélande que j'ai apprécié pour ces paysages idylliques.



J'ai apprécié qu'une partie du récit se passe en Afrique du Sud, lors de la guerre des Boers, ce qui m'a permis de découvrir ce lieu d'une part mais d'autre part de connaître la partie historique qui m'étais inconnue jusqu'alors.



Dans ce dernier opus, on va suivre Atamarie qui est une jeune étudiante maorienne qui est passionnée par les sciences et les prémisses de l'aviation. Kevin est un jeune médecin néo-zélandais très engagé qui est là, en soutien pour l'armée britannique dans la guerre qu'elle mène contre les colons néerlandais.



Kevin est un personnage fort intéressant qui mène une vie tambour battante qui va vous fasciner bien plus que la vie d'Atamarie qui va vous sembler plate à côté. A travers Kevin, on va suivre les combats que mènent les armées, on va voir du paysage qui va littéralement nous donner envie de prendre un billet d'avion pour aller voir ses paysages de nos propres yeux mais il n'y a pas que ça car il va nous montrer la vie que mène un soldat et les civils dans les camps de réfugiés, ce n'est pas facile mais tellement vrai.



J'ai énormément aimé ma lecture que ce soit de ce livre ou des deux premiers opus. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, j'ai lu ce mastodonte sur deux jours parce que oui, c'est un pavé mais un pavé digne de ce nom, qui clôture parfaitement cette série.



J'ai également apprécié le fait que l'auteur nous donne le point de vue de plusieurs de ses personnages, c'est un plus indéniable surtout dans ce genre de récit qui allie beaucoup de personnages et où les sentiments et émotions sont forts.



La plume de l'auteur est très agréable à lire, elle est fluide, sensible, émotive. N'ayez pas peur du nombre de pages que comportent ces livres, elles se dégustent comme du petit lait, vous en redemanderez à chaque fois ! L'auteur est très doué dans les descriptions, pour nous créer des personnages hauts en couleurs que l'on apprécie énormément, pour lesquels on s'attache facilement.



Il n'y a pas besoin d'avoir lu les deux premiers tome pour pouvoir lire celui-ci mais c'est quand même plus plaisant de lire la saga entière. Voici mon avis sur le premier tome : https://leslecturesdeladiablotine.blogspot.com/2017/07/les-rives-de-la-terre-lointaine-de.html Et mon avis sur le second tome : https://leslecturesdeladiablotine.blogspot.com/2018/06/a-lombre-de-larbre-kauri-de-sarah-lark.html dès fois que vous les ayez loupé.



Si vous ne connaissez pas encore cette trilogie, je ne peux que vous la recommander à la lecture, l'auteur a su rester constante dans son récit, dans sa façon d'écrire. Cette romance qui mêle aventure et passion vous offrira un dépaysement total que vous ne pourrez qu'apprécier !
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Si vous aimez les sagas familiales où les générations se suivent (et les secrets vont et viennent) alors vous êtes au bon endroit.
Je vous conseille cependant de commencer par le premier tome ( le Pays du Nuage Blanc) sinon vous allez rater une bonne partie des liens entre les personnages.

Dans ce roman en particulier l'histoire quitte en partie la Nouvelle Zélande pour s'aventurer en Afrique du Sud pendant la guerre des Boers. Les évènements se déroulent principalement avec la dernière génération des personnages de la série, mais l'on retrouve avec plaisir ceux du tome précédent qui n'ont pas fini leurs épreuves.
Le tout avec une plume fluide, agréable qui laisse les pages se tourner sans qu'on y trouve le temps long.

Pour en savoir plus => http://sentiersdelebora.fr/2020/08/18/les-larmes-de-la-deesse-maorie/
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Nouvelle-Zélande 1899, pour le dernier volet de cette saga, Sarah Lark nous enivre de parfum exotique et de liberté. Avec ces nombreux personnages, l'amour, les conflits, la passion ne sont jamais bien loin...

Avec "Les larmes de la déesse Maorie", nous embarquons pour un long et lointain voyage. Nous allons à la rencontre de personnages passionnés, mus par les difficultés.

Les femmes sont à l'honneur, elles ont du caractère et comptent bien sûr le faire savoir. Les paysages sont multiples, grandioses et o combien évadant. On se laisse surprendre par la tradition Maori que l'on effleure du coin de l'oeil.

L'écriture est fluide, animée, captivante. On parle de féminisme, de guerre, de racisme, de conflits amoureux. Avec Kévin, Atamarie, Vincent, Doortje, etc. Nous vivons intensément, traversons les tempêtes. On découvre des liens familiaux sous tension, des amours contrariés, des mentalités figées...

Au fil des épisodes, nous éprouvons et sommes piqués par de vives émotions. Et on a l'impression de vivre au coeur de cette époque tant le tableau est vivant et réaliste. Comme Atamarie, on s'enflamme pour les sciences, l'aéronautique, sans oublier la force, la conviction et les vertus des racines.

Si la romance est majeure et flamboyante dans les romans de Sarah Lark, on apprécie qu'il n'y ait pas que cela.

Parce que l'on est à chaque fois envahi, étourdi et durablement conquis !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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