« Dugain est un gros salopard. »
Cette phrase d'ouverture donne le ton pour une histoire construite sur la haine l'injustice. Entre l'amour de sa famille et celui de sa nation, entre la peur de mourir et celle de voir ses raisons de vivre s'éteindre, Paul recherche la lumière dans toute cette obscurité. Aveuglé dans celle-ci, il n'entrevoit malheureusement que la vengeance comme salut, une vengeance tournée vers son voisin qu'il soupçonne de collaboration avec l'ennemi.
En progressant dans le livre, le lecteur découvrira des faits de guerre surprenants sur l'occupation, concernant par exemple le travail forcé ou les peines encourues par ceux qui combattent l'armée allemande. L'auteure fait d'ailleurs un appréciab
le cadeau à ses lecteurs : à la fin de chaque chapitre parait un authentique document d'époque, comme une affiche de propagande, qui vient appuyer historiquement la fiction. Génial!
Toutefois, si j'ai aimé le cadre historique du roman, je n'ai pas accroché sur son narrateur et personnage principal, Paul. Malheureux, aigri, violent, je le trouvais lourd, difficile à supporter. Et cela prend du temps avant de saisir toutes les raisons de sa souffrance. Je comprends l'intention de l'auteure de montrer à quel point la guerre affecte négativement toute une population, mais, du coup, la lecture peut devenir épineuse. Cela m'aura pris deux tentatives pour terminer ce livre acheté il y a plus d'un an. Mais est-ce que je regrette aujourd'hui ce petit moment de lecture? Non…
parce que vous n'avez pas encore lu la surprise que nous réserve la fin, qui arrive alors que se préparait le plus laid!
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