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EAN : 9781607063230
128 pages
Image Comics (16/11/2010)
4/5   1 notes
Résumé :
Witness Savage Dragon's transition from menace to threat! This volume collects Savage Dragon's battle with Overlord's Dragon army for supremacy, a confrontation with Brawn, a skirmish with the Golden Age Daredevil, and a shocking slug-out with Detroit's Deadly Duo! It's the beginning of a bold new era for Savage Dragon - one in which the hero becomes the villain and the whole series is turned on its ear!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome contient les épisodes 157 à 162, parus en 2010. Il fait suite à Identity Crisis (épisodes 151 à 156).

Le tome s'ouvre sur une scène choc comme seul Larsen sait en créer. Savage Dragon vient de pulvériser la tête de Dark Dragon. Il est penché au dessus du cadavre en train de récupérer la bouillie de cervelle pour la manger (la seule méthode pour être sûr que ses pouvoirs de régénération ne le ramènent pas à la vie) devant Malcom (le fils de Savage). Cette scène ne se termine pas très bien pour Malcom. Lorsque Daredevil et Angel (la fille adoptive de Savage Dragon) arrivent sur place (après la bataille), ils découvrent une demi-douzaine de gugusses à l'apparence approchante de celle de Savage Dragon (ils ont bénéficié d'une transfusion de son sang). Flash Mercury vient en aide à Malcom. Overlord conclut un pacte d'entraide avec le Capitaine de police Stewart. Savage Dragon vole un objet à Vanguard. Il se met ensuite à accomplir ses préparatifs en vue d'un objectif indéterminé, avec le maximum de violence comme à son accoutumée.

Même si vous prenez le train en marche avec ce tome, vous ne serez pas complètement perdu car Erik Larsen a l'art et la manière de raconter une histoire rapide, brutale et intrigante tout en donnant les informations nécessaires pour comprendre qui est qui.

Le lecteur retrouve donc quelques uns des personnages propres à cette série tels qu'une courte apparition de Vanguard (l'extraterrestre chargé de surveiller la Terre), l'inénarrable Deadly Duo (Kid Avenger & KillKat) toujours aussi inefficace, Daredevil (Bart Hill, un superhéros du golden age tombé dans le domaine public), et Neutron Bob.

Erik Larsen s'en donne à coeur joie pour l'intrigue ; le lecteur retrouve son goût pour la violence et le grotesque. Coté violence, quand Savage Dragon frappe, ça fait très mal : le sang gicle, les têtes explosent, les torses sont transpercés, les yeux explosent, la tripaille se répand à l'air libre. Coté grotesque, Erik Larsen marie habilement la caricature dérivative des poncifs des comics, avec les idées plus grandes que nature de Jack Kirby. Il mélange sauvagement les exagérations idiotes des comics de superhéros avec l'imagination imposante du King. D'un coté le lecteur ne peut être que navré de constater la taille imposante de la poitrine d'Angel et les 2 ou 3 cases consacrées à sa petite culotte. de l'autre, il ne peut qu'être estomaqué de voir que Larsen est l'un des fils spirituel de Kirby, que ce soit un gant de puissance libérant de l'énergie, la carrure impossible de Savage Dragon avec un torse démesuré, la vision dantesque de la dimension X (version survitaminée de la zone négative des Fantastic Four), l'exosquelette pour exterminer Savage Dragon (tout droit inspiré par les Spider-slayer de la série Spider Man), l'hallucinante ironie prétentieuse de KillKat, etc.

Erik Larsen embrasse pleinement les clichés des histoires de superhéros pour mieux les détourner. Outre les éléments classiques Marvel évoqués ci-dessus, il s'amuse à se faire rencontrer 2 personnages 100% humains qui s'appellent Norman et Luthor et dont les apparences ne laissent pas de place au doute quant à leurs contreparties (Norman Osborn et Lex Luthor). Il y a également un propriétaire de journal irascible qui fait penser à J. Jonah Jameson, le Daredevil du Golden Age, etc. Ce parti pris se retrouve également dans son style graphique qui privilégie l'efficacité au détail ou à l'esthétisme. Larsen ne dessine pas pour faire joli, mais pour en jeter plein la figure. Il s'adresse donc plutôt à des adultes prêts à accepter des visages grossiers, des silhouettes parfois anatomiquement hasardeuses, pour se régaler de poses vives et rentre dedans, de brutalité bestiale, de destruction massive (un peu schématique), de héros ayant l'air d'abruti (Flash Mercury et son masque avec un nez en aiguille), et postures théâtrales. Il a abandonné son habitude de dessiner des pieds pointus, par contre il a adopté l'habitude Jack Kirby de dessiner des extrémités de doigts carrées.

Au final, ce tome de Savage Dragon procure un plaisir régressif de bastons brutales et de coups tordus destinés à des grands lecteurs de comics à qui il faut une dose corsée, tout en pastichant les superhéros traditionnels et leurs stéréotypes, mais en capturant un peu du sens du merveilleux de Jack Kirby. Erik Larsen est vraiment un auteur particulier capable de divertir des adultes blasés, avec un récit percutant qui ne perd pas son lecteur malgré le respect de la continuité interne de la série. le tome suivant est Emperor Dragon (épisodes 163 à 168).
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