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3,94

sur 115 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ma bonne résolution lecture de cette année, c'est de lire davantage de littérature de l'imaginaire, et pour cela, rien de tel que de la SF, qui reste mon genre de prédilection dans ce domaine. C'est en tout cas pleine de cette bonne résolution que j'ai décidé d'emprunter ce recueil de nouvelles à la médiathèque, notamment aussi parce que j'en avais lu quelques bons échos de ci de là.

Au rythme d'une nouvelle par jour, j'ai donc été accompagnée, pendant presque un mois, par Rich Larson, par sa capacité à pousser tous les travers de nos sociétés, de notre humanité, dans leurs retranchements, parfois les plus ridicules, le plus souvent les plus graves, afin de mettre en évidence, de dénoncer plus ou moins subtilement, selon les nouvelles, tous ces travers. Ainsi de l'importance donnée au virtuel ou à l'intelligence artificielle, de la non prise en compte suffisante du réchauffement climatique, pour ne citer que quelques exemples.

Rien de neuf finalement quant aux thématiques présentes, assez récurrentes en SF, mais j'ai trouvé qu'en contrepartie la plume de l'auteur apportait quelque chose de neuf, en ce qu'il arrivait à jouer facilement avec les tons, les registres, parfois dans une même nouvelle, et surtout qu'il parvenait, en quelques lignes, à nous transporter de plain-pied dans un univers potentiel, comme si cet univers prenait littéralement vie sous nos yeux, même dans les nouvelles très brèves. Où comment ce qui n'est que fiction nous paraît encore plus vraisemblable…

Je vais donc poursuivre ma découverte des oeuvres de Rich Larson, ayant beaucoup apprécié cette première lecture.
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Il y a un peu plus d'un an et demi, sortait au Bélial dans la collection Quarante-Deux, le recueil d'un auteur "inconnu" en France : Rich Larson. Né au Niger, il a vécu aux Etats-Unis, au Canada, en Espagne avant de s'établir à Prague. En une dizaine d'années il a publié un roman et plus de deux cents nouvelles. Ce jeune auteur (d'à peine trente ans), très prolifique, est considéré comme le nouveau prodige de la Science-Fiction anglo-saxone. On le compare souvent à Greg Egan dont il serait le digne héritier mais également à Ken Liu ou à Peter Watts (tous publiés dans cette même collection).

La Fabrique des Lendemains, le recueil dont il est question aujourd'hui, regroupe vingt-huit textes de l'auteur, des récits relativement courts, qui dépassent rarement la trentaine de pages et qui pour certains ne comprennent que deux ou trois feuillets.

Rich Larson est un pur auteur de Science Fiction, probablement un peu moins Hard-SF que Greg Egan. Il est le digne héritier du cyberpunk, nombre de ses récits sont ancrés dans un futur proche où la technologie omniprésente malmène les hommes. Transhumanisme et posthumanisme sont au coeur de la majorité des nouvelles du recueil, les Intelligences Artificielles ne sont jamais loin, avec souvent en trame de fond le post-apocalyptique. Ces textes sont très accessibles, malgré un verbiage technologique parfois abscons (encore une fois un grand bravo à Pierre-Paul Durastanti pour la traduction fluide et agréable !) mais l'écriture visuelle de l'auteur permet de s'immerger dans ce futur pas si éloigné du nôtre.

Entre ces textes très technologiques s'insèrent quelques pastiches d'humour, des textes complétement décalés comme Tu peux surveiller mes affaires ou En cas de désastre. L'auteur fait aussi preuve de beaucoup de poésie, c'est en cela qu'il se rapproche de Ken Liu avec comme par exemple Rentrer par tes propres moyens une nouvelle humaniste et mélancolique ou Il y avait des oliviers, un récit d'apprentissage post-apocalyptique de toute beauté.

Sur les vingt-huit textes sélectionnés, un petit tiers ne m'a pas convaincu soit je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir, soit je suis complétement passé à côté. Les autres textes sont à minima très bons, voire excellents. Je citerai Circuits où une IA fait preuve de solitude, de viande, de sel et d'étincelles, quand une chimpanzé a subi une augmentation de son intelligence se retrouve isolée de son espèce : bouleversant. Six mois d'océan traite de la dépossession (par location) de son corps et la récupération de celui-ci après l'usage qui en a été fait par un.e autre. Sans être novateur, ce récit est assez dérangeant. En règle générale, l'auteur est plus percutant dès qu'il y a des implants neur(on)aux et des transferts de personnalités, il fait mouche à chaque texte, maîtrisant son sujet et diversifiant les réflexions.

Pour conclure, La Fabrique des Lendemains permet de découvrir Rich Larson, un jeune auteur talentueux qui nous dépeint un avenir sombre où même les IA peuvent s'ennuyer, où les technologies sont omniprésentes pour le meilleur mais souvent pour le pire et où le concept d'humanité prend un sens bien différent.



Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Merci tout d'abord aux éditions le Bélial' et à Babelio pour l'envoi de cette belle anthologie. Il y a longtemps que je voulais me pencher de plus près sur le cas Rich Larson après avoir lu deux de ses nouvelles sur Tor.com dont la très bonne "Meat and Salt and Sparks", retrouvée dans La Fabrique des Lendemains. La couverture assez laide du recueil anglophone Tomorrow Factory me repoussait à chaque fois ; celle de Pascal Blanché est sublime et les traductions souvent excellentes de P-P Durastanti m'ont convaincu.

Le recueil est plus gros que 'l'original' anglais. Il faut dire que l'auteur est prolifique avec déjà plus de 200 nouvelles et un roman à son actif, ainsi que divers recueils de poésie : pas mal pour un vingtenaire. Nos anthologistes ont fait le choix de proposer une sélection abondante nous immergeant tête et corps dans l'imaginaire et les mondes de Rich Larson, qui ne cesse de jeter entre eux des passerelles : on retrouve des éléments de décor (téléphoner devenu Skyper), des personnages, parfois des morceaux d'arcs narratifs. Et des thèmes, au premier rang desquels l'humain augmenté, du moins modifié, qui donne à la plupart des nouvelles un style cyber/bio-punk très fort voire extrême (lire la nouvelle "On le rend viral", glaçante).

Paradoxalement, cette obsession pour la technologisation des corps est caractéristique d'une SF assez classique dont Rich Larson ne renouvelle pas foncièrement les débats malgré une actualisation à la marge (l'introduction des drones par exemple). Je ne m'y attendais pas de la part d'un auteur aussi jeune présenté comme le chef de file d'une SF "post-eganienne". le recueil "The Island and other stories" de Peter Watts (paru en français chez le Bélial' en 2016 sous le titre Au-delà du gouffre), que j'ai lu en parallèle et dont certains écrits ont déjà vingt ans ou trente ans, me semble porter un regard plus neuf sur ces sujets.

Il reste que Rich Larson est très habile à créer des récits efficaces et marquants. Il emprunte énormément au cinéma, tant dans le fond (des nouvelles rappellent Alien, Moon, Tales from the Loop, etc.) que dans la forme (certaines scènes, très visuelles, sortent tout droit d'une production hollywoodienne). Mes nouvelles préférées : la première et la dernière du recueil, toutes deux situées en Afrique. le talent de l'auteur y apparaît en pleine lumière, et le sense of wonder y dispute au suspense et à l'émotion, comme dans les meilleurs Ken Liu ou Ted Chiang. À n'en pas douter, Rich Larson a encore de quoi nous émerveiller.


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La fabrique des lendemains est un recueil de nouvelles et, comme souvent dans les recueils de nouvelles, il y a du bon, du très bon et du moins bon... Ma préférée étant probablement "l'Homme vert s'en vient".
L'écriture ciselée de Rich Larson et agréable et fait mouche, l'auteur nous dépeint un univers de science-fiction tout de connecteurs, de partage de corps, de virtuel et d'interactions. Des mises en scènes très maitrisées, quasi cinématographiques, pour des histoires tantôt plaisantes, tantôt dérangeantes et, quelques fois, un mélange des deux...
Une jolie découverte d'un auteur prolifique qui saura encore certainement nous étonner!

Merci à Babelio et aux éditions le Bélial et Quarante-Deux pour cet envoi Masse Critique.
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Merci aux éditions le Bélial' et à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Il s'agit de mon premier ouvrage des éditions le Belial' et je tiens à souligner la qualité de l'ouvrage au niveau de l'esthétique, de la présentation et de la mise en page, c'est un très beau livre.

Dans La fabrique des lendemains, Rich Larson projette des futurs, souvent sombre, de ce que pourrai devenir l'humanité. A travers 28 nouvelles, nous sommes plongés dans divers espaces/temps. La fin du monde, la conquête de l'espace, l'étrange, la cyber-technologie sont autant de sujets mis en scènes. Dans l'ensemble les nouvelles sont très courtes, de 3 à 30 pages mais permettent une immersion à la fois dans le futur mais aussi dans l'imaginaire d'autres formes de vies. Chaque nouvelle nous déstabilise et nous fait réfléchir sur ce que pourrait être notre futur.

La lecture de ce livre est complexe. On est très rapidement plongé dans des futurs post-apocalyptiques où l'humanité essaie de survivre, de recommencer. D'autres nouvelles nous plongent dans des évènements étranges ou avec des humains modifiés "cyberpunk". C'est très déroutant de changer d'univers entre chaque nouvelles d'autant plus que l'auteur utilise des termes complexes dès les premières pages des nouvelles. C'est au fur et à mesure de la lecture que l'on comprend l'univers mis en scène dans la nouvelle. Pendant la lecture, une grande place est laissée à l'imaginaire, on se prend à rêver, à imaginer, à appréhender voir regretter certains futurs. C'est une très belle lecture qui ne laisse pas insensible.
Le choix des nouvelles et leur agencement à été particulièrement réfléchi. L'éditeur nous conseil même de les lire dans l'ordre et l'on comprend très vite pourquoi. Ce livre est un puzzle et chaque page tournée est une pièce qui se révèle. Si le début peut sembler difficile, on arrive rapidement à faire des liens entre les nouvelles bien qu'elles soient majoritairement d'univers différents. Au final toutes les nouvelles post-apocalyptiques pourraient même faire partie d'un univers où l'on découvre le récits de différents survivants. C'est la grande force de cet ouvrage : nous faire réfléchir sur ces futurs entremêlés d'espoir et de désespoir. Grâce à son imagination, chaque lecteur peut se projeter de manière différente.
D'autres nouvelles sont inclassables et l'auteur essaie de nous emmener vers des mondes et races imaginaires. Au final, les futurs imaginés par Rich Larson sont réalistes. Il mêle des technologies, des marques, et des habitudes d'aujourd'hui à des versions poussées à l'extrême. On retrouve souvent le thème de la technologie et de ses dérives mais également celui de la guerre et de la destruction voir de l'auto-destruction.

Si l'on devait trouver des côtés négatif à ce livre on pourrait à mon sens reprocher le top grand nombre de nouvelles qui parfois, nous font changer de décor bien trop souvent ou encore la frustration devant certaines histoires trop courtes que l'on aimerait savourer davantage.

Je recommande ce livre à tous les amateurs de SF et aux personnes souhaitant se projeter et réfléchir à notre futur.
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Il existe des milliards de futurs possible pour l'homme. La plupart de ceux-ci sont imaginés de sorte que la technologie joue un rôle important et plus précisément où le transhumanisme a lieu, que les humains sont modifiés de diverses façons à améliorer leur mode de vie ou encore leur culture.

Rich Larson dans La fabrique des lendemains tente d'aborder de multiples avenirs, certains beaucoup plus plausibles que d'autres mais jouant surtout de tons et de thématiques différentes. Quoi de mieux qu'un recueil de nouvelles pour proposer des récits parfois plein d'actions, parfois plus émotionnels ou parfois plus recherchés dans leur forme littéraire. Ainsi, Rich Larson joue de ce format et propose un recueil de science fiction pour tous les goûts. Avec ce recueil partez à la découverte de monde alien, suivez un équipage de vaisseau ou bien tentez de survivre dans un monde dystopique ou post apocalyptique, sans oublier le cyberpunk.

En effet, si le transhumanisme joue une part importante dans le roman, il y a plein de thématiques abordées. Avec sa deuxième nouvelle : Circuits, ma préférée, nous abordons l'IA et son intelligence à user de ses capacités cognitives pour arriver à ses fins. A contrario, avec La Brute, il est plus question de la découverte d'une espèce alien et de son influence sur l'humain. Mais il y a aussi des nouvelles plus "soft" en SF comme avec Carnivores qui est plus un thriller, très entraînante mais assez glauque.

En bref, il y aura forcément une nouvelle et une thématique pour vous convaincre dans ce recueil ! Mais ce n'est pas tout ! À l'instar de Ken Liu, certaines étaient vraiment douces et basées sur l'émotion du lecteur. C'était notamment le cas avec Faire du manège qui fut vraiment puissante émotionnellement et pourrait faire se serrer le coeur et verser une larme à plus d'un lecteur !

Ainsi, c'est un recueil que les férus comme les novices de SF pourraient aimer. Il regroupe de nombreux tropes propres au genre tel que l'alien parasyte, l'IA qui aide l'humain, le voyage temporel, les courses poursuites dans un monde cyberpunk, etc. de belles références sont également faites, notamment à Men in black avec Tu peux me surveiller mes affaires ?. Alors certes les thématiques sont basiques mais cela se lit très bien et les nouvelles restent bien ficelées. En plus de cela, ce sont des nouvelles aussi bien courtes, dont une sous forme de prose, que longues, 50 pages maximum. Tout se lit extrêmement bien. Les nouvelles sont entraînantes et relativement facile d'accès. Et si certaines font plus jouer l'action, d'autres mettent à l'honneur l'émotion tandis que certaines se penchent sur la découverte de technologies. En revanche, certaines nouvelles manquaient d'une véritable chute, percutante et retournante comme on pourrait s'y attendre. Alors oui ce recueil n'est pas parfait mais il reste tout de même plaisant.
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La Fabrique des lendemains est un recueil de 27 nouvelles et 1 poème de SF dans lequel Rich Larson aborde une multitude de thèmes forts et nous embarque dans des histoires puissantes.
Des références à Matrix, le cinquième éléments, Alien, Wall-E, le Transperceneige, Terminator (et certainement d'autres que je n'ai pas repérées 😅)
L'auteur a cette faculté de construire un univers riche en peu de pages et réussit aussi bien à nous faire réfléchir qu'à faire naître un panel d'émotions : tristesse, mélancolie, tendresse, révolte puis enchaîner avec une histoire pleine d'humour voire carrément déjantées ou cocasses.

Si certaines sont plutôt anecdotiques, la plupart sont immersives et traitent de sujets complexes (souvent en lien avec le transhumanisme et les IA).
Pour moi, 10 histoires sortent clairement du lot et sont de vraies pépites de SF (qui feraient d'ailleurs d'excellents films !)

Une très belle découverte que j'ai pris grand plaisir à savourer et j'ai maintenant hâte de découvrir Rich Larson avec son planet-opera : Ymir
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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28 nouvelles d'un petit nouveau (enfin pour moi) de la SF
de la SF oui mais de la SF de proximité, en fait de l'anticipation qu'on peut qualifier de cyberpunk car ci trouvent tous les ingrédients du genre: hackeur informatique, bizarreries des mondes parallèles du cyberespace, intelligence artificielle intégrée à l'humain, trame policière, vision désenchantée du monde. Un véritable festival sans temps morts Rich Larson a beaucoup de talent, il s'appuie sur l'existant, notre monde actuel auquel il associe des innovations « augmentées » du futur proche et très certainement probable.
Un texte nerveux qui laisse peu de place à la réflexion et nous traîne de force vers un lendemain glauque et pas très reluisant .
Un ensemble de nouvelles courtes assez variées malgré les inévitables redites ou variations sur un thème donné.
L' imagination féconde de Rich Larson s'inscrit parfois dans des nouvelles récupérées de contes ou autres histoires fantastiques mises au goût du jour avec beaucoup de brio. Si parfois le fond, le thème n'est pas neuf (ce qui est souvent le cas en littérature: on réécrit toujours ce qui existe déjà) la forme elle m'a semblé très innovante. Parfois trop lorsque Larson dans une même phrase enfile à la suite trois ou quatre nouveautés, exotismes on a du mal a ingurgiter tout ça Il faut une petite réflexion, voir plus, pour vérifier si on a bien compris mais bon la SF demande une certaine capacité du lecteur à la bizarrerie, à l'imagination et à l'adaptation au style de l'auteur.
Il surprend ce Larson avec sa SF urbaine, reste à savoir ce qu'il donne dans un format plus long mais s'il tient la route il va nous régénérer la SF et ce n'est pas trop tôt. L'agencement des nouvelles est plutôt bon et surtout le recueil se termine d'excellente manière par une nouvelle sombre et triste mais dans le fond pleine d'espoir
Magnifique couverture de Pascal BLANCHÉ d'une cyborg, androïde imposante ou humaine augmentée aux couleurs éclatantes et acidulées Un contraste d'aigue-marine et de rouge anglais du meilleur goût en parfaite harmonie avec le contenu du livre: un régal pour les yeux et une couverture très attractive. Ne boudons pas cette première de couverture car un livre commence toujours par elle c'est d'ailleurs ce qui m'a décidé à lire cet auteur.
Une polémique sur une certaine première de couverture créée par un générateur d'images par IA, Midjourney (ou autre) le livre reste bien dans le sujet: demain est déjà là et la littérature n'y échappe pas même dans la forme mais si une IA nous donne a voir quelque chose de bien pourquoi pas: il suffit à l'éditeur de le mentionner et de ne pas oublier de publier
à part égale les oeuvres des dessinateurs « old school »
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Très inégal.

Ce recueil de nouvelles a été très bien accueilli par la "blogosphère" et j'étais assez curieux de ce que serait mon ressenti à sa lecture. Dans l'ensemble, je suis plutôt déçu, mais il est vrai que quelques textes sortent du lot :
- Une soirée en compagnie de Severyn Grimes (il peut être utile de lire avant la nouvelle Carnivore, qui est beaucoup plus faible mais sert d'exposition)
- de viande, de sel et d'étincelles
- L'homme vert s'en vient
- Faire du manège

Ces quatre textes suffisent-ils à sauver l'ensemble ? Je ne sais pas vraiment, mais ils sont indiscutablement pour moi les meilleurs, d'excellent niveau, et emblématiques de l'univers dans lequel se situent la plupart des autres textes.
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L'avènement du Transhumanisme, ou L'Humain désincarné

Voici un recueil de 28 nouvelles de SF très contemporaines. Futur proche ultra-technologique, rempli de nanomachines, de modifications corporelles, de drogues qui vous envoient dans des dimensions parallèles. le transhumanisme fait maintenant partie intégrante de la vie de l'Homme.

Pour les puristes, nous ne sommes pas dans de la hard-science mais dans du Cyberpunk, tendance Ted Chiang/Ken Liu plutôt que Greg Egan.
Ce jeune auteur visionnaire, proche du mouvement LGBT, n'est pas un scientifique ; c'est un littéraire et cela se sent. Ses histoires parlent des gens. de l'empathie.
Le recueil serait à rapprocher de la série d'animation Netflixienne produite en autre par David Fincher «Love, Death + Robots» dont un des épisodes est d'ailleurs une adaptation d'une des nouvelles de Rich Larson.

De la prospective survitaminée et moderne, c'est rare. Il est vrai, un peu brouillonne, beaucoup d'histoires inachevées, ou à moitié écrites. Mais les idées fourmillent.
Le renouveau du genre est là. Un «sens du merveilleux» enfin de retour.

Grand Prix de l'Imaginaire 2021 (Nouvelles).
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