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3,29

sur 521 notes
C'est le second livre d'Asa Larsson que je lis. J'avoue ne pas être très emballé. Pour moi, rien à voir avec Viveca Sten. J'ai même peine à comprendre l'engouement pour cette auteur.
Il n'y a pas à proprement parlé d'enquête. Quel est le rôle de Rebecka Martinsson dans cette histoire ?
Je suis très déçu.
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Rebecka Martinsson, avocate fiscaliste est envoyée par son cabinet d'avocats de Stockholm pour prolonger son congé maladie suite au fait qu'elle avait tué 3 pasteurs dans l'exercice de ses fonctions ( dans le roman précédent : "Horreur Boréale ", que je n'avais pas lu ! ). Elle est originaire de Kiruna en Laponie et va retrouver les lieux de son enfance !
Elle découvre que la pasteure Mildred Nilsson a été mutilée, tuée et suspendue à l'orgue de l'Eglise ! Dans cette dernière, il y a le vicaire Bertil Stensson et le pasteur Stefan Wikström qui officiaient avec elle : ce n'était l'harmonie entre eux car, c'était surtout Mildred qui avait un caractère bien trempé, qui avait une vision de l'exercice de ses fonctions qui agaçait, en particulier les hommes de Kiruna !
Elle avait fondé une association : la magdeleine qui accueillait les mères en détresse mais aussi conseillait les femmes du village, elle voulait casser le bail de la société de chasse à l'élan pour en faire profiter son association ! Elle protégeait les loups et en particulier Gula Ben, sans compter son interprétation des règles liturgiques et, elle entretenait " secrètement " des rapports lesbiens avec Lisa Stöckel passionnée de chiens qui aidait Micke au restau ou travaillait sa fille Mimmi !
Elle avait tout pour énerver les hommes qu'elle méprisait ouvertement et, donc pour se faire des ennemis ! Les chasseurs comme Lars-Gunnar, responsable de la société de chasse, ex flic qui élevait seul Nalle, un enfant handicapé mental, ou comme Magnus Lindmark qui avait traité la pasteure de " salope " et, qui avait commis des actes de vandalisme car son ex femme s'était réfugiée chez Mildred !
Rebecka ( l'héroïne d'Asa Larsson ) est encore traumatisée par le meurtre d'un pasteur, un an plus tôt et, elle va essayer de remonter la piste de ces affaires avec l'aide de l'inspectrice Anna-Maria Mella et de son collègue Sven-Erik !
Entre-temps, le pasteur Stefan disparait et les policiers, après maintes recherches, le retrouve assassiné !
Asa Larsson nous présente des personnages tourmentés dans l'atmosphère crépusculaire de Grand Nord !
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Décidément il ne fait pas bon être homme ou femme d'église du coté de Kiruna. le sort qui vous est réservé sera le même: la mort. Et si possible dans des conditions plus qu'atroces.
Rebecka Martinsson, pas encre remise de son expérience traumatisante des Nouveaux prophètes, reprend peu à peu du service au sein du cabinet d'avocats qui l'emploie, mais reste profondément marquée.
On prend les mêmes et on recommence me direz-vous?
C'est en effet l'impression laissée par ce second volet qui nous présente une héroïne atteinte psychologiquement et physiquement mais déterminée à reprendre sa vie en main.
le roman explore à merveille mais pas assez à mon goût l'aspect psychologique et les traces laissées par les évènements précédents. Au delà du traumatisme et des séquelles laissées par ce dernier, Rebecka doit subir les remarques et commentaires de son entourage quant à ses actes. La curiosité malsaine et les commérages qui règnent autour de tels évènements ne sont pas idéaux pour se reconstruire.
J'aurai aimé voir l'intrigue être centrée sur Rebecka et Anna-Maria Mella. Malheureusement le roman perd en intensité et en intérêt à force de digressions et autres présentations de personnages secondaires peu intéressants.
Une nouvelle fois l'auteur fait la part belle aux personnages féminins. Des femmes fortes, aux caractères bien trempés, engagées et déterminées à ne pas subir les lois des hommes.
Un roman qui se veut également une ode à la nature et à la justice.
Bonne lecture.
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Ce roman est la suite de « Horreur boréale » que je n'ai pas lu… Ce n'est pas gênant pour suivre l'histoire de cette pasteure assassinée, même si cela permettrait de mieux comprendre celle de l'avocate.
Asa Larsson nous démontre le rôle que peut avoir une femme dans l'église évangélique suédoise, au milieu d'une petite communauté en Laponie. Changer les mentalités n'est pas chose facile dans ce village accroché à ses traditions… En parallèle, l'auteure nous livre l'aventure d'une louve, symbole de Mildred, écartée de sa meute.
J'ai bien aimé la description de la vie et des paysages dans ce grand nord. le rythme est parfois un peu lent. J'avais envie que l'intrique avance plus vite.
Pour les amateurs de polar suédois, c'est un livre à lire.
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Je précise tout d'abord que mon avis est celui d'une personne n'ayant pas lu le premier tome, ayant trouvé le tome 2 par hasard. D'après les avis que j'ai pu lire, le tome 1 permet de savoir pourquoi Rebecka Martinsson a un tel caractère. Mis à part ce détail, je ne pense qu'il faut avoir lu obligatoirement le premier tome.

J'ai vraiment eu du mal à apprécier ma lecture, j'ai trouvé le rythme trop lent, malgré un début plutôt intéressant, j'ai l'impression que la moitié du livre répète la même chose et finalement, on n'avance pas. Évidemment, à l'approche de la fin, ça a commencé à bouger, mais j'étais déjà plus ou moins lassé de ma lecture... de plus, par moments, on a l'histoire d'une louve, mais... pourquoi ? Oui, il est vaguement mention d'une louve que l'Église souhaite protéger dans la trame principale, mais à part ça, j'ai trouvé ces passages inutiles... Je pensais que cela allait avoir un intérêt pour l'histoire principale, mais finalement pas du tout (ou je n'ai pas compris.) Je trouvais de ce fait que ça coupait dans la lecture sans raison, comme si on avait une histoire dans une histoire...

Je pense que dans ce cas-là il aurait fallu mettre cette "histoire" complétement à la fin ou alors qu'elle ai un réelle rôle pour l'intrigue...

J'ignore si je lirai un des autres tomes un jour, pour le moment ce n'est pas prévu...
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Le sang versé n'est peut-être pas le policier le plus haletant ni le plus original que j'aie lu, mais il m'a bien plu. Asa larsson ne donne pas vraiment dans le roman de genre, mais livre plutôt une peinture de la vie ordinaire d'une communauté de l'extrême nord de la Suède où le meurtre arrive à la suite d'un dysfonctionnement que rien ne peut contenir. La mort de la pasteure Mildred Nilsson bouleverse et surtout partage le village où elle officiait. Si les femmes sont anéanties, beaucoup d'hommes ne cachent pas qu'ils se sentent débarrassés d'une « emmerdeuse ». L'enquête est menée par plusieurs personnes, policiers ou pas. Les procédés d'observation et d'écoute de chacun, rappellent la méthode de Maigret. Bien sûr les événements se déroulent en Suède, la société a beaucoup évolué et le roman est solidement ancré dans son époque, mais la nature humaine est immuable. le tableau est sombre, parfois même très sombre. Mais il y a une très belle parenthèse dans le récit des événements qui peuvent atteindre le sordide, ce sont les chapitres intercalaires tous intitulés « Gula Ben », du nom de la louve contrainte à la solitude après son exclusion de la meute, et qui rappellent que si la vie sauvage se déroule selon des règles implacables pour les plus faibles, elle fait aussi toute sa place à la joie de vivre
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Bon je n'ai clairement pas accroché. J'ai lutté pour aller au bout. Entre les descriptions inutiles (comme cette voisine qui fait son ménage consciencieusement pour ne citer que ça), les temps morts, les longueurs, ça a fait beaucoup pour moi. Je n'ai guère trouvé les personnages attachants. Rebecca est mise en avant mais ce n'est pas l'enquêtrice au final. Bref, une déception.
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C'est ma seconde rencontre avec Asa Larsonn et donc avec ses héroïnes Rebecca Martinsson et l'inspectrice Anna Maria Vella.

Nous sommes à nouveau plongés dans le Nord de la Suède pour une nouvelle enquête. Rebecca est fracassée par ce qu'elle a vécu précédemment (cf Horreur boréale), a du mal à remonter la pente, à retrouver sa place dans son cabinet mais aussi dans la société. Malgré elle, elle va être confrontée à une nouvelle enquête et à un nouveau drame.

Asa Larsson nous met à nouveau au menu l'assassinat d'un pasteur, ici d'une femme pasteur. Elle nous emmène dans un univers où les femmes ont peu de place, dans une société où les hommes sont omniprésents. Elle nous décrit la vie dans ce grand Nord où tout va moins vite. Dans un univers où tout pourrait être simple, Asa Larsson nous propose des secrets de famille, des vies fragilisées ou fracassées. Elle montre aussi les difficultés d'une enquête dans un milieu où tous croient se connaître.

Asa Larsson fait le choix d'imbriquer plusieurs tranches de vie et utilise le principe du flash back pour construire l'intrigue ou les intrigues.

J'ai lu ce deuxième opus au rythme proposé par le climat décrit : lentement en prenant mon temps comme enveloppé par le froid ambiant. Je me suis laissé porter par le climat polaire jusqu'à l'accélération finale m'imprégnant peu à peu d'une autre culture littéraire.

Je suis prêt pour la lecture du 3ème livre pour retrouver Rebecca et la proximité du cercle polaire.




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je vous emmène à 145 km du cercle polaire, là où le pasteur d'un petit village, une femme à été assassinée. Après un long congé maladie Rebecka Martinsson reprend du service pour son cabinet d'avocats et se lance malgré elle sur les traces de ce meurtre atroce qui réveille de douloureux souvenirs.
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J'ai été captivée par le déroulement de l'enquête, on suit Rebecka à la rencontre de beaucoup de villageois qui à travers leurs histoires vont lui révéler les tenants de cet acte atroce. Mildred, la pasteur, femme forte qui aidaient les plus démunis, les femmes battues, protégeait la nature, qui voudrait lui faire du mal...
A croire que tout le monde n'aime pas le changement ou que l'on fasse du bien autour de soi. Elle s'est fait des ennemis malgré elle et c'est ce qui va ressortir de tous les échanges avec la population.
Je n'ai pas eu l'impression d'être dans une enquête et pourtant tout va se dérouler de la sorte que les dernières pages nous révèlent qui, pourquoi, comment de façon fluide et sans fioritures.
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C'est un tome 2 mais je n'ai pas eu l'impression d'être perdue, une belle découverte.
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La seule chose qui m'a séduit dans ce roman, ce sont les rares -courts- chapitres consacrés par l'auteure à cette louve, Gula Ben, chassée de sa meute et qui va devoir se débrouiller seule dans un univers hostile, une louve rattachée à l'histoire de ce polar, "Le sang versé", car la victime, Mildred, pasteure féministe et lesbienne dans un univers de machos, s'en prend aux chasseurs du coin et tente de monter une association pour la protéger (entre autres, de ses nombreuses activités).
J'ai eu comme l'impression qu'il y avait deux "écritures" et surtout deux traductions dans ce livre, d'un côté donc, les passages sur cette louve, incisifs, forts, précis, et de l'autre, tout le reste, "gentillet", long à décoller (et qui à mes yeux n'a jamais pris son envol) et qui n'a suscité chez le lecteur que je suis, aucune émotion. J'ai passé plus d'une semaine sur ce livre que j'ai voulu à tout prix terminer.
Et comme d'habitude, quand je lis les commentaires dythirambiques (je ne sais même plus où je dois placer le "y"), je préfère en rire: " rien que la fin vaut que l'on laisse tout tomber séances tenantes", ou "chaque livre de cette auteure est un miracle"!!!
Faudrait revoir la définition du mot!!
Arrêtez, la cour est pleine! Un peu marre de ces superlatifs qui ont tendance à cacher la réalité des choses, à savoir un livre moyen. Si on a un lu un peu de Mankell, d'Indridalson, d'Olsen, de Mons Kalentoft, nous sommes à des années lumières de ces auteurs. Je sais bien que les auteurs nordiques ont eu, et ont toujours pour certains leur heure de gloire, mais de là à vouloir tous nous les refourguer !!!!
Même la traduction est moyenne: de nombreuses répétitions, même mot utilisés à plusieurs reprises dans le même paragraphe ( comme si on ne savait pas le remplacer par un pronom ou un synonyme), mêmes "situations" décrites avec les mêmes mots à deux pages près: "le visage bronzé par le soleil et les rides au coin des yeux, à force de les plisser"!!!!!!
Quant à l'histoire....l'histoire...
Si vous avez lu le synopsis, vous avez tout en mains. Par contre, il y a de nombreuses allusions au livre précédent dans lequel l'héroïne tue -il me semble- trois personnes, et ne s'en est pas encore remise. Aurait-il valu et fallu commencer par celui-ci ?
Bon, Asa Larsson a rejoint ma bibliothèque, et sera perdue au milieu de 5000 autres livres. Enfin, pas complètement, car elle se trouve entre Lansdale et Lebel.
Deux auteurs à succès, non?
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