La position et l'action de l'Allemagne dans le commerce intellectuel des peuples ont un caractère très singulier. Elle est dans cet ordre de choses
la dernière venue des nations européennes. Demeurée à peu près étrangère au mouvement de la Renaissance d'où est parti l'essor de la science, de la
philosophie et des littératures modernes, elle a depuis la fin du moyen-âge, passé trois siècles à végéter.