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4,11

sur 789 notes
Troublant!Envoûtant!Blessant, parfois, je l'ai tant aimé cette oeuvre, je l'aime encore même si je ne l'ai pas relue depuis des années............
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Le livre est trés difficile,aprés un passage ou il faut s'accrocher sur l'histoire de Lautréamont,se livre nous montre a quelle point Theodore Ducasse arrivait rien qu'avec des mots a donner dans ses chants tout se qui est répugnant,repoussant ......de la verve infernal !

Pas facile d'accés,il faut s'accrocher pour le lire,je n'aurait pas du m'arrêter car je ne trouve plus la motivation pour le finir.

Un livre qui peut donner de la curiosité,du fait du grand nombres de critiques mais attention c'est un livre difficile. Il faut rentrer dans l'imaginaire de Lautréamont pour l'apprécier,et surtout y voir du second degrés !

De se que j'en n'ai lu,c'est un chef d'oeuvre c'est sur.Le livre renferme pour globaliser, se qu'il se fait de plus noir en poémes avec des mots puissants,blessant,tout se qui est de plus méprisable,repoussant !Mais il faut être trés concentrer pour le lire,du fait de sa complexité !

Bref c'est chants de maldoror ,renferme (d'une bonne partie que j'en n'ai lu) tout se qui c'est fait de plus sulfureux dans la grande poésie !
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Livre hors-du-commun, à la fois atroce et d'une poésie folle... Quand la nausée rejoint l'extase, difficile de savoir ce qui reste après.
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Une révélation. Un coup de coeur d'adolescente !! J'ai tellement aimé, sa poésie me colle au coeur.
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J'ai été subjugué par la teneur de cet ouvrage totalement surréaliste et d'une flamboyante imagination définitivement débridée. Je comprends tout à fait sa forte influence tout du long du XXème siècle, on nage ici dans des eaux sombres, voire marécageuse, certains disent même que c'est le double littéraire du marquis de Sade, rien que ça!
A lire et à relire car cette poésie n'est pas faite pour un mais pour tous.
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J'ai une histoire particulière avec ce livre : je l'ai découvert à 17 ans, dévoré, lu et relu un nombre incalculable de fois. J'étais fascinée, envoûtée par l'écriture, et un peu déstabilisée par le personnage... J'ai beaucoup ri aussi, avec ce cynisme qu'on peut avoir à cet âge.
Bref, un livre culte pour moi, à l'époque où je me noyais dans la littérature des poètes maudits...
Il y a quelques années, j'ai tenté de le relire. J'avais passé cette période, j'étais tranquille dans ma vie, avec un enfant et tutti quanti. Je n'ai pas pu.

Ce livre a un côté délicieusement affreux... Je réessaierai plus tard, pour voir quel effet il aura sur moi, à une autre période de ma vie...
Une chose indéniable cependant, quelque soir l période de lecture : il est incroyablement bien écrit.

Je ne peux que vous conseiller de vous laisser tenter par l'expérience...
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Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu
momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se
désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les
marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison;
car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique
rigoureuse et une tension d'esprit égale au moins à sa
défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont
son âme comme l'eau le sucre. Il n'est pas bon que tout le
monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls
savoureront ce fruit amer sans danger. (Livre I, Les Chants de Maldoror)

Voici le liminaire de l'oeuvre et, à dix-sept ans, j'ai pris acte de l'avertissement, dès la première scène de carnage qui y a eu lieu. En effet, j'étais "une âme" bien trop "timide", pour ce genre de lectures, et ce, malgré l'admiration de mon professeur de Première pour l'oeuvre.
Bien des années plus tard, je m'y relance et je suis en effet admirative, moi aussi. Et pourtant, je ne suis pas sûre d'y avoir compris grand'chose.
Maldoror est un être démoniaque anarchiste ; je veux dire, par cette bizarre expression, qu'il trahit, massacre, viole, désole, en free lance, et qu'il n'obéit à aucune hiérarchie diabolique. Peut-être est-il le diable lui-même ? Une chose est certaine, il raille Dieu, il l'insulte, le défie, et ce dernier ne sait pas agir autrement envers lui qu'en l'avertissant et en lui envoyant des émissaires ridicules que Maldoror massacre.
Les victimes préférées de Maldoror : les êtres jeunes, naïfs, confiants, aimant, et faits pour le bonheur. Leur châtiment tient de la torture, et je ne saurais que trop déconseiller ces magnifiques pages (car c'est du beau style, original et complexe) aux personnes sensibles.
lautreamontLe style est déconcertant, extrêmement nouveau, pour ne pas dire génial et, si je ne m'abuse, il me semble avoir lu (à 18 ans, c'était il y a longtemps, désolée) dans le Manifeste du Surréalisme, que cette oeuvre était un modèle. Je comprends tout à fait la parenté revendiquée, bien après coup !
Par ailleurs, cela a beau être du poème en prose, il y a une complexité narrative incroyable, impressionnante de maturité chez un auteur mort à 24 ans ! La question qui revient sans cesse est "qui parle ? ". Comme dans une poupée-gigogne qui s'ouvrirait parfois latéralement sur une dimension inconnue, Lautréamont joue avec son lecteur. Mais pas en jouant l'hermétisme ou l'absurdité, pas de ces facilités-là ! il fait des analepses ou prolepses plus ou moins proches. Par exemple, dans le chant VI, après une tentative d'enlèvement d'adolescent anglais manquée, on a la vision surréaliste d'un cygne noir passant sur un lac et portant sur son dos le cadavre d'un tourteau en décomposition et une enclume... On suppose qu'il s'agit encore d'un avatar de Maldoror, mais sans comprendre. La clé vient quelques pages après.
Mon passage préféré est dans un des premiers chants, dans les strophes en pantoum "Je te salue, ... !" (Vieil Océan, poulpe, mathématiques !...)
Un des passages les plus irritants, mais les plus virtuoses, est dans le chant III (ou IV), je crois, quand Lautréamont ne cesse de parler par appositions, subordonnées, parenthèses et qu'il nous perd dedans. Il faut toute la volonté humaine pour ne pas perdre le fil... Et on voudrait pouvoir le perdre... ;o)
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Le poète redécouvert par les surréalistes et ce moment épique où le chant est entamé par une pierre. Une liberté dans l'écriture et le récit, un livre dépoussiéré, livre de chevet que j'emporterai sur une île ! Il faut se pencher sur Les Chants de Maldoror et le lire et le relire, une poésie dans la prose qui continue son chemin dans ma mémoire.
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Un bouquin très puissant, qui m'a fait passer par diverses, et toutes très fortes, émotions. Je ne suis pourtant pas quelqu'un de facilement émotionnel, et encore moins quelqu'un de sensible au macabre et aux univers sombres. Mais il faut dire que le style d'écriture assez abrupt et vif de l'auteur, qui décrit de façon très précise et poétique les images, dégageait une atmosphère très lourde, qui parfois me minait le morale plusieurs heures après la lecture et me laissaient presque un haut le coeur. Sombre, triste, pervers, sarcastique et surtout délirant et purement fictif, j'ai pris une pause d'un moment avant de le relire, car je trouvais la lecture lourde et gênante, et surtout désagréable.

Une fois retournée vers ce livre, un peu plus détachée, j'ai trouvée la fin sans grands intérêts et se répétant, mais les images que l'auteur décrit et transmet expliquées de façon très belles, à tel point qu'on en vient à avoir les images qui se dessinent dans l'esprit au fur et à mesure qu'on lit. le style d'écriture est beau, avec des phrases qui m'ont profondément touchées par leurs lucidité au milieu de cet univers cruel et fictif, et aussi parfois par leur esthétisme. Je n'ai seulement pas vraiment compris le but de l'auteur à écrire cet ouvrage, et on le ferme en restant sur sa faim. A part le côté esthétique, original et poétique, il n'apporte rien et ne va nul part.
Les propos étaient intéressants et auraient pu donner un sens a l'ouvrage au milieu de chaos fictif, mais l'auteur étouffait ses propos et idées par son style d'écriture authentiques, qui prenait le dessus et qui semblait presque amateur par son manque de cohésion et de précision.
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Pour qui aime la poésie, il y a ici une escale nécessaire et incontournable. Beauté, cruauté, désespoir et révolte dans ce texte écrit par un jeune auteur mort dans l'anonymat et dont la seule et unique oeuvre restera un monument dans le paysage de la littérature française.
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