Encore quelques belles journées de plaisir en la compagnie d'Erika Falck et toute sa clique ! J'avais été déçue de "l'oiseau de mauvaise augure" mais "
l'enfant allemand" a ravivé mon intérêt. Je sens pourtant que
Camilla Lackberg n'en est pas revenue au maximum de ses possibilités et j'attends avec impatience la tome suivant. J'ai été très intriguée par les mentions du roman du bibliothécaire préféré d'Erika intitulé "
la sirène" puisque c'est également comme cela que s'appelle le tome suivant de la saga. Une telle annonce promet une suite savoureuse...
On compare souvent les livres de Lackberg à Millenium, malheureusement l'univers de la femme-auteur est beaucoup plus manichéen que celui de Larsson. La frontière est très nette entre les bons et les mauvais, malgré quelques faux mauvais tels que Melberg, qui tourne de plus en plus en papy gâteau. Même si c'était une pourriture en début de saga, il a toujours été plutôt inoffensif. C'est encore valable pour ce tome également.
Je m'attendais à ce que le passé de la mère d'Erika soit plus sombre que celui qui est dépeint. Les raisons invoquées pour justifier sa froideur ne m'ont pas convaincue. J'avais imaginé qu'Elsy avait fait partie d'un mouvement nazi, qu'elle avait commis des actes répréhensibleś d'où la médaille nazi et l'habit d'enfant ensanglanté dans sa malle mais non, rien de tout ça. Rien qu'une petite oie blanche que l'on excuse d'avoir négligé ses petites filles. D'ailleurs le titre du livre nous mène en bateau: pas d'enfant allemand en vue. Pas pour de vrai... Je me suis sentie flouée.
Je râle, je râle, mais en vrai j'ai beaucoup aimé. Je prends toujours autant de plaisir à me glisser dans l'univers nordique de
Camilla Lackberg, ses personnages qui s'aiment, se disputent, se rabibochent, qui nous ressemblent... Résiste, Floriane, résiste à ne pas acheter trop vite le suivant !!!