Je faisais des progrès rapides et je me réjouissais déjà de mon savoir, quand je m’aperçus que ma vue commençait à décliner. D’abord je me soignai seule comme je pus, pensant que ce n’était qu’un accident passager, causé peut-être par l’habitude que j’avais prise de travailler devant ma fenêtre ouverte à la nuit tombante. Mais, loin de se dissiper, le malaise augmenta, au point que mes traits et fioritures de plume s’en ressentaient. Alors je fus obligée d’en écrire à mes parents, lesquels, sur l’avis du docteur Becanus, me rappelèrent peu de temps après en Anvers