- Vous savez... J'ai l'air naturellement méchant. J'y peux rien, c'est mon visage et ma voix. Les gens ont peur de moi depuis que je suis gamine. On me prête de mauvaises intentions. Ça pourrait être ça mon véritable masque. (p. 87)
"Au visage délicat de l'adolescent, le temps y planta sa griffe.
De ses ongles sales, il y dessina lentement des rides, s'acharnant à creuser davantage.
La beauté le quitta. Son corps devint utilitaire.
Mais son esprit avait la grâce."
Les gens te montrent ce qu'ils veulent que tu voies.
Une victime est un terreau favorable à le redevenir.
Vous savez je trouve que le sort qui m'est réservé est injuste. Des hommes d'état s"octroient le droit de mener des guerres qui provoquent des milliers de victimes. Les grands patrons exploitent les plus faibles au mépris des droits de l'Homme. Ils détruisent les ressources nécessaires à la survie de l'humanité. D'ailleurs une petite minorité possède la quasi totalité des richesses mondiales. Et enfin des millions d'animaux sont tués chaque jour dans l'indifférence la plus totale pour être consommés, ils sèment la mort en toute impunité. Je fais pâle figure face à eux.
-Il était doué, tu sais.
Il saignait même des autographes aux gamins.
Lorsque l'on obtient l'explication d'un mystère, on l'oublie vite. Alors que quand il n'est pas résolu, il nous trotte en tête encore et encore.
C'est dommage de gâcher son corps. Tu aurais pu t'amuser avec.
Si je t'ai quitté, c'est pour ne pas finir par te haïr.
Tout le monde porte un masque de normalité, il faut savoir regarder à travers d'infimes fissures de ce qu'il dissimule.