AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,12

sur 53 notes
5
10 avis
4
1 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un bel ouvrage, enrichi de très belles illustrations, qui permet de découvrir la poésie Tang .
Il s'agit d'une quasi anthologie, où plusieurs auteurs contemporains de la dynastie Tang sont mis à l'honneur à travers leurs poèmes.
Je ne savais rien de cette dynastie Tang ( période allant de 600 à 900) qui sévissait en Chine à l'époque de notre grand Charlemagne ....
Je ne suis pas, non plus, férue de poésie mais je dois avouer que certaines pages sont particulièrement belles.
Les textes sont essentiellement inspirés par la Nature et sont empreints de calme et de douceur.
Commenter  J’apprécie          180
Ce livre se présente comme une anthologie illustrée de la poésie Tang, principalement du 8e siècle, dont les poèmes « ont été traduits du chinois conjointement par JMG le Clézio et Dong Qiang ». C'est un bel objet par le format, la typographie et l'image, et un documentaire sur des temps très anciens de guerre, d'aristocratie et de misère. La distance de l'histoire et de la culture, et celle de la traduction qui fait perdre la forme, rendent à mon sens illusoire un véritable accès à cette poésie d'un autre monde. La citation de Bai Juyi que je recopie par ailleurs reflète sans doute un pessimisme contemporain, éloigné de la culture impériale chinoise.

On trouve dans les dernières pages les restes d'une autre approche éditoriale où notre Nobel est cité à la troisième personne et où l'auteur (Dong Qiang) se démasque : « Comment retrouver une vraie vie possible, après l'exil, après la dureté des autres, les aléas de la vie politique ou l'animosité de la société dans laquelle on vit ? À cet instant même, Xie Lingyun préfigure le destin de presque tous les poètes regroupés ici par JMG le Clézio ». Et notre auteur-traducteur de prendre du recul : « L'étang est devenu miroir. Et avec les sources aux eaux vives, le flot de la poésie peut continuer de couler… Cette “méthode” sans méthode suscite des louanges suprêmes, mais s'attire aussi des critiques sévères. Certains s'en prennent à cette trop grande simplicité. À cette espèce de “fadeur” dont le philosophe sinologue François Jullien a fait un très bel éloge. On peut d'ailleurs retrouver cette même qualité, mais dans un sens un peu différent, chez un poète comme Verlaine […]. Il se trouve que des traductions peuvent accentuer cette fadeur et c'est une des raisons pour laquelle la poésie chinoise n'est toujours pas appréciée en Occident à sa juste valeur, la tradition occidentale étant plutôt friande des saveurs et des arcanes, des “manières” et de l'hermétisme ». Double critique d'une tentative de transcription et de notre propre culture…
Commenter  J’apprécie          92


Lecteurs (201) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage au pays des arbres

Quel est le personnage principal ?

Jules
Pierre
Mathis

3 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : Voyage au pays des arbres de J.M.G. Le ClézioCréer un quiz sur ce livre

{* *}