Noire tendance

Noire tendance est le témoignage d'un homme qui a survécu à une méningite. Il se compose de trois parties bien distinctes qui marquent une profonde évolution dans son parcours.
Dans la 1° partie, il relate son accident, les heures entre la vie et la mort, le coma et les lourdes séquelles : Handicap des jambes, sourd, aveugle. A cela s'ajoute des troubles urinaires et un grand désespoir qui le conduit à plusieurs tentatives de suicides. Sa femme et ses enfants, ses amis et sa famille ainsi que les aides soignants sont un soutien sans faille. Si au début, il croyait vite se rétablir, il va s'apercevoir que tout est à refaire.
Dans la 2° partie, Jean luc est accueilli dans un centre spécialisé où il va franchir une grande étape. Il est appareillé à l'oreille, fait de rééducation visuelle qui lui redonne espoir. Dominique, la directrice sera toujours à ses côtés.
Dans la 3° partie, Jean luc a laissé de côté ses doutes et désespoir. La vie sociale reprend peu à peu son cours et le moral est à bloc. Les réels progrès physiques et moraux vont lui permettre de quitter le centre et d'avoir une nouvelle vie, une nouvelle femme et de nouveaux espoirs...
A la manière d'un journal de bord, jean luc raconte sa longue traversée pour revenir de l'enfer. Ce qui frappe au début c'est l'espoir de guérir puis viennent les doutes, l'envie que la vie s'arrête. La maladie est un combat collectif et l'auteur souligne la chaleur et le soutien de sa famille.
Ce témoignage permet de comprendre ce que peut vivre un être humain face à tant d'handicaps et de difficultés. Il y a beaucoup de courage, de dignité mais aussi de mise à nu, de modestie et parfois de l'humour.
Il n'y a pas de style littéraire proprement dit ce qui rend parfois la lecture monotone d'autant que le témoignage est très détaillé sur la vie de tous les jours avec forcement des répétitions qui lassent un peu mais la force de ce témoignage réside dans la personnalité de jean luc et celles des soignants qui sont au quotidien au contact des malades et qui sont garants de rapports humains fantastiques.

Merci à Babelio qui m'a permis de découvrir ce témoignage à travers masse critique. C'est un témoignage humainement émouvant même si c'est parfois un peu long.

Tout d'abord un grand merci à Babelio et masse critique pour m'avoir offert ce livre.
Comme le dit l'auteur, il ne s'agit pas d'un roman, mais d'un témoignage de quelqu'un ayant survécu à une méningite. L'ouvrage est assez impressionnant par sa taille (presque 600 pages de maladie).
Dans un premier temps, il se lit bien, on est tenu en haleine (même si ce n'est pas une romance) et on veut savoir ce qui se passe ensuite.
La première partie du livre raconte la contamination de Jean Luc, sa "descente aux enfers". La seconde partie quant à elle, est vraiment très longue, mais très très longue. Y sont relatées: la dizaine de tentatives de suicide de Jean-Luc, la trentaine de médicaments variés qu'il doit ingérer quotidiennement, ou encore les rencontres avec un nombre impressionnant de personnel de la santé.
C'est dans cette partie que j'ai perdu l'intérêt pour cette lecture, qui pourtant, parle d'un sujet que l'on n'aborde quasiment jamais et qu'il faudrait mettre en lumière plus souvent.
En revanche, la manière de décrire cela de la part de l'auteur est trop répétitive et le livre est truffé de fautes d'orthographe... dommage.
La troisième partie décrit le retour à la vie quotidienne de l'auteur malgré tous les handicaps qu'il a.

Voici un livre, un récit de vie bouleversant, dramatique.
Un témoignage d'un homme qui a enduré une grave maladie de la méningite, qui lui a laissé des graves séquelles. Il parle de sa lutte, de ses espoirs, de son quotidien. Malgré l'épaisseur du livre, il se lit facilement. Je trouve cela bien qu'il aie partagé son expérience, mais cela reste bouleversant, déchirant voire trop. La santé est si primordial. J'aurais préféré lire quelque chose de plus joyeux, mais cela fait partie de la réalité, des choses qui peuvent malheureusement arriver. Je remercie Babelio pour la découverte de ce livre.