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sur 841 notes
Un roman gothique dans toute sa splendeur, avec de l'horreur, de la sensualité, du religieux, et du fantastique médiéval.

La vampire est une femme magnifique et sa victime l'est tout autant. Un livre paru en 1871 qui inspira certainement Bram Stocker pour écrire son Dracula vingt-six ans plus tard et qui en fera un chef d'oeuvre.
Lien : https://www.noid.ch/carmilla/
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Merci, j'en avais besoin !

Et oui, il faut savoir remercier ses classiques quand on les lit au bon moment. C'est exactement ce qui m'est arrivé ici. Je venais de finir un gros pavé. Et voici que Carmilla pointe le bout de son nez, tout frêle qu'il est (environs 120 pages) et pourtant complet. Avec une petite vision romantique qui m'a fait sourire, avec les bons codes vampiriques. Bref, la soirée fut franchement sympa. Surtout que le style de Paul Féval et autres consorts commençait à me fatiguer (et oui cela arrive).

Mais qu'avons-nous là ? Une jeune femme ressent des maux étranges lors de l'arrivée d'une seconde jeune femme. Des maladies étranges, un lieu reculé… Ca sent le vampire classique vous allez me dire. Et bien oui ! le récit se fait sous forme de récit. On apprend l'histoire par l'héroïne mais elle apprend tout ce qui lui arrive par le récit d'une autre personne. C'était comme qui dirait la mode à l'époque. Ils faisaient comme cela pour donner une pointe de réel au récit. Aussi nous voilà partis à la découverte de Carmilla



Et pourtant, un petit air de renouveau.

Ici, nous avons un petit plus romance qui ne m'a pas du tout gâché la lecture. En effet, Carmilla est aussi une métaphore des amours interdits. Alors, parle t on de l'amour hors mariage ou de l'amour entre femmes. Je pense que l'on peut se faire chacun son interprétation à ce sujet. Mais l'empreinte d'une femme sur une autre, cet amour qui semble laisser une trace perpétuelle. C'est beau tout simplement.

Une espèce de romance donc, qui cous donnera une petite pointe de nostalgie. C'est mignon tout plein, et cela vous donnerait peut être, qui sait, envie de lire du classique

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Un classique de la littérature vampirique. Si court qu'il n'y a aucune excuse pour ne pas l'avoir lu. Une histoire où les rôles féminins sont prépondérants, où la créature vampirique à un visage de femme, un visage diaboliquement beau. Pour qui connait un peu les diverses légendes sur les vampires, on en retrouve une sélection des plus classiques bien que présentée de manière originale ne serait-ce que par l'attirance de Carmilla pour les jeunes filles.

Carmilla n'a pas seulement l'aspect "prédateur" du vampire, mais introduit la notion de "parasite" avec sa manière bien à elle de s'inviter dans les foyers pour se sustenter tendrement et longuement de jeunes filles exquises et solitaires.

Quelques défauts parsèment le récit mais ne l'entache pas réellement. On pourrait se lasser de cette impression de répétition de l'histoire avec le témoignage du Général Spielsdorf faisant écho au récit que nous donne Laura mais au contraire cela ne fait que renforcer le tout en dévoilant le modus operandi de Carmilla. On regrettera peut-être le manque de sagacité de Laura, qui bien que reconnaissant son propre vécu dans les dires du général, ne soupçonnera pas Carmilla d'être une diabolique sangsue.

Maintes fois repoussée, je suis ravi d'avoir enfin pu lire ce petit livre et je pense très bientôt fourrer mon nez dans d'autres ouvrages de l'auteur.
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" Vous avez sans doute entendu parler de la terrible superstition qui règne en Moravie, en Silésie, en Serbie, en Pologne et même en Styrie : à savoir, la superstition du vampire. "
J'ai vraiment beaucoup aimé ce court roman gothique. L'écriture est magnifique, certains la trouveront sûrement " ampoulée " alors que je l'ai trouvé musicale et délicate mais aussi à la fois puissante et cruelle.
Les personnages sont presque vivants tant Sheridan le Fanu a su les décrire et les animer, en particulier les deux personnages féminins principaux : la douce et naïve Laura, et Carmilla, aussi sombre qu'elle peut être envoûtante et mystérieuse.
Un superbe roman fantastique qui en a inspiré tant d'autres.
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Encore un classique injustement méconnu de la littérature anglaise qui se révèle une lecture très agréable ! Je n'avais jamais entendu ni le nom de cette oeuvre ni celui de son auteur et je ne savais pas trop à quoi m'attendre, donc ce court livre a été une belle surprise !

Carmilla est une des premières histoires de vampire, qui a notamment inspiré Bram Stocker pour Dracula. Il s'agit du récit de la narratrice adolescente, Laura, vivant avec son père dans un château isolé en Styrie et qui souffre d'étranges cauchemars, douleurs et langueur depuis qu'ils hébergent la belle et mystérieuse Carmilla

L'intrigue se devine facilement pour le lecteur d'aujourd'hui – on a presque tendance à s'agacer devant l'aveuglement et l'incompréhension de la situation par la narratrice ! – mais la narration est fluide et se suit avec plaisir. L'atmosphère sombre est assez stéréotypée (nuits de pleine lune, vieux château, village abandonné…) mais fonctionne toujours très bien !
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Ce classique conte de vampire est simple, dépouillé, avec un air un peu vieillot qui contribue à son charme. C'est court, original pour l'époque, avec des personnages bien campés, juste ce qu'il faut de nébulosité. J'ai bien aimé également cette écriture fluide, sans effets de toge, qui créé une ambiance éthérée, parfaitement adaptée au genre. Il faut cependant aborder ce petit livre en tenant compte de l'époque où il a été écrit sans donc s'attendre aux multiples subtilités qui ont ornementé par la suite les écrits vampiriques. Mais pour s'abreuver à la source, c'est délectable . . .
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Salut les Babelionautes
Après avoir lu l'avis donné par Foxfire j'ai été intriguer par ce roman paru en 1872 et comme ma Médiathèque l'avait a son catalogue je l'ai emprunté.
Celui que j'ai lu est une édition Bilingues, page de droite en Anglais et gauche en Français, du coup sur les 280 pages du roman il ne m'en a fallu lire que 140.
Donc c'est plus une Nouvelle qu'un roman, mais malgré ses 237 ans, c'est un récit captivant.
Pour un lecteur du XIX Siècle, il est évident dés les premiers paragraphes de l'identité du suceur de sang, mais c'est bien écrit ou plutôt traduit par Sebastien Guillot dans l'édition que j'ai lu.
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Publié pour la première fois en 1872, la nouvelle traduction de Carmilla par Tendance Négative est présentée dans un véritable petit bijou d'objet-livre aussi sensuel dans la forme que dans le fond. Tranche rouge sang, une gorge féminine esquissée en couverture, et deux petits trous en guise de morsure transperçant l'ensemble du livre, jusqu'aux fines goutelettes de sang parsemant certaines des pages les plus charnelles du roman... un véritable plaisir à déguster jusqu'à la lie !
Vingt ans avant le Dracula de Bram Stocker, Sheridan le Fanu fait office de précurseur du vampirisme littéraire.
Laura, la narratrice, est une jeune femme plutôt naïve et charmante, orpheline de mère, dont l'enfance est troublée par d'étranges cauchemars ; elle vit avec son père et quelques servants dans un château reculé de Styrie. A la suite d'un improbable accident de la route, elle accueille chez elle puis se lie d'amitié avec Carmilla, une femme mystérieuse et langoureuse. Sheridan le Fanu joue de l'ambiguïté de cette relation dans un style extrêmement sensuel et toujours allusif, faisant de Carmilla une référence littéraire en matière d'amour saphique.
Ce roman gothique n'a pas pris une ride en ce qu'il fixe certains codes de la littérature fantastique vampirique et le travail réalisé par Tendance Négative contribue à restituer toute sa modernité érotique.
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Un roman classique gothique et saphique,
Une histoire de vampires, écrite à une époque où Dracula n'existait pas encore.
Une histoire de jeunes filles, faite d'attirance mutuelle et de rejet, d'adoration et d'effroi.
Une histoire soutenue par une écriture classique qui charme par son côté suranné.
"Le soleil, dans toute sa mélancolique splendeur, déclinait à l'horizon sylvestre ; la rivière sinuait entre plusieurs groupes de nobles arbres, reflétant sur ses eaux la pourpre évanescente du ciel. "
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Avant Dracula, avant Bram Stoker, il y a eu Sheridan le Fanu et son magnifique Carmilla. L'ambiance de ce roman publié en 1871 me ravit à chaque fois que je m'y plonge. Forêts profondes, ruines écrasées par le temps, baignées les unes et les autres dans une lumière lunaire qui semble perpétuelle. L'arrivée de la vénéneuse Carmilla dans son carrosse aux chevaux emballés est une scène qui restera toujours gravée dans mon imaginaire. Pour moi, la quintessence du roman gothique.
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