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sur 327 notes
Un regard attendri sur l'adolescence, des scènes à la fois drôles et touchantes, dures et réconfortantes qui font remonter des souvenirs et des sensations qu'on espérait enfouis pour toujours. Il est facile de retrouver un peu, ou beaucoup, de soi dans cette BD, et de l'adolescente que l'on était : le rapport au corps, la pression sociale du collège, la sortie de l'enfance, la vie par procuration, le "fangirling" poussé à l'extrême, la difficulté des relations aux autres. J'ai eu l'impression que la fille que j'étais à 12 ans a reçu un gros câlin de Magali le Huche, et cela me questionne sur la sévérité encore trop grande que je lui porte parfois. Un vrai bonbon.
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Gros coup de coeur pour cette bande dessinée sur la vie d'une jeune fille de 11 ans qui souffre de phobie scolaire et qui trouve dans la musique, en particulier grâce à son amour pour les Beatles, un formidable moyen d'évasion, qui l'aide à surmonter cette épreuve.
Malgré le thème qui n'est pas léger, il y a du rythme, des ruptures, des silences... et surtout de l'humour. Magali le Huche se raconte avec recul, et avec un regard tendre sur elle-même. On a parfois l'impression qu'elle s'observe, avec recul mais sans jugement. C'est joli, c'est tendre, c'est drôle par moment !! L'univers graphique est pétillant, entre le rose et le noir, et les éclatantes couleurs à l'arrivée des Beatles.
Un très beau message d'espoir à travers cette ado.
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Dans cette BD autobiographique, l'auteure évoque la phobie scolaire dont elle a souffert durant ses premières années de collège, et de son amour pour les Beatles qu'il l'a aidé à surmonter cette période.
Magali a 11 ans et rentre en 6ème rose. Elle vit à Paris avec sa grande soeur Amélie et ses parents qui sont psychanalystes. Magali aime regarder des films, danser sur la musique. C'est une petite fille passionnée. le jour où Magali découvre les Beatles, elle devient fan et collectionne les cd, posters et livres sur eux. Elle voudrait partager sa passion avec son entourage.
Parallèlement, dès les premiers mois de la rentrée, Magali ressent un malaise croissant. Elle a peur de ne pas être une bonne élève et devient anxieuse à l'idée de ne pas retenir ses leçons. Plus les semaines passent, et plus Magali ressent un poids qui est représenté par son sac à dos : Il est de plus en plus gros et l'écrase complètement. Un matin, Magali n'arrive plus à aller au collège. A chaque essai, elle vomit devant son établissement. Les autres élèves se moquent d'elle. Ses parents lui font consulter une psy qui diagnostique une phobie scolaire. A partir de ce jour-là, Magali ne retourne pas au collège et s'inscrit au CNED.

Magali le Huche aborde avec beaucoup de justesse et de sensibilité la phobie scolaire, sans mélodrame.
J'ai beaucoup aimé le choix de la colorisation de son album. L'album est en noir et blanc avec des touches de rose. Quand Magali s'évade dans son imaginaire grâce aux Beatles, les pages sont colorées avec des teintes vives : jaune, violet, orange, vert. Il y a beaucoup de gaîté qui transparaît dans ces dessins, car Magali se sent bien. J'ai apprécié les références graphiques : à Alice au pays des merveilles, aux chansons des Beatles (le sous-marin jaune). Les illustrations en double page sont magnifiques notamment celles qui représentent les Beatles.
Graphiquement, le dessin peut rappeler Riad Sattouf pour les petites flèches qui décrivent les caractéristiques des personnes, le style vestimentaire, les sentiments. Ce procédé permet d'apporter des touches d'humour à l'histoire. Certaines bulles ne sont pas faciles à lire car elles sont parfois trop chargées, c'est à mon sens le petit bémol de cette BD.

J'ai aimé cette BD touchante et drôle qui parle de l'enfance, de la difficulté à quitter cette période et qui fait la part belle à la musique.
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Magali a hâte d'entrer au collège. Mais les journées deviennent vite des cauchemars, elle se met la pression, ne mange plus, déprime : le verdict tombe : phobie scolaire. Déscolarisée à la maison pendant presque deux ans, elle n'aura qu'une envie : dessiner et écouter les Beatles un groupe qui devient son obsession, sa bouffée d'air.

Magali le Huche est bien connue dans le milieu de l'illustration jeunesse, elle a publié de nombreux albums dont les célèbres aventures de Jean-Michel le caribou. Elle nous offre ici un récit intimiste sur sa vie à 11 ans, qui éclate avec cette phobie scolaire et son mal être et la découverte des Beatles, qui fait briller sa vie de mille couleurs. le dessin en noir et blanc s'illumine d'ailleurs de mille couleurs pop pour illustrer cela. La phobie scolaire est illustrée comme une masse dans son dos qui grandit de plus en plus et laisse sans voix. Une belle réussite, avec de l'humour malgré le sujet grave.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Magali le Huche aurait pu faire un livre poignant sur l'incroyable souffrance des ados en proie à la phobie scolaire. Poignant et étayé, puisqu'elle fit partie de ces jeunes que la simple idée d'aller en classe faisait vomir, littéralement. Mais la dessinatrice a décidé de faire bien mieux pour partager ce souvenir douloureux. Car elle a eu la chance, dans ses moments de galère, de pouvoir compter sur un quatuor d'exception. En effet, au fond du trou, elle découvre les Beatles, et leur musique va sauver l'écolière en perdition. Nowhere Girl raconte cette mission de sauvetage: la découverte de l'art, qui deviendra raison de vivre, et vocation. Entre anecdotes douces-amères et délires graphiques portés par la musique des Fab Four, un roman graphique qui fait du bien et donne envie de ressortir un bon vieux "Revolver".
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Restée dans le cocon familial, Magali développe une passion dévorante pour le célèbre THE BEATLES tout en étudiant par correspondance. On est tout d'abord touché par cette gamine broyée par un système scolaire pas adapté à bon nombre d'enfants transformés en machines, formatés et prompts à restituer une matière à la virgule près. Ensuite, et sans être fan, on est impressionné par cette passion. Car si la fillette a des difficultés dans l'apprentissage traditionnel, elle devient incollable sur tout ce qui touche à son groupe fétiche, prouvant de la sorte sa capacité à comprendre, intégrer et restituer un thème et même à défendre son point de vue. Enfin, on est amusé par l'anachronisme de l'adulation de la jeune Magali et le décalage avec ses copines ne jurant que par Patrick Bruel -nous sommes au début des années 90. Plus connue dans le domaine de la littérature jeunesse, Magali le Huche prouve ici qu'elle peut être à l'aise dans l'univers BD tout public.
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Nowhere Girl n'est pas une BD sur les Beatles. Ce n'est pas non plus l'histoire de la passion qu'éprouvait l'autrice pour les quatre garçons dans le vent. C'est plus que ça. le titre donne un indice pour comprendre de quoi il s'agit: il fait référence à une chanson tirée de l'album Rubber Soul; Nowhere Man parle d'un homme un peu perdu, à qui l'on conseille de ne pas s'en faire et d'attendre que quelqu'un lui prenne la main pour le guider dans le monde. C'est le cas de Magali le Huche, à qui l'on décèle une phobie scolaire dès sa rentrée au collège. La fillette va être retirée du réseau après moult vomis matinaux et stress par crainte des interrogations (interrogatoires?) surprises où il est demandé de réciter par coeur son carnet de règles de grammaire...
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En ce jour de rentrée, Magali, 11 ans, est bien décidée à s'appliquer et à devenir une élève brillante cette année. Accompagnée de sa meilleure amie Agathe, elle fait le grand saut en 6ème dans un collège parisien réputé. 

Chaque matin, la fillette éprouve de plus en plus de difficultés à quitter son appartement. Elle se rend à l'école la boule au ventre, s'isole et son mal-être grandit. Jusqu'à perdre complètement pied.

Mais lorsque Magali découvre l'existence des Beatles, c'est une révélation. Elle devient une véritable groupie, s'évade grâce à leurs chansons et trouve refuge dans leur musique qui l'apaise face à ses terreurs.

Au travers de cette bande dessinée autobiographique, Magali le Huche prend du recul pour évoquer la phobie scolaire qui l'a touchée durant son enfance. Si le sujet est difficile, l'auteure croque avec beaucoup d'autodérision ses angoisses passées. Déscolarisée pendant plusieurs mois, Magali trouvera la force de remonter la pente grâce à sa planche de salut, sa passion pour le groupe britannique.

Elle revient avec légèreté et sensibilité sur cette période charnière, ce basculement de l'enfance à l'adolescence pas si simple à appréhender pour tous les enfants. Graphiquement, j'ai particulièrement aimé les couleurs pleines de peps qui viennent illustrer l'univers que s'est créé Magali aux côtés du quatuor anglais.

Un récit personnel, touchant et drôle, qui permettra peut-être à d'autres de mettre des mots sur leur souffrance. 
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Si j'ai été attirée par cette BD, c'est à cause de deux choses: le nom de Magali le Huche dont j'ai énormément apprécié les illustrations dans l'adaptation BD de Verte et le fait que cette BD allait parler des Beatles, un groupe dont je suis fan.

Bon, après avoir lu cette BD je me rends compte que je ne pourrai jamais être aussi fan de ce groupe que ne l'est Magali, mais cela ne me dérange pas. On a tous·tes plus ou moins d'affinités avec certain·es chanteurs et chanteuses et c'est très bien comme ça.

Mais même si la couverture est très colorée et limite psychédélique (comme on pu l'être certains albums du groupe) cette BD parle aussi de sujets sérieux tels que la phobie scolaire, la dépression et l'obsession.

J'ai éprouvé beaucoup d'empathie à l'égard de Magali, car même si je n'ai pas souffert de phobie scolaire dans ma vie, je sais ce que cela fait de ne pas pouvoir trouver sa place dans un groupe. J'ai souvent été timide et j'ai très rarement osé faire le premier pas dans mes relations amicales et en lisant ce type de récit, je me rends compte que j'ai eu de la chance de tomber sur mes ami·es.

Bref, j'ai beaucoup aimé cette BD et la manière dont elle est construite. Les dessins de Magali le Huche rendent donnent un petit côté décalé à l'ensemble, tout en abordant des thématiques importantes.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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L'entrée au collège ne se passe pas bien du  pour la jeune Magali qui développe une phobie scolaire , symbolisée par un balluchon, devenant de plus en plus énorme,  balluchon que doit porter l'adolescente sur le chemin de son calvaire.
Aidée par une famille aimante, une psy qui la reçoit régulièrement, l'adolescente va découvrir par hasard les Beatles et là c'est le début d'une passion dévorante. Passion qui va la conduire à lire , à argumenter avec passion pour défendre son groupe chéri face à un adorateur des Stones , bref à souler son entourage avec les 4 de Liverpool.
 Mais dans la musique et l'univers pop, coloré, psychédélique des Beatles, elle trouve surtout du réconfort et petit à petit  la force de s'ouvrir aux autres et à l'art.
Un récit largement autobiographique où la dessinatrice  s'empare de l'univers graphique des Beatles au fil des pages, réinterprétant certaines pochettes célèbres. Il n'est pas pourtant nécessaire d'être fan de ces artistes pour apprécier ce roman graphique bourré de sensibilité, d'autodérision et de bienveillance.








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