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EAN : 978B004AVHNQE
inconnu (30/11/-1)
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Avant tout, c’est le regard que nous portons sur les vieux qui doit se transformer. Etre vieux n’est en soi ni un défaut, ni une maladie, ni un délit… Demain, je serai un peu plus vieux, et j’aurai peut-être besoin d’être « soutenu » à domicile et non « maintenu » à domicile ! J’aurai besoin d’être « pris en considération », non pas « pris en charge » – je ne suis pas une charge ! J’aurai besoin que l’on « veille » sur moi, pas que l’on me « surveille »… Ça n’a l’air de rien, mais ces mots parlent bien du nécessaire changement de regard qu’il faut opérer sur la vieillesse. C’est à cette condition que les vieux pourront être considérés non comme des objets de soin, mais comme des sujets de droit. Rencontrant des difficultés et des problèmes, mais restant jusqu’au terme de leur existence hommes et femmes. Citoyens à part entière.

Michel Billet, sociologue ( Le Monde, 4/08/2020 )
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Israël multiplie les destructions de camps de Bédouins palestiniens
HUMSA AL-BAQAIA (CISJORDANIE, territoire occupé)
D’Humsa Al-Baqaia, il ne reste que neuf tas de débris, au pied d’une colline aride – des frigos éventrés, un fauteuil défoncé au milieu du désert et des bouts de meubles. Le 7 juillet au matin, l’administration civile israélienne, organe subordonné à l’armée en Cisjordanie occupée, a détruit les trente structures de la communauté, avec l’aide de soldats.
Six familles palestiniennes vivaient encore là. « Ils n’ont rien laissé », raconte Aïcha Abdelkabesh, 58 ans, matriarche qui veille sur seize âmes, tous déplacés d’Humsa Al-Baqaia, à environ un kilomètre de là. Quelques piquets et une bâche leur servent désormais de salon, cuisine et salle de bains ; de l’autre côté d’une maigre séparation, leurs bêtes fuient le soleil brûlant. Les matelas ont été étendus dehors ; il n’y a pas la place pour que tous dorment sous l’abri et, de toute façon, il fait trop chaud.
Mercredi 7 juillet, le jour de la destruction, « la température dépassait allégrement les 40 °C-45 °C. On était là, sous le soleil, c’était l’enfer, j’avais peur pour les gamins », se souvient la Palestinienne. Les déplacés assurent avoir été laissés toute la journée sans assistance, au pied de la colline pelée ; toutes leurs affaires ont été saisies, jusqu’aux réserves d’eau et de couches. Le reste a été aplani à coups de pelleteuse.
Le Monde du 16 Juillet 2021
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.......le provisoire, Martin Kollar connaît : né dans un pays qui n'existe plus, la Tchécoslovaquie, il a été bercé pendant toute son enfance par les refrains trompeurs assurant que le communisme était un horizon inévitable et immuable. " Le slogan était "Avec L'Union soviétique pour l'éternité", explique-t-il. à l'époque, nous ajoutions en riant : "Oui, mais pas pour une heure de plus !" " Depuis, assure-t-il, " les gens de ma génération ont grandi, nous sommes désormais d'âge mûr. La notion du temporaire glisse entre nos mains, nous luttons contre la désintégration qui prend de multiples formes et contre le vide laissé par l'abandon des anciens dogmes ".

Le monde de Martin Kollar est bien le nôtre. Et les " arrangements " qu'il décrit vont largement au-delà des problèmes et tracas matériels que le quotidien se plaît à accumuler chaque jour devant la porte. La vraie question, c'est celle-là : que faire lorsque la vie n'a plus de sens ni de direction ? Quelle action mener lorsqu'on ne peut croire à rien et que rien ne dure ?

Avec ses tuyaux mal embouchés, ses rochers apprivoisés et ses cages abandonnées au bord d'une route, Martin Kollar passe à un niveau plus métaphysique, et transcrit en images la poésie violente et absurde du monde. à chacun d'y dessiner des serrures, pour y enfoncer ses propres clés. Ou pas.

(Provisional Arrangement, de Martin Kollar, Musée de l'élysée, 18, avenue de l'élysée, Lausanne. Jusqu'au 31 décembre 2016. ( Le Monde Magazine 15Octobre 2016) )
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Quarante ans après la mort d’au moins 988 personnes, dont 558 enfants, dans une région montagneuse du Salvador, les proches des victimes se battent pour que les principaux suspects de ces tueries – des militaires de haut rang, formés par les Américains – soient condamnés……Malgré tout, Elliott Abrams, alors adjoint au secrétaire d’Etat américain pour les questions liées aux droits humains, estime que les informations sur ces événements relèvent de la « propagande communiste », qualifie la politique américaine au Salvador de « réussite fabuleuse » et mène une campagne de discrédit contre les deux reporters. Des années plus tard, des documents déclassifiés ont montré que les fonctionnaires américains, à tous les niveaux, avaient menti et ignoré les alertes.
( Une pensée pour Horacio Castellanos Moyà)
Le Monde du jeudi 30 décembre 2021
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Tenant tête au ministre, le rabbin le plus influent d’Israël, Chaim Kanievsky, qui vit à 92 ans très isolé de ses contemporains, refuse depuis samedi d’ordonner la fermeture de centaines d’institutions éducatives juives ashkénazes, qui lui obéissent. « L’armée israélienne a-t-elle déposé les armes ? Les soldats ont-ils cessé de patrouiller aux frontières ? Nous pensons, pour notre part, que ce qui sauve le monde, ce sont les enfants qui étudient la Bible, expliquait mardi au Monde Yitzchak Pindrus, proche conseiller du rabbin Kanievsky. Sans eux, le monde ne survivra pas et ce danger est plus grand que le coronavirus. »
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