Kêr au chien bleu

Un livre qui retrace l'histoire de la région d'Hennebont et de ses Forges, j'étais curieuse de le lire, intéressée par le sujet, que je connais très mal, bien que les forges soient un trait important de l'histoire économique de la région à la fin du XIXème siècle et pendant une grande partie du XXème siècle, vecteur important de l'industrialisation de la région, et aussi porteur d'idées nouvelles et de nouvelles formes de lutte sociale.
L'auteure, qui a par ailleurs écrit des livres d'histoire sur le sujet, me paraissait gage d'un livre passionnant. Mais j'en ai été pour mes frais. L'évocation des forges n'est qu'un prétexte, qu'une toile de fond, pour justifier une digression poétique de deux-cent pages sur des personnages hauts en couleur et, je n'en doute pas, hautement métaphoriques de l'âme bretonne ou de la condition humaine en général. Mais ce genre de littérature n'est hélas pas du tout ma tasse de thé et je me suis ennuyée ferme pendant tout le livre, à tel point que je me demande comment j'ai pu tenir jusqu'au bout, d'autant que la dernière figure féminine, Maïté, m'a encore moins intéressée que les autres.
Je n'ai donc rien appris sur les Forges, et il faut déjà être un peu versé dans l'histoire bretonne pour comprendre les références culturelles, comme par exemple l'apparition du sculpteur de monuments aux morts Quillivic. Je suis donc restée sur ma fin et me suis embêtée pendant ma lecture. Une déception, et une auteure qui n'est pas faite pour moi, la sentence est sans appel.

Attirée par la très belle photo de la première de couverture et par le résumé de 4ème de couverture, je m'apprêtais à lire un court roman passionnant avec des personnages couleur locale. J'avais apprécié "Voyage aux des Forges d'Hennebont", mais bien que connaissant le contexte, j'ai peiné à finir le livre. seul le passage sur l'édification du monument aux morts de la guerre 14-18 m'a intéressée d'un point de vue sociologique. Déception.