Le Poulpe : La Disparition de Perek

- Qu'est-ce que t'en sais, d'abord ? Parce qu'un dealer, ça n'a pas de livres, ça ne prête pas une chaise à un voisin ? T'as des idées préconçues, c'est mal. Tu devrais pas relire les Mémoires d'Alain Minc.

Lorsqu'il se réveilla, deux heures plus tard, il était en forme et l'heure de son rendez-vous.

Le flipper, de toute façon, c'est l'arnaque, sourit le Poulpe. Tu mets une pièce de cinq belles et t'as droit qu'à trois balles.
(poche p. 104)

- 53 jours, le nom de la librairie...
- Ah? A cause du numéro dans la rue, et de la Chartreuse de Parme.
- Quel rapport ?
- C'est le temps qu'a mis Stendhal à l'écrire.

Le temps qu'il fallait à dos de chameau pour traverser le Sahara de Tombouctou à Tamanrasset

(poche p. 60)

Il y avait un homme sur le toit, un véritable colosse noir, armé d'un fusil-mitrailleur si petit qu'on aurait dit un jouet. Philippe, quoique incapable d'en reconnaître la marque, devina néanmoins que c'était le genre d'engin avec lequel on ne discutait pas. (p.16)

... J'ai la mémoire des chiffres : 2940. Facile à retenir, 29, l'exil de Trotski à Alma-Ata, 40,son assassinat à Coyoacan. Et le métro c'est Mercader m'a sonné
(poche p. 34)

Uno. Certitude : Philippe Perek avait été enlevé, sans doute torturé, puis assassiné. Son cadavre avait été déchiqueté et brûlé au point de le rendre méconnaissable, mais on avait tout fait pour qu’on puisse l’identifier. Dans quel but ? Etait-ce un avertissement ? A qui était-il destiné ? Deuzio. Certitude encore : quelqu’un veillait sur lui, l’avertissait des dangers. Qui ? Un ami de Philippe ? Pour quelle raison ? Et pourquoi avoir choisi de l’aider, lui ? Supposition : parce qu’il n’était pas flic. Mais comment l’autre le savait-il ?

D'ailleurs, tous les noyés te le diront : au fond de la piscine, on a pied.

...
On fait toujours plaisir aux gens en leur rendant visite,. Si c'est pas en arrivant, c'es en repartant.
(poche p. 90)

- Et voilà, une fois de plus, je ne saurai pas avec qui couche la princesse...
- C'est pas grave, le consola Gabriel, c'est comme l'heure, ça change tout le temps....
(poche p. 85)