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sur 540 notes
Première enquête parue du Commissaire Brunetti . Un polar classique avec des composantes bien claires : l'enquêteur (de milieu populaire ,vénitien de souche) et sa famille (sa femme Paola et sa famille d'aristos , ses enfants ) ;son entourage professionnel ( dès ce premier volume on constate l'antagonisme avec son supérieur le vice-questeur Patta ) ; le cadre : la ville de Venise (sa géographie propre précisément détaillée au fil des déplacements , ses composantes sociales , ses problèmes spécifiques) . L'intrigue est classique : meurtre d'un chef d'orchestre , de multiples suspects . Personnellement c'est vraiment l'aspect vénitien qui m'a incité à lire cette série de romans car au fil des visites nous avons développé un amour immodéré de ce lieu et le connaissons assez bien , d'où le plaisir de s'y promener en suivant Brunetti.
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Livre lu de retour d'un voyage à Venise et d'une représentation de la Traviata à La Fenice. Lecture très agréable; le maestro - voulu ou non par l'auteur? - évoque Herbert von Karajan... L'intrigue.. bof... rien d'exceptionnel mais le plaisir est ailleurs: une belle balade dans la ville dont on sent l'atmosphère toujours magique. Les petite particularités des personnages sont intéressantes. Une lecture agréable pour un moment de détente sans prise de tête qui ne me fera pas devenir fan du Commissaire Brunetti.
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Aussi mauvais à la relecture qu'à la première approche, il y a longtemps...

- RELECTURE -
J'avais lu quelques Donna Leon il y a fort longtemps et en avais gardé une fort mauvaise opinion. Une amie m'ayant signalé il y a quelques semaines que j'étais peut-être un peu sévère, j'ai voulu en avoir le coeur net, et ai donc relu la toute première enquête du commissaire vénitien Brunetti, parue en 1992, étrennant au passage le nouveau format de lecture •2 promu par les éditions du Seuil. Hélas, je suis probablement encore plus sévère aujourd'hui que je ne le fus il y a une douzaine d'années. Passons sur l'intrigue policière, gentiment conventionnelle, mais qui n'est pas ici en cause, et allons directement aux deux facteurs pour moi presque insupportables.

Premièrement, la morgue hautaine de cette Américaine vivant à Venise depuis les années 80 me met profondément mal à l'aise... Clichés sans nombre, tant sur la ville de Venise, son histoire et son actualité, que sur l'Italie en général (les personnages siciliens, napolitains ou calabrais sont par exemple affligés de tous les défauts, de leur prononciation inélégante à leur fainéantise légendaire) ; contemption à l'égard des « touristes qui défigurent la ville », tout en racolant le lecteur supposé en égrenant justement tous les poncifs de la Venise touristique, au prix d'erreurs de localisation parfois surprenantes pour une auteur vivant sur place...

Deuxièmement, et c'est sans doute le pire : une faiblesse de style et de construction tactique rarement atteintes dans le genre policier, qui ne brille pourtant pas toujours par la fulgurance de son écriture. Mais aucun Mankell, Manchette, Fajardie, Sjöwall, Freeling, Rankin, Chainas, Quadruppani, Camilleri ou Carofiglio, pour ne citer qu'une poignée d'auteurs, ne se permettrait – jamais – les horreurs qui parsèment la prose de Donna Leon : descriptions physiques issues de rédactions poussives de collège (« nez aquilins signes de noblesse », « pommettes hautes de type slave », « visages au teint olivâtre »,...), descriptions laborieuses et inutiles d'itinéraires - pour asseoir la « couleur locale », je suppose (« Il franchit le pont qui fait suite à Campo San Moisè, tourna à droite deux fois, et s'engagea dans une ruelle étroite qui se terminait sur une lourde porte en bois massif. » - sérieusement... style de maître de donjon débutant ?), et bien pire encore, résumés au surligneur rouge pour lecteurs inattentifs (juste après un dialogue de quinze lignes exposant clairement les faits, le terrible point sur les « i » : « L'une d'elles était morte à cause de Wellauer et une autre avait peut-être eu sa carrière gâchée par la faute du maestro. Seule la petite dernière lui avait échappé, mais elle avait dû s'enfuir en Argentine pour cela »). Je n'exagère pas, hélas, les exemples de ce type se présentent toutes les deux ou trois pages...

Toute dernière chance pour éviter un enterrement définitif de cet auteur, malgré tout l'intérêt et l'amour que je porte à Venise depuis plus de vingt ans : qu'une lectrice ou un lecteur me promette que ces deux points rédhibitoires se sont vraiment améliorés au fil du temps jusqu'à devenir supportables, à défaut d'être invisibles, dans ses dernières productions...
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A Venise à l'opéra la Fénice on attend le retour du maestro Wellauer, un célèbre chef d'orchestre autrichien. On le découvre alors dans sa loge assassiné. le commissaire un habitant de Venise, nous fait vivre dans Venise, parmi la société, les ruelles.
On reconnait des endroits sur ses détours pour mener l'enquête. On m'avait conseillé ce livre après être allée à Venise. Quel plaisir de retrouver les vaporettos, les canaux avec les balcons des villas, certaines villas abîmées, en cours de restauration, les ruelles étroites vivantes et sûres de Venise avec ses ruelles moins touristiques et tout aussi belles et agréables. Un commissaire ordinaire avec des gens ordinaires, une femme qui le soutien et l'inspire parfois. Il côtoie par sa femme la bourgeoisie de Venise, et en supporte les hypocrisies et tracasseries quand on n'est pas né dedans. J'ai adoré l'aspect normal de ce commissaire.
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Un soir à la Fenice, le célèbre théâtre lyrique de Venise, celui qui a subi un incendie important en 1996 mais a rouvert en 2003, le site est en italien, mais il y a de superbes vues du théâtre. Revenons au livre. Après le second entracte de la Traviata de Giuseppe Verdi, le chef d'orchestre, Wellauer, grand maître d'origine allemand et déjà âgé, ne peut reprendre la représentation, et pour cause, il est mort, mais le spectacle continue avec le jeune chef remplaçant. Il a été empoisonné au cyanure. Mais qui pouvait lui en vouloir ? Un jaloux ? Sa très jeune épouse ? A-t-il été rattrapé par son passé pendant l'époque hitlérienne ? Et pourquoi une vieille dame lui en veut-elle à mort depuis 1939 ? Comment aurait-elle pu être à l'origine de ce crime, elle qui a refusé de jouer devant Mussolini, a été assignée à réidence et n'est guère sortie de chez elle depuis soixante ans ?

Mon avis : l'histoire est bien ficelée, et comme toujours, ce livre de Dona Leon nous permet de visiter Venise et ses environs, avec de petites piques pour la grande zone industrielle qui se trouve à ses portes, le supérieur incompétent, etc. Vous passerez je pense un agréable moment avec ce livre.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Tout au long du roman, nous accompagnons Guido Brunetti – un commissaire un peu hors-norme. Il se trouve qu'il porte un regard cynique sur le monde qui l'entoure et ne se gène pas pour être sarcastique, pour notre plus grand plaisir. Cependant, il est surtout profondément humain, ce qui en fait un personnage particulièrement sympathique et attachant. Sa famille, qui reste toutefois peu présente dans le récit, est fort agréable et permet de petits interludes qui m'ont charmée. Les autres personnages – qui sont principalement des suspects – ont chacun leur propre histoire et des mobiles plus que valables. Ce qui rend la tâche de Brunetti bien plus difficile.

La suite sur le blog :)
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Une série recommandée par Fra ma marraine qui est très fan.
C'est un polar.
Les aventures du commissaire Brunetti vénitien, pur et dur.
C'est le premier roman d'une longue série que je vais entamer.
Un grand chef d'orchestre est mort, apparemment assassiné. Sa femme semble affectée mais si peu. Les derniers mois de la vie de cet homme que Brunetti retrace dans son enquête sont une énigme. Pourquoi consulte-il un ORL ? Pourquoi ce très grand meneur de musiciens laisse-t'il son orchestre jouer en totale désharmonie ?
Une sombre histoire de mort à petit feu, d'inceste, de vengeance.
Venise et ses habitants sont, à mon goût, un peu trop portés aux nues.
Mais l'histoire se lit bien et Brunetti a l'air bien sympathique.

A suivre donc...
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De retour d'un voyage en Italie, quand on a passé deux jours à Venise, on cheche les occasions de se rappeler, de revivre ce moment extraordinaire où on met le pied sur la Piazza San Marco. Donna Leon et son commissaire Guido Brunetti vous transportent dans cette ville mythique, remplie d'Histoire et d'histoires et nous la font découvrir à travers la violence de ses crimes et le quotidien de ses habitants.
Guido Brunetti est un personnage attachant, très humain et passablement moins tordu que ses collègues Wallander, Rebus, Montalbano, Charitos, etc.
Il a une famille, une femme (de la haute société) et des enfants tout à fait normaux. le fantastique dans ces romans : VENISE.
« Mort à la Fenice » se situe dans le monde de l'opéra. La mort d'un chef d'orchestre de réputation internationale, pendant l'entracte, est le départ de ce roman, tout en douceur et en demi-teintes. Dans le plus pur style du roman procédural, Donna Leon nous transporte à travers le monde des coulisses de l'opéra.
Ce livre est un bon moment de lecture pour le lecteur normal. Pour l'amoureux de Venise, c'est un album de souvenirs. Pour l'amateur de roman policier, c'est un meurtre dans la cité des Doges. Pour le lecteur normal, amateur de romans policiers et amoureux de Venise, c'est un moment de grâce.
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Un bon roman policier, facile et très agréable à lire, l' écriture est fluide et les pages défilent sans que l' on s' en aperçoive. Il y a assez peu d'action, l'enquête réside dans les portraits des personnages cependant le suspens et le doute demeurent (presque) jusqu' à la fin. Les personnages sont extrêmement attachant, le commissaire Brunetti et sa famille en particulier. Il tranche très agréablement avec les clichés actuels qui semblent cantonnés les enquêteurs dans des rôles de déprimés, d'alcooliques, de traumatisés ou ayant des difficultés familiales.
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Voici un polar dont Venise est le personnage principal. En effet, l'auteur dépeint avec talent ses petites ruelles, ses odeurs de lagune, et nous donne immédiatement envie de profiter d'un séjour dans la Sérénissime. La lecture est agréable, mais l'intrigue, plutôt classique ne nous tient pas en haleine et le récit n'est pas exempt de clichés concernant l'Italie et les italiens. Le policier est humain et prendra je pense plus d'épaisseur au fil des enquêtes, c'est pourquoi je le retrouverai si j'en ai l'occasion.
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