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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Noir, c'est noir...🎼🎶🎵🎶🎵 et j'ai du retard..😉
Oui, je sais, j'ai du retard. Je n'ai découvert que récemment Nicolas Lebel, je n'ai lu avec celui-ci que 3 Mehrlicht mais, franchement, plus ça va plus j'apprécie... Bien que ce soit le plus sombre, le plus trash de la série (dixit l'auteur), qu'est-ce que c'est bien !
La galerie de personnages d'abord : notre sexy (!?😉) capitaine Mehrlicht, ses adjoints Latour et Dossantos (Mickael, Mickael, où vas-tu te fourrer par amour ?), un inénarrable flic nommé Cuvier qui fait penser à Bérurier par son langage fleuri autant qu'approximatif. Ma préférée de ses innovations ?   On les ramasse à la petite civière... 😉😃😃 ce Cuvier donc raciste-machiste-fasciste  (tous les trucs en iste qui m'énervent) est une sacrée trouvaille. Heureusement, pour aérer tout ça,  il y a les pointes d'humour de Nicolas Lebel : les noms des tueurs, une victime nommée Olivier Ronek 😂, les sonneries du téléphone de Mehrlicht et puis des diatribes sur l'état du monde ou parfois un texte halluciné à la limite de la poésie...
Parce qu'il faut bien le dire, cette infernale chasse au trésor post mortem est parsemée, abondamment, de morts plus ou moins atroces dont l'auteur a le bon goût de ne pas nous infliger les détails bien qu'on devine facilement ce qu'ils furent. Parce que Nicolas Lebel n'épargne personne... personne...
Mais, commençons par le commencement. Notre capitaine-grenouille préféré assiste aux obsèques de son meilleur ami le regretté Jacques, décédé à la toute fin du "Jour des Morts", puis à la lecture de son testament. Ce qu'il contient va non seulement gâcher les vacances de Mehrlicht mais le plonger avec toute son équipe, un fort sympathique Capitaine Kabongo, le regrettable Cuvier et d'autres qu'on connaît déjà dans une macabre course au trésor façon jeu de piste à la poursuite de tueurs aussi sadiques qu'implacables,  aussi froids que professionnels. Nicolas Lebel agrémente son texte d'énigmes, de grilles de sudoku et de mots croisés, de jeux sur la langue, d'énigmatiques titres de chapitres... il a l'amabilité de nous offrir des extraits de mon recueil de poésie préféré (Les Fleurs du Mal... pas les vers les plus célèbres mais les plus sombres)...Je ne vous ferai pas l'injure de lister toutes les références dont ce livre est nourri à divers niveaux. 
Cette sombre histoire où Mehrlicht risque sa vie pour sauver l'honneur de Jacques,  où Dossantos risque la sienne pour honorer une promesse et payer une dette, où des nazillons et des tueurs à gage défouraillent à tout-va, torturent et éliminent les "obstacles "... tout cela me fait dire qu'on monte le niveau à chaque fois et que cela donne  bigrement envie de retrouver nos flics et leurs vies pas banales dans une autre enquête...


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Au premier roman de la série, je me suis dit" quel bon moment de lecture". Au deuxième, j'ai pensé que la cap de la suite était passé avec brio. Et à la lecture de ce troisième roman je me suis dit "il en faut du talent pour monter crescendo au fil des tomes".

On retrouve nos héros, Mehrlicht, Latour et Dossantos aux funérailles de Jacques. J' avoue, j'en voulais un peu à l'auteur pour sa disparition. Pour une fois qu'on riait à l'hôpital.... Mais c'était sans compter que Jacques serait encore un personnage du tome si ce n'est le héros bis. Son testament va entraîner Mehrlicht dans un sacré jeu de piste autour du trafic d'art. Tout ça en parallèle d'une enquête plus officielle jusqu'à ce que les deux se rejoignent.

C'est un rythme de folie qui fait pour moi beaucoup dans ce polar. Aucun temps mort mais vraiment aucun. Écriture en mode match de ping pong : policiers/coupables /policiers/coupables... Les coupables, parlons en : des machines de guerre hyper détaillés et du coup très crédibles dans leur rôle. La relation entre les deux coupables est très construite et a son importance : d'un côté le Corse qui parle beaucoup et de l'autre Vlad qui semble écouter et subir. A moins que ?

La fin d'un roman fait beaucoup : la tension est à son comble. Tout s'enchaîne. Sans chichi mais avec efficacité.


Bref, j'ai passé un excellent moment et Nicolas Lebel est ma révélation polaristique de l'année sans aucun doute. Tout y est. J'en ai encore deux à lire avec notre cher Mehrlicht. Je vais faire durer un peu et ne pas les enchaîner... Comme le bonbon qu'on laisse fondre plutôt que de le croquer.
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Je ne connaissais pas ce petit bonhomme à la face de grenouille qu'est le capitaine Daniel Mehrlicht et ses deux lieutenants Sophie Latour et Mickaël Dossantos et cela a été une bonne rencontre !
Leur enquête nous emmène dans le monde de l'art africain avec entre autres la disparition d'une statuette appelée « le gardien des esprits » lors d'un casse quelques années plus tôt. Ce fétiche sème des morts ça je peux le dire !
Mené tambour battant, l'auteur manie les bons mots, l'humour noir et sait distiller suspense et rebondissements. Les personnages sont succulents à découvrir, par contre la parenthèse sur Dossantos et bien je n'ai pas compris ce qu'elle venait faire là ! Bref un roman policier efficace que j'ai pris plaisir à découvrir.
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La 3e enquête de Mehrlicht et ses équipiers, quel plaisir de les retrouver!
Merhrlicht vient d'enterrer Jacques, son grand ami avant de prendre quelques jours de vacances.
Mais le curieux testament de Jacques va changer la donne et bouleverser ses projets. En parallèle, son équipe est obligée de travailler avec un nouveau chef qui le remplace Cuvier, homme raciste et incompétent qui va donner du fil à retordre à Latour et Dossantos.

Les jeux de piste, les histoires des criminels et le fait que les enquêtes soient séparées insufflent une dynamique encore plus diabolique que d'habitude.
Le roman est beaucoup plus dense, sombre avec cette folie meurtrière, le deuil de Jacques et le malaise de plus en plus grand de Mehrlicht. La violence est plus présente comme la folie inhérente aux meurtres. Un véritable jeu de massacre entrecoupé de citations de Baudelaire en tête de chaque chapitre.
Les personnages secondaires sont toujours présents, on découvre un peu plus le fils de Merhlicht, l'amoureux de Latour Djibril, et Dossantos se retrouve à nouveau face à son passé. le fil rouge des sonneries est à nouveau présent avec à la place de Brel des blagues qui sont normalement comiques mais qui sont surtout racistes. Ce qui va encore mettre notre commissaire dans de beaux draps. Moins de légèreté et de drôlerie dans celui là, plus de rage chez les différents protagonistes et chez leurs adversaires. On découvre le monde de l'art et notamment africain grâce à l'inspecteur Kabongo , des receleurs et des musées.
Une enquête douloureuse, sombre qui confirme la virtuosité de l'auteur, qui arrive à nous surprendre et à nous faire réfléchir sur la violence de la nature humaine et les horreurs qu'elles perpétuent. le racisme est aussi présent à travers différentes situations du récit, la folie et la logique tordue des criminels est beaucoup plus âpre et dure dans cette enquête.
Jusqu'au dernier chapitre, on suit avec avidité les péripéties et le dénouement de l'enquête. C'est un polar nerveux et efficace!
j'ai déjà hâte de lire leurs nouvelles aventures et d'approfondir la vie des personnages
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Une fois n'est pas coutume j'ai aimé ce roman .


Faut dire Nicolas Lebel son écriture envoie du lourd , sa plume et dingue.


Il t'écrit un roman , où tu aies captivé jusqu'à la fin et ta envie encore que son continu après .


L'histoire et incroyable , tu sens que l'auteur a fait un long travail de recherche .


Tu as à chaque nouveau chapitre un extrait de Baudelaire c'est génial .


J'ai retrouvé à nouveau les personnages avec joie .


J'ai senti qu'il était un plus sombre que les autres , mais ça n'a pas entaché ma lecture .



Non bien au contraire .


Ici tout va commencer par un mystérieux testament que son ami Jacques lui laisse après son décès et c'est à partir de là que tout va s'enclencher .



J'ai bien aimé le petit clin d'oeil qu'il fait à ses amis auteurs de thrillers dedans .


Je n'ai pas envie d'en dire plus , juste que c'est un sacré roman à lire ^^.


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Quel plaisir de retrouver Dossantos, Latour, Mehrlicht et se pauvre Jaco qui, même s'il est passé de vie à trépas reste présent tout le long, et quelle présence !

Mes personnages fétiches ont gagné en rondeur, à l'instar de Nicolas Lebel, qui se bonifie avec l'âge comme du bon vin !

Ce troisième volet, qui peut être lu indépendamment des deux premiers, L'heure des fous et le jour des morts, tourne autour de l'Art Premier.

Le Gardien des Esprits, une statuette en bois dérobée au MAAO (Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie) est la pièce maîtresse de cette intrigue.

Jacques avait mis le même soin à organiser ses funérailles que sa succession. Passées les obsèques croquignolesques, Mehrlicht se vit remettre chez un notaire qui l'avait convié à l'ouverture du testament, l'un des yeux de la statuette, un diamant brut !

En parallèle, le reste de l'équipe est appelé pour constater des suicides. Les victimes ont un point commun, elles travaillaient ensemble au MAAO ! Politique de chiffre oblige, un suicide doit être réglé rapidement, or il s'avère que ce n'en est pas un…

Lebel est capable de vous soutirer un sourire dans une situation morbide, ce jongleur de prose, n'a pas fini de nous surprendre ! Pour les aficionados des sonneries du téléphone de Mehrlicht ! Vous allez être servis :)

Sans pitié ni remords gagne en noirceur, mais gagne « a black Label ou black Lebel » au choix !

*

Une immersion dans le monde de l'art, de l'ouverture du Musée Branly aux transferts des collections, une plongée dans Baudelaire, et la cryptographie, quel bonheur ces acrostiches et hémistiches. du pur Lebel distillé avec soin !

Mehrlicht à la tête de rainette porte bien son nom (mehr Licht, plus de lumière), il est toujours là où c'est obscure pour apporter sa lumière, ses lumières ! J'attends avec impatience le prochain opus, j'espère d'ici là qu'il se sera fait une santé, je l'ai trouvé un peu vert !
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Ce troisième opus des aventures du capitaine Mehrlicht, capitaine phare de Nicolas Lebel, est un aventure haute en couleurs ! Et pas seulement le teint verdâtre de ce petit flic à la tête de grenouille ! Il fait suite à L'heure des fous et le jour des morts, deux autres romans que j'ai adoré ! Il n'est pas obligatoire de lire ces deux romans mais c'est préférable pour mieux apprécier les personnages et puis ils sont géniaux !

Sans pitié ni remords est une plongée parisienne dans les coulisses de l'art ! Des suicides étranges qui s'accumulent en quelques heures, une traque et une course poursuite à énigme en plein Paris ! Entre deux Gitanes et verres de Côte Rotie, les accessoires de notre Sherlock des temps modernes !

Nicolas Lebel, professeur de linguistique, est aussi un grand sachant sur sa ville et nous le prouve ici avec des recoins secrets sur les traces de Charles Baudelaire, poète préféré de feu Jacques, ami et collègue de Mehrlicht. J'ai adoré cette visite guidée sous la plume de l'auteur.

Avec la création du Quai Branly et la fermeture du Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, il a fallu une organisation dingue pour recenser toutes les pièces à déménager. Certaines ne sont sur aucun document et d'autres ont mystérieusement disparues. Une enquête parfaite pour l'érudit Mehrlicht (officiellement en vacances) et ses lieutenants Latour et Dossantos, monsieur Code Pénal !

Bref, de l'art, du crime, des énigmes et surtout ces flics qu'on adore ! Un must read !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Pour ceux qui l'ignorent, j'ai découvert en 2019 LE personnage le plus attachant de tous ceux qu'on déjà pu nous présenter les meilleurs écrivains. Certes, il n'a pas le sex-appeal de Tomar Khan, le cran un brin suicidaire de Franck Sharko, le charme efficace de Victor Coste, mais pourtant, Mehrlicht est vraiment mon coup de coeur ! Ce vieux flic bourru, à la face de grenouille, qui fume trop, qui jure trop, qui râle trop et dont l'humour de potache (fort probablement hérité de son « créateur ») me fait vivre les plus grands moments de solitude chaque fois que je lis en public…

Alors qu'il est sensé prendre quelques jours de repos suite à l'enterrement de son meilleur ami, notre Mehrlicht se retrouve contraint de laver l'honneur de son ami alors que celui-ci, dans son testament, lui lègue un diamant issu d'une statue volée depuis plusieurs années… Et ce pendant que ses fidèles Latour et Dossantos se retrouvent, durant son absence, à bosser sous les ordres du plus incompétent (et du plus fainéant !) des capitaines sur des suicides présentant d'étranges coïncidences… Alors que parallèlement, ils doivent tous les deux jouer les équilibristes dans leurs vies privées respectives des plus chaotiques, chacun à leur manière.

On a des répliques à pleurer de rire, de la bonne baston, des méchants très méchants et très tordus, une enquête à rebondissements, des crétins qu'on arrivera pourtant à plaindre, et la petite touche d'émotion, juste comme il faut, pour serrer habilement le coeur des plus insensibles d'entre nous. C'est un cocktail coloré comme je les aime, et nul doute que Nicolas Lebel fait officiellement partie de mes auteurs chouchous !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Encore une fois, Nicolas Lebel m'a ravi.
Ce roman est original, rythmé et en plus il se passe majoritairement à Paris.
Mehrlicht, en vacances, suit une piste littéraire pour sauver la mémoire de son ami et ses collègues pourchassent des tueurs, des vrais.
A la fin, c'est extra mais je n'en dirai pas plus pour vous laisser savourer.
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Le premier écrit de M. Lebel que j'ai pu lire, c'est une appréciation pas très sympa sur la copie de mon fils. Il y a eu le commentaire sur le bilan. Pas glorieux non plus. Mon fils est nul en anglais, son enseignant était lucide ....

C'est pour cette raison que j'ai du mal à lire "l'heure des fous". J'avais un peu de rancune, je dois le reconnaître. J'ai d'ailleurs longtemps pensé que la première de couverture le présentait, même si Antoine m'avait répété à de nombreuses reprises que M. Lebel est roux.

Je l'ai lu (femme de peu de volontés, je suis). J'ai adoré, l'ai fait lire à tout mon entourage. Ai dévoré le suivant.

Je voulais attendre d'être en vacances pour lire celui-ci mais je n'ai pas eu la patience (je vous l'ai dit, je suis une femme incapable de résister au désir).

Je ne suis pas la grande prêtresse du style et serais bien incapable de commenter celui d'un auteur. Je me rends juste compte que je saute des lignes chez certains auteurs et que j'en déguste chaque ligne chez d'autre.

Nicolas Lebel, ça se savoure. Mais, à mon avis, ce qui fait tout l'intérêt de cet auteur, ce sont ses personnages. Ils font partie de ces personnages qui existent à part entière, qui prennent corps et vie sous la plume de leur créateur. ils nous font rire et pleurer, nous agacent. On les aime ou pas. Mais ils ne nous laissent pas indifférents. Ils ne sont pas réalistes, ni même crédible (Merlicht est trop beau pour être vrai) mais ils sont justes. Quand on tourne la dernière page, on a un petit pincement au coeur à l'idée de leur dire au revoir (dites, M. Lebel, c'est bien un au revoir et pas un adieu?). D'ailleurs cette fois-ci, j'ai attendu une journée entière avant de la lire cette dernière. Pour savourer.


Nicolas Lebel, un auteur à lire et à suivre (quelle sera la prochaine sonnerie de portable de Merlicht?)


NB : j'ai mis en sonnerie de portable une réplique d'Audiard. Elle n'est pas aussi bien que celle que le fils de Merlicht a trouvée, mais la réalité est rarement à la hauteur de la fiction.
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