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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Au premier roman de la série, je me suis dit" quel bon moment de lecture". Au deuxième, j'ai pensé que la cap de la suite était passé avec brio. Et à la lecture de ce troisième roman je me suis dit "il en faut du talent pour monter crescendo au fil des tomes".

On retrouve nos héros, Mehrlicht, Latour et Dossantos aux funérailles de Jacques. J' avoue, j'en voulais un peu à l'auteur pour sa disparition. Pour une fois qu'on riait à l'hôpital.... Mais c'était sans compter que Jacques serait encore un personnage du tome si ce n'est le héros bis. Son testament va entraîner Mehrlicht dans un sacré jeu de piste autour du trafic d'art. Tout ça en parallèle d'une enquête plus officielle jusqu'à ce que les deux se rejoignent.

C'est un rythme de folie qui fait pour moi beaucoup dans ce polar. Aucun temps mort mais vraiment aucun. Écriture en mode match de ping pong : policiers/coupables /policiers/coupables... Les coupables, parlons en : des machines de guerre hyper détaillés et du coup très crédibles dans leur rôle. La relation entre les deux coupables est très construite et a son importance : d'un côté le Corse qui parle beaucoup et de l'autre Vlad qui semble écouter et subir. A moins que ?

La fin d'un roman fait beaucoup : la tension est à son comble. Tout s'enchaîne. Sans chichi mais avec efficacité.


Bref, j'ai passé un excellent moment et Nicolas Lebel est ma révélation polaristique de l'année sans aucun doute. Tout y est. J'en ai encore deux à lire avec notre cher Mehrlicht. Je vais faire durer un peu et ne pas les enchaîner... Comme le bonbon qu'on laisse fondre plutôt que de le croquer.
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Je ne connaissais pas ce petit bonhomme à la face de grenouille qu'est le capitaine Daniel Mehrlicht et ses deux lieutenants Sophie Latour et Mickaël Dossantos et cela a été une bonne rencontre !
Leur enquête nous emmène dans le monde de l'art africain avec entre autres la disparition d'une statuette appelée « le gardien des esprits » lors d'un casse quelques années plus tôt. Ce fétiche sème des morts ça je peux le dire !
Mené tambour battant, l'auteur manie les bons mots, l'humour noir et sait distiller suspense et rebondissements. Les personnages sont succulents à découvrir, par contre la parenthèse sur Dossantos et bien je n'ai pas compris ce qu'elle venait faire là ! Bref un roman policier efficace que j'ai pris plaisir à découvrir.
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Troisième tome des aventures du capitaine Mehrlicht et de son équipe. Ce tome est la suite directe du précédent. On reprend la lecture exactement au moment où on l'avait laissé. Ici nous avons affaire à un vol d'oeuvres d'art remontant à quelques années mais qui a des répercussions sur le présent et qui implique directement le capitaine Mehrlicht ce qui l'empêche de retourner à la campagne. Mais là, il a affaire quand même à forte partie !! On retrouve les mêmes ingrédients : humour, enquête, suspense (voilés d'un peu de tristesse) et cerise sur le gâteau : une chasse au trésor ! Une lecture bien sympathique !!
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La 3e enquête de Mehrlicht et ses équipiers, quel plaisir de les retrouver!
Merhrlicht vient d'enterrer Jacques, son grand ami avant de prendre quelques jours de vacances.
Mais le curieux testament de Jacques va changer la donne et bouleverser ses projets. En parallèle, son équipe est obligée de travailler avec un nouveau chef qui le remplace Cuvier, homme raciste et incompétent qui va donner du fil à retordre à Latour et Dossantos.

Les jeux de piste, les histoires des criminels et le fait que les enquêtes soient séparées insufflent une dynamique encore plus diabolique que d'habitude.
Le roman est beaucoup plus dense, sombre avec cette folie meurtrière, le deuil de Jacques et le malaise de plus en plus grand de Mehrlicht. La violence est plus présente comme la folie inhérente aux meurtres. Un véritable jeu de massacre entrecoupé de citations de Baudelaire en tête de chaque chapitre.
Les personnages secondaires sont toujours présents, on découvre un peu plus le fils de Merhlicht, l'amoureux de Latour Djibril, et Dossantos se retrouve à nouveau face à son passé. le fil rouge des sonneries est à nouveau présent avec à la place de Brel des blagues qui sont normalement comiques mais qui sont surtout racistes. Ce qui va encore mettre notre commissaire dans de beaux draps. Moins de légèreté et de drôlerie dans celui là, plus de rage chez les différents protagonistes et chez leurs adversaires. On découvre le monde de l'art et notamment africain grâce à l'inspecteur Kabongo , des receleurs et des musées.
Une enquête douloureuse, sombre qui confirme la virtuosité de l'auteur, qui arrive à nous surprendre et à nous faire réfléchir sur la violence de la nature humaine et les horreurs qu'elles perpétuent. le racisme est aussi présent à travers différentes situations du récit, la folie et la logique tordue des criminels est beaucoup plus âpre et dure dans cette enquête.
Jusqu'au dernier chapitre, on suit avec avidité les péripéties et le dénouement de l'enquête. C'est un polar nerveux et efficace!
j'ai déjà hâte de lire leurs nouvelles aventures et d'approfondir la vie des personnages
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Nous avions laissé Mehrlicht et son équipe, sous le choc de l'annonce du décès de leur ancien collègue Jacques. Dans Sans pitié ni remords nous retrouvons notre équipe, au mois de novembre, mois tout gris et triste, hébétée par le décès de feu leur collègue et ami Jacques Morel. Leur moral est à l'image de la météo... sombre, éteint, aucune lueur au bout du tunnel.

Notre Kermit préféré doit se rendre chez le notaire pour la lecture du testament de Jacques. Or, tel un ultime pied de nez à la grande Faucheuse, Jacques, qui adorait les énigmes (mots croisés, sudoku etc).. a laissé derrière lui tout un tas d'indices que le capitaine devra décrypter afin de décoder le message d'outre tombe laissé par son ami. Mais à la vue de ce que Jacques laisse à son ami, tout semble le désigner comme coupable dans une histoire liée à un trafic d'art.
Les lieutenants Latour et Dossantos, membres de son équipe sont envoyés sur un cas de suicide à fort relents d'homicide maquillé. La mise en scène est digne d'Houdini mais le flair de nos flics hors pair ne les trompe pas. Les enquêteurs comprennent alors que leur enquête en cours est liée pour une raison obscure, aux dernières volontés de Jacques.

Dès lors démarre un incroyable jeu de piste et une course poursuite entre les enquêteurs et les tueurs sanguinaires. Les cadavres (et non les feuilles mortes) se ramassent à la pelle, et les enquêteurs ont la désagréable impression d'arriver toujours après la bataille. Des tueurs, psychopathes et psychotiques prodiguent les pires sévices aux personnes après lesquelles ils en ont afin d'arriver à leur fin. Mais quelle est-elle ? La hiérarchie policière est sur les dents.
L'auteur nous régale avec une galerie de portraits truculente : Latour, enquêtrice amoureuse, cherche une solution pour que son petit ami puisse vivre dans la légalité ; Dossantos en lutte avec ses démons surgissant du passé, décide de pactiser avec le diable pour venir en aide à sa charmante coéquipière. Et pour notre plus grand bonheur, l'auteur adjoint à cette équipe de choc Cuvier, pseudo chef d'équipe dont personne ne veut tant il est incapable. Son incompétence ne peut même pas être mesurée, c'est vous dire le niveau atteint. le pire étant qu'il pense être compétent.. c'est encore pire ! L'auteur le tourne en dérision en l'affublant de l'art de mélanger les dictions et expressions françaises, un pur délice lexical ! Pour finir nous avons le Capitaine Kabongo, féru d'art, tenace, passionnant et passionné, travaillant pour le compte de l'OCBC (Office Central de Lutte contre le trafic de Biens Culturels).. qui a décidé de résoudre cette affaire coûte que coûte.. Il faudra le talent d'eux tous réunis pour tenter de mettre des bâtons dans les roues de nos tueurs hallucinés.

C'est réellement jouissif de voir l'auteur se gausser de la hiérarchie qui semble prête à tout pour ne pas déroger au "politiquement correct ».

Les textes de Baudelaire (Les Fleurs du Mal) en début de chapitre nous comblent, et l'auteur émaille son récit de figures de style, de rhétorique, et d'énigmes pour notre plus grand plaisir.. Tout est extrêmement bien ficelé et nous nous retrouvons entraînés dans cette course poursuite infernale dont l'issue sent un peu le roussi pour notre flicaille chouchou, compte tenu de la barbarie des tueurs engagés dans la lutte qui semblent carburer au Red Bull.

La lecture du roman est tout bonnement jubilatoire !
Si vous ne connaissez pas encore les romans de Nicolas Lebel, FONCEZ ! Croyez-moi, à chaque roman, c'est encore meilleur, l'auteur se bonifiant au fil de l'écriture.
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
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Troisième tome des aventures du Capitaine Mehrlicht sur fond de trafic d'oeuvres d'art, toujours aussi succulent !
Je me suis attachée à cette équipe d'enquêteurs disparates et Nicolas Lebel nous emmène à fond de train dans cette nouvelle enquête et ça fonctionne toujours aussi bien.
Super moment de lecture.
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Noir, c'est noir...🎼🎶🎵🎶🎵 et j'ai du retard..😉
Oui, je sais, j'ai du retard. Je n'ai découvert que récemment Nicolas Lebel, je n'ai lu avec celui-ci que 3 Mehrlicht mais, franchement, plus ça va plus j'apprécie... Bien que ce soit le plus sombre, le plus trash de la série (dixit l'auteur), qu'est-ce que c'est bien !
La galerie de personnages d'abord : notre sexy (!?😉) capitaine Mehrlicht, ses adjoints Latour et Dossantos (Mickael, Mickael, où vas-tu te fourrer par amour ?), un inénarrable flic nommé Cuvier qui fait penser à Bérurier par son langage fleuri autant qu'approximatif. Ma préférée de ses innovations ?   On les ramasse à la petite civière... 😉😃😃 ce Cuvier donc raciste-machiste-fasciste  (tous les trucs en iste qui m'énervent) est une sacrée trouvaille. Heureusement, pour aérer tout ça,  il y a les pointes d'humour de Nicolas Lebel : les noms des tueurs, une victime nommée Olivier Ronek 😂, les sonneries du téléphone de Mehrlicht et puis des diatribes sur l'état du monde ou parfois un texte halluciné à la limite de la poésie...
Parce qu'il faut bien le dire, cette infernale chasse au trésor post mortem est parsemée, abondamment, de morts plus ou moins atroces dont l'auteur a le bon goût de ne pas nous infliger les détails bien qu'on devine facilement ce qu'ils furent. Parce que Nicolas Lebel n'épargne personne... personne...
Mais, commençons par le commencement. Notre capitaine-grenouille préféré assiste aux obsèques de son meilleur ami le regretté Jacques, décédé à la toute fin du "Jour des Morts", puis à la lecture de son testament. Ce qu'il contient va non seulement gâcher les vacances de Mehrlicht mais le plonger avec toute son équipe, un fort sympathique Capitaine Kabongo, le regrettable Cuvier et d'autres qu'on connaît déjà dans une macabre course au trésor façon jeu de piste à la poursuite de tueurs aussi sadiques qu'implacables,  aussi froids que professionnels. Nicolas Lebel agrémente son texte d'énigmes, de grilles de sudoku et de mots croisés, de jeux sur la langue, d'énigmatiques titres de chapitres... il a l'amabilité de nous offrir des extraits de mon recueil de poésie préféré (Les Fleurs du Mal... pas les vers les plus célèbres mais les plus sombres)...Je ne vous ferai pas l'injure de lister toutes les références dont ce livre est nourri à divers niveaux. 
Cette sombre histoire où Mehrlicht risque sa vie pour sauver l'honneur de Jacques,  où Dossantos risque la sienne pour honorer une promesse et payer une dette, où des nazillons et des tueurs à gage défouraillent à tout-va, torturent et éliminent les "obstacles "... tout cela me fait dire qu'on monte le niveau à chaque fois et que cela donne  bigrement envie de retrouver nos flics et leurs vies pas banales dans une autre enquête...


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Ce troisième opus des aventures du capitaine Mehrlicht, capitaine phare de Nicolas Lebel, est un aventure haute en couleurs ! Et pas seulement le teint verdâtre de ce petit flic à la tête de grenouille ! Il fait suite à L'heure des fous et le jour des morts, deux autres romans que j'ai adoré ! Il n'est pas obligatoire de lire ces deux romans mais c'est préférable pour mieux apprécier les personnages et puis ils sont géniaux !

Sans pitié ni remords est une plongée parisienne dans les coulisses de l'art ! Des suicides étranges qui s'accumulent en quelques heures, une traque et une course poursuite à énigme en plein Paris ! Entre deux Gitanes et verres de Côte Rotie, les accessoires de notre Sherlock des temps modernes !

Nicolas Lebel, professeur de linguistique, est aussi un grand sachant sur sa ville et nous le prouve ici avec des recoins secrets sur les traces de Charles Baudelaire, poète préféré de feu Jacques, ami et collègue de Mehrlicht. J'ai adoré cette visite guidée sous la plume de l'auteur.

Avec la création du Quai Branly et la fermeture du Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, il a fallu une organisation dingue pour recenser toutes les pièces à déménager. Certaines ne sont sur aucun document et d'autres ont mystérieusement disparues. Une enquête parfaite pour l'érudit Mehrlicht (officiellement en vacances) et ses lieutenants Latour et Dossantos, monsieur Code Pénal !

Bref, de l'art, du crime, des énigmes et surtout ces flics qu'on adore ! Un must read !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Pour ceux qui l'ignorent, j'ai découvert en 2019 LE personnage le plus attachant de tous ceux qu'on déjà pu nous présenter les meilleurs écrivains. Certes, il n'a pas le sex-appeal de Tomar Khan, le cran un brin suicidaire de Franck Sharko, le charme efficace de Victor Coste, mais pourtant, Mehrlicht est vraiment mon coup de coeur ! Ce vieux flic bourru, à la face de grenouille, qui fume trop, qui jure trop, qui râle trop et dont l'humour de potache (fort probablement hérité de son « créateur ») me fait vivre les plus grands moments de solitude chaque fois que je lis en public…

Alors qu'il est sensé prendre quelques jours de repos suite à l'enterrement de son meilleur ami, notre Mehrlicht se retrouve contraint de laver l'honneur de son ami alors que celui-ci, dans son testament, lui lègue un diamant issu d'une statue volée depuis plusieurs années… Et ce pendant que ses fidèles Latour et Dossantos se retrouvent, durant son absence, à bosser sous les ordres du plus incompétent (et du plus fainéant !) des capitaines sur des suicides présentant d'étranges coïncidences… Alors que parallèlement, ils doivent tous les deux jouer les équilibristes dans leurs vies privées respectives des plus chaotiques, chacun à leur manière.

On a des répliques à pleurer de rire, de la bonne baston, des méchants très méchants et très tordus, une enquête à rebondissements, des crétins qu'on arrivera pourtant à plaindre, et la petite touche d'émotion, juste comme il faut, pour serrer habilement le coeur des plus insensibles d'entre nous. C'est un cocktail coloré comme je les aime, et nul doute que Nicolas Lebel fait officiellement partie de mes auteurs chouchous !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Sans pitié ni remords, la troisième aventure su capitaine Merhlicht, et la plus personnelle des trois… Comme à chaque fois, elle commence avec la mort, sauf que là, l'une de ces morts touche Merhlicht au plus profond de lui…
Nicolas Lebel nous offre à nouveau un polar mêlant du noir et de l'humour, nous y retrouvons aussi ce qui fait la réussite de ses romans, un fil historique autour duquel se déroule une histoire contemporaine. de plus, les codes maintenant habituels de cette série sont présents en se renouvelant, le fameux stagiaire fait place à un capitaine de la « police de l'art ».
Ce nouvel opus, continue de nous faire découvrir ces personnages auxquels on s'attache de plus en plus, nous raconte leurs histoires personnelles, leurs tourments.
Nicolas Lebel nous prouve à nouveau qu'il est l'un des grands du polar français, c'est à chaque fois un plaisir de le lire, de rire de son humour qui vient alléger la noirceur de la société qu'il décrit si bien et, à chacun de ses romans si bien documentés, il nous en apprend un peu plus sur des événements historiques plus ou moins récents.
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