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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour la troisième fois on retrouve Mehrlicht et ses acolytes Latour et Dossantos pour un roman qui va en laiser plus d un usr le c....
Il ne manque rien ,des mechants vraiment méchant, des collègues soudés et d autres un peu moins,une histoire qui tient la route.
Une petite statue africaine qui va engranger de l action,de la peur et beaucoup d emotons ,un roman qui vous procure un enorme plaisir.
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Que dire de ce livre !!!! J'ai adorée du début a la fin !!!! Une belle écriture avec la pointe d'humour que j'adore !!!!
Le capitaine Mehrlicht ma une fois de plus séduite avec ces répliques !!!!
Et Mickael pret a tout par amour pour rendre service a sa coequipiére ...
Juste une chose a dire !!!!! Foncez !!!
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Nous avions laissé Mehrlicht et son équipe, sous le choc de l'annonce du décès de leur ancien collègue Jacques. Dans Sans pitié ni remords nous retrouvons notre équipe, au mois de novembre, mois tout gris et triste, hébétée par le décès de feu leur collègue et ami Jacques Morel. Leur moral est à l'image de la météo... sombre, éteint, aucune lueur au bout du tunnel.

Notre Kermit préféré doit se rendre chez le notaire pour la lecture du testament de Jacques. Or, tel un ultime pied de nez à la grande Faucheuse, Jacques, qui adorait les énigmes (mots croisés, sudoku etc).. a laissé derrière lui tout un tas d'indices que le capitaine devra décrypter afin de décoder le message d'outre tombe laissé par son ami. Mais à la vue de ce que Jacques laisse à son ami, tout semble le désigner comme coupable dans une histoire liée à un trafic d'art.
Les lieutenants Latour et Dossantos, membres de son équipe sont envoyés sur un cas de suicide à fort relents d'homicide maquillé. La mise en scène est digne d'Houdini mais le flair de nos flics hors pair ne les trompe pas. Les enquêteurs comprennent alors que leur enquête en cours est liée pour une raison obscure, aux dernières volontés de Jacques.

Dès lors démarre un incroyable jeu de piste et une course poursuite entre les enquêteurs et les tueurs sanguinaires. Les cadavres (et non les feuilles mortes) se ramassent à la pelle, et les enquêteurs ont la désagréable impression d'arriver toujours après la bataille. Des tueurs, psychopathes et psychotiques prodiguent les pires sévices aux personnes après lesquelles ils en ont afin d'arriver à leur fin. Mais quelle est-elle ? La hiérarchie policière est sur les dents.
L'auteur nous régale avec une galerie de portraits truculente : Latour, enquêtrice amoureuse, cherche une solution pour que son petit ami puisse vivre dans la légalité ; Dossantos en lutte avec ses démons surgissant du passé, décide de pactiser avec le diable pour venir en aide à sa charmante coéquipière. Et pour notre plus grand bonheur, l'auteur adjoint à cette équipe de choc Cuvier, pseudo chef d'équipe dont personne ne veut tant il est incapable. Son incompétence ne peut même pas être mesurée, c'est vous dire le niveau atteint. le pire étant qu'il pense être compétent.. c'est encore pire ! L'auteur le tourne en dérision en l'affublant de l'art de mélanger les dictions et expressions françaises, un pur délice lexical ! Pour finir nous avons le Capitaine Kabongo, féru d'art, tenace, passionnant et passionné, travaillant pour le compte de l'OCBC (Office Central de Lutte contre le trafic de Biens Culturels).. qui a décidé de résoudre cette affaire coûte que coûte.. Il faudra le talent d'eux tous réunis pour tenter de mettre des bâtons dans les roues de nos tueurs hallucinés.

C'est réellement jouissif de voir l'auteur se gausser de la hiérarchie qui semble prête à tout pour ne pas déroger au "politiquement correct ».

Les textes de Baudelaire (Les Fleurs du Mal) en début de chapitre nous comblent, et l'auteur émaille son récit de figures de style, de rhétorique, et d'énigmes pour notre plus grand plaisir.. Tout est extrêmement bien ficelé et nous nous retrouvons entraînés dans cette course poursuite infernale dont l'issue sent un peu le roussi pour notre flicaille chouchou, compte tenu de la barbarie des tueurs engagés dans la lutte qui semblent carburer au Red Bull.

La lecture du roman est tout bonnement jubilatoire !
Si vous ne connaissez pas encore les romans de Nicolas Lebel, FONCEZ ! Croyez-moi, à chaque roman, c'est encore meilleur, l'auteur se bonifiant au fil de l'écriture.
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
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Troisième incursion dans la bibliographie de Nicolas Lebel et des aventures du capitaine Mehrlicht.
Une enquête qui cette fois-ci a pour toile de fond l'Art, et plus particulièrement l'Art africain.

Mehrlicht est cette fois-ci en congés au début du roman, suite à l'enterrement de son ami.
Une conception toute particulière des congés que nous livre l'auteur puisqu'à peine en vacances, le capitaine va se retrouver dans une chasse au trésor grandeur nature en plein Paris, un jeu de pistes sur la trace de Baudelaire jalonné de cadavres.

Bien qu'ayant beaucoup apprécié les deux premières aventures du capitaine Mehrlicht, l'auteur a cette fois-ci donné plus d'intensité à son intrigue, un peu moins d'humour (mais toujours présent, je vous rassure) et plus d'action et des "méchants" qui ont de la gueule (excusez-moi l'expression).

Sans pitié ni remords est parfaitement équilibré au niveau action, rythme et humour.
L'auteur s'est parfaitement documenté sur l'Art et sa gestion dans ses forces et ses faiblesses, sur la Légion et ses scories. La politique et les médias ne sont une fois de plus pas épargnés.

Cet opus de Mehrlicht est tout simplement captivant et la qualité d'écriture se bonifie au fil des opus. La plume a toujours été bonne mais la fluidité dans le jonglage des mots s'est intensifiée.
Un plaisir de lire Nicolas Lebel où on y apprend toujours des choses. L'homme est passionné et passionnant et aime dispenser son savoir de façon ludique.

Tous les personnages gagnent en épaisseur de roman en roman et deviennent incontournables pour le lecteur.

Une magnifique évasion livresque rythmée.
Lien : https://aufildesevasionslivr..
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Une statuette-fétiche volée dans un musée avec une fortune en bijoux et pierres précieuses. Les explorateurs (aux patronymes directement issus des "Sept boules de cristal") l'ayant ramenée en France mystérieusement morts l'un après l'autre. Un policier qui use approximativement des dictons les plus éculés en intervertissant leurs termes... Les références aux aventures de Tintin ne manquent pas dans ce polar qui m'a complètement subjuguée ! Une enquête construite d'une part comme une chasse au trésor ludique dont le guide serait Baudelaire et, d'autre part, comme un thriller cauchemardesque dans lequel les cadavres s'accumulent jusqu'à "faire danser les croque-morts". Un capitaine de police dont le physique évoque immanquablement celui de Kermit la grenouille, misanthrope et humaniste à la fois, au discours engagé et aux amitiés fidèles. Une écriture imagée, fluide, alerte, qui ne laisse rien de côté et sait aussi bien plonger dans les âmes tortueuses que dans les verres de bon vin. Une narration précise, affûtée, qui entretient le suspense tout en ménageant des pauses réflexives, intimistes... La liste des qualités que j'ai trouvées au roman de Nicolas Lebel est longue !
"Sans pitié ni remords" joue sur les montagnes russes de tous les points de vue, de tous les registres et de tous les genres et c'est jubilatoire ! Nicolas Lebel parvient à placer son roman juste à la lisière entre pure fiction et constat documentaire sur l'état du monde. Son intrigue résonne de tous les conflits qui ont bouleversé le monde du XXème siècle et ses personnages en gardent les cicatrices physiques et psychologiques, les conduisant à agir en fonction de leur propre histoire. Comme l'objectif d'un appareil photographique, le regard porté par la fiction se modifie selon le filtre utilisé : humour, générosité et solidarité entre les membres de l'équipe de Mehrlicht (ah ! ce jeu avec l'onomastique !), tragique pour l'existence de Vlad, poésie des rapports entre Mehrlicht et Jacques, son ami décédé... et tout cela sans jamais nuire au déroulement de l'enquête proprement dite et à l'envie de connaître son issue. Nicolas Lebel est diabolique ! J'ai traversé un maelström d'émotions en lisant ce polar effréné. J'ai ri aux éclats, j'ai eu peur, j'ai frémi d'effroi, j'ai été émue, j'ai (presque) pleuré, j'ai été stimulée par l'intertextualité subtile ou plus affichée. J'ai adoré cette connivence que l'auteur sait instaurer entre son lecteur, son ouvrage et lui, sa manière de dépeindre notre société en se servant de ses personnages et des situations qu'ils doivent affronter, ses trouvailles langagières hilarantes, ses clins d'oeil au monde de la littérature. Et mon enthousiasme va probablement me conduire à vite vite vite aller me plonger dans ses précédents romans !
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Ce troisième opus (qui s'avère être une bonne suite du Jour des morts, autant qu'une excellente lecture indépendante ne présentant aucune difficulté de compréhension) est à la hauteur de ce que nous a habitué Nicolas Lebel. le rythme, les dialogues, la qualité de l'enquête, l'humour et la noirceur ne manquent pas et sont franchement de qualité. Sans tomber dans les coups de théâtre excessifs ni les rebondissements incertains, l'auteur sait y faire pour que le lecteur ne sache jamais vraiment à quoi s'attendre. L'histoire est éprouvante parfois, intéressante toujours et surprenante, tout en gardant une ligne de crédibilité appréciable............................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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Sans pitié ni remords, la troisième aventure su capitaine Merhlicht, et la plus personnelle des trois… Comme à chaque fois, elle commence avec la mort, sauf que là, l'une de ces morts touche Merhlicht au plus profond de lui…
Nicolas Lebel nous offre à nouveau un polar mêlant du noir et de l'humour, nous y retrouvons aussi ce qui fait la réussite de ses romans, un fil historique autour duquel se déroule une histoire contemporaine. de plus, les codes maintenant habituels de cette série sont présents en se renouvelant, le fameux stagiaire fait place à un capitaine de la « police de l'art ».
Ce nouvel opus, continue de nous faire découvrir ces personnages auxquels on s'attache de plus en plus, nous raconte leurs histoires personnelles, leurs tourments.
Nicolas Lebel nous prouve à nouveau qu'il est l'un des grands du polar français, c'est à chaque fois un plaisir de le lire, de rire de son humour qui vient alléger la noirceur de la société qu'il décrit si bien et, à chacun de ses romans si bien documentés, il nous en apprend un peu plus sur des événements historiques plus ou moins récents.
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Nicolas Lebel est un auteur dont je ne sais pas grand-chose (mais je ne semble pas le seul dans ce cas-là) et dont je n'ai pas envie d'en savoir plus, non pas que je n'aime pas cet auteur, mais tout simplement, comme je l'ai souvent dit, qu'un auteur ne m'intéresse que par ses écrits.

« Sans pitié ni remords » est le troisième opus d'une série autour de personnages récurrents : le capitaine Merhlicht, un avorton à tête de grenouille, aux yeux globuleux, aux cheveux rares, au teint verdâtre, fumeur invétéré, râleur impénitent, misogyne et empreint de biens d'autres défauts plus par habitude ou pour poser une barrière entre lui et les autres que par malveillance.

Il est entouré de Dossantos, un flic bodybuildé qui ne vit que pour son métier. Son corps, il le façonne pour être plus efficace, et son esprit est obnubilé par le Code Pénal dont il connaît chaque alinéa par coeur.

Sophie Latour, une jeune fliquette à la rousseur flamboyante, une des rares femmes positives de la série, mais qui est toujours légèrement en retrait.

Le commandant Matiblout, un fonctionnaire qui n'a de but que d'éviter les ennuis, et qui espère toujours refiler les dossiers épineux à un autre service.

Carrel, l'imposant médecin légiste à l'humour aussi noir que son appétit est grand.

Puis, Jacques Morel, un personnage récurrent qui ne récurera plus rien puisqu'il est mort d'un cancer à la fin de l'épisode précédent : « le jour des Morts ».
Jacques Morel est mort, donc, et, pourtant, l'auteur en fait le personnage central de cette histoire.

Après l'enterrement de son vieux pote, Merhlicht assiste à l'ouverture de son testament en présence d'un étrange flic noir.

Jacques Morel, dans son testament, en plus de ses affaires lègue à son ami un diamant... diamant qui figurait l'un des deux yeux d'une statue africaine qui a disparu il y a quelques années.

Le flic noir, Kabongo, fait justement partie du service de l'OCBC, l'Office Central de lutte contre le trafic de Biens Culturels. Il soupçonne Jacques Morel d'avoir participé au casse pendant lequel la statuette a disparu.

Merhlicht ne va alors avoir qu'un seul but : démontrer l'innocence de son défunt ami.

Pour ce faire, il va suivre tout un jeu de piste que Jacques Morel a mis en place avant sa mort, jeu mettant en oeuvre des sudokus, mots fléchés, jeux d'acrostiche... qui sont censés le mener petit à petit à la réponse du mystère.

Problème, une bande de dangereux mercenaires refait surface et leur but est, apparemment, d'éliminer tous les participants au fameux casse et récupérer la statuette.

Nicolas Lebel a bien cerné les atouts de ses précédents romans et les conserve dans celui-ci.

Ainsi, bien évidemment, les personnages reviennent (même d'outre-tombe), mais également l'humour, les répliques cinglantes et les « running gags » (gag revenant périodiquement).

Le générateur de ces fameux gags, dans les opus précédents, était la sonnerie de téléphone de Merhlicht, une sonnerie sous forme de « répliques d'Audiard », « Chanson de Jacques Brel » ou, ici, de « répliques de vieux sketches ». C'est le fils de Merhlicht, un gamin de 17 ans, qui lui installe ces applications, car son père est technophobe (en plus de tout ce qu'il déteste déjà).

Évidemment, ces répliques, issues de sketches de Michel Leeb, Coluche, Desproges et autres, vont toutes tomber à point nommé et vont surtout toutes avoir des consonances racistes (du moins, quand elles sont retirées de leurs contextes), ce qui va mettre Merhlicht dans l'embarras puisqu'il va passer son temps en présence de Kabongo.

L'une des grandes forces des épisodes précédents était la relation touchante et émouvante entre Merhlicht et Morel. On se demandait comment Nicolas Lebel allait se passer de ces moments : il ne s'en passe pas, cette relation est encore omniprésente et délivre son lot d'émotions, notamment à la toute fin.

Pour ce qui est du reste, l'auteur nous livre une histoire très rythmée, plaisante à lire, qui délivre son quota d'action, d'humour et d'émotions.

Puis, il y a les petites histoires annexes qui offrent un petit plus.

Histoires qui concernent nos héros comme la relation entre Sophie Latour et un sans-papiers, dont la crainte de l'un et de l'autre est que celui-ci se fasse arrêter et reconduire dans son pays.

Histoire de Dossantos, amoureux de Latour... au point de refuser qu'elle soit malheureuse et de renouer des liens dangereux avec des relations de sa jeunesse, relations toxiques, issues d'un groupe fasciste et dont l'un d'entre eux est devenu un membre influent qui peut obtenir des papiers pour le compagnon de Latour. Mais tous les services se paient et Dossantos va payer le prix fort.

Histoire d'un père et d'un fils entre les Merhlicht, livrés à eux-mêmes après le décès de la mère, de la femme, qui laisse un grand vide dans les deux vies, deuil que chacun vit à sa manière.

Histoire, enfin, des mercenaires, d'un mercenaire, dont le passé va ressurgir petit à petit afin d'expliquer ce qu'il est devenu et ce qu'il va devenir.

C'est ce dernier point que je mettrais dans une balance sans savoir si c'est un plus ou un moins.

Je le reprochais déjà dans d'autres chroniques, les auteurs de romans policiers en devenir, ceux qui commencent à avoir du succès après un ou deux romans et qui tentent de singer leurs confrères plus aguerris, en prenant leurs tics d'écriture qui ne sont pourtant pas forcément des atouts. Ainsi je dénonçais les auteurs que j'avais appris à aimer avec leur premier roman et qui, au fur et à mesure des livres, lissaient leurs plumes et suivaient le petit guide du « l'écriture du polar pour les Nuls) en évitant les tournures de phrases complexes, les mots compliqués, mais, surtout, en se lançant dans le chapitrage alterné, mélangeant deux histoires qui vont finir par se rejoindre.

C'était le cas d'Olivier Norek, Bernard Minier et consorts... Je l'avais déjà noté dans le précédent opus de Nicolas Lebel, même si ce travers était léger (les chapitres de la seconde histoire étaient rares et courts). C'est encore le cas ici même si l'ensemble reste digeste et ne nuit pas à la lecture. Ce sera le cas, encore plus, dans le suivant, mais là, je pense que cela posera problème...

Mis à part ce détail, l'ensemble se lit avec un grand plaisir. L'histoire est intéressante, l'intrigue est bien menée, le jeu de piste intéressant à suivre, il y a du suspens, de l'humour, de l'action, de la violence, des cons (au moins un)...

La seule chose qui manque dans cet épisode, c'est la présence du stagiaire, la cible des railleries de Mehrlicht. Mais cela s'explique facilement du fait que Merhlicht est en congé, donc, ne peut avoir de stagiaire à s'occuper.

Au final, chaque roman de Nicolas Lebel mettant en scène ses héros récurrents est encore plus agréable à lire que le précédent alors que chaque précédent était déjà agréable à lire. Qu'en sera-t-il du 4e ? La suite dans un prochain épisode !
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Troisième aventure pour Daniel Mehrlicht, mon capitaine de police préféré ! Daniel, c'est le contraire du héros propre sur lui : il fume comme un pompier, boit comme un trou et manie le sarcasme comme personne et physiquement, il tient plus du crapaud que du prince charmant. Ce personnage iconoclaste est épaulé par un ex-skin d'origine portugaise qui récite le code civil comme un curé ses chapelets et par le lieutenant Latour, personnage féminin de l'équipe.

Comme à chaque fois, l'intrigue est très soignée, mentions spéciale cette fois ci aux poèmes, aux acrostiches de l'impossible et autres figures stylistiques qui permettent à l'intrigue de progresser.
L'histoire, qui semblait simple au départ, se complique au fil des pages: règlement de compte ? Vols d'oeuvre d'art ? Attentat ? Il faudra attendre les dernières pages pour comprendre totalement l'intrigue, avec un petit pincement de coeur dans les dernières pages. Jacques va me manquer…

Je ferme ce troisième Lebel avec une certaine appréhension : il ne me reste plus qu'un seul livre de cet auteur à découvrir… Ca va être dur d'attendre la suite ensuite.
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Tu aimes les polars mais tu ne connais pas encore Nicolas Lebel? Rattrape vite cette lacune!

Tu as versé une larme à la fin du tome précédent? Tu t'es dit que Jacques allait te manquer?

Eh bien sois rassuré: Jacques, bien qu'enterré, est au centre de ce jeu de piste. D'un côté un nombre improbable de suicidés qui ont tous ce point commun: ils faisaient partie du personnel de ce musée où a été dérobée une précieuse statue. D'un autre, arrivent à Paris des mercenaires avides de sang, prêts à tout, sans aucune limite. Et puis il y a ce testament laissé par Jacques à Daniel, bien mystérieux.

Voilà l'énigme au coeur de laquelle se retrouvent pris Mehrlicht et son équipe.

Un polar que j'ai lu d'une traite. Un grand plaisir de retrouver ces personnages, surtout les truculents Jacques et Mehrlicht. D'autant que Jacques a construit son énigme autour de Baudelaire, qui est pour moi une référence. Un plaisir aussi de retrouver cet humour cynique qui m'a fait dévorer les premiers volumes. le suspens est au rendez-vous, le récit est prenant, le rythme soutenu.

Bref, un très bon moment de lecture. Je vais vite commander le quatrième volet des aventures de cette fine équipe, de cauchemar et de feu.

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