Christian, surnommé « Black », vient s'établir à Montréal avec sa copine Sarah. Son but avoué est d'y poursuivre ses études. Mais il passe beaucoup plus de temps avec ses copains du Saint-Christophe que la tête dans ses bouquins.
Ce roman peut se résumer en trois mots : « boire, baiser, glander ». C'est ce qu'on nous raconte ad nauseam pendant trois cent vingt pages.
Christian est le portrait type du loser. Il s'apitoie sans arrêt sur lui-même et rejette sur les autres la responsabilité de ses infortunes. La bière coule à flots, par casiers entiers. L'argent lui brûle les doigts. Il le dépense avant même de l'avoir reçu. Je ne dis pas « gagné », car ses ressources proviennent principalement de bourses d'études.
Il s'avère incapable de mener à bien ne serait-ce qu'un seul de ses rêves.
Presque tous les personnages me paraissent des épaves antipathiques et leur vie sans aucun intérêt.
Le roman est divisé en chapitres numérotés en bouteilles et dont le titre se termine par « on » : « onzième bouteille - révélation » ou « vingt-quatrième bouteille - dispersion », les prologue et épilogue étant,on s'en doute, l'apéritif et le digestif. A donner des haut-le-coeur.
La critique en quatrième de couverture parle d'une évocation très juste des années 90 et promet au lecteur qu'il se retrouvera « dans les diverses aventures qui attendent Black, Sarah, GG, Snare, Pelo et Martel ». Ce n'était pas du tout le cas pour moi.
J'ai détesté ce roman.
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