Catherine, actrice célèbre, amante du ministre de la culture, perd de plus en plus ses repères et sa mémoire. Soutenue par son assistante et plus proche amie Mina, nous la voyons dans son quotidien, tantôt enjouée et heureuse, tantôt déprimée et perdue. Mina, quant à elle, fait de son mieux pour aider son amie mais également cacher un maximum cette maladie aux personnes proches d'elle (qui se compte sur les doigts d'une main) et aussi à ses fans. Pour Mina, c'est une épreuve assez dure, vivant 24 heures sur 24 avec son amie, elle assiste impuissante à sa maladie, jamais nommée mais qui progresse incontestablement.
J'ai beaucoup apprécié ce roman, très touchant, mais j'y ai trouvé tout de même quelques défauts. Je pense que le roman aurait mérité d'être plus développé. Nous survolons quelques fois des passages de sa vie, ou de son histoire qui aurait mérité d'être plus approfondis. Il est tout de même très touchant, même si, personnellement, il me manquait un petit quelque chose pour être tout à fait emporté dans cette histoire.
Après ma lecture, j'ai fait quelques recherches sur l'autrice et j'ai découvert que sa mère était atteinte de la maladie d'Alzheimer. Celle explique beaucoup de choses, notamment cette sensation lors de la lecture que l'autrice connaissait bien ce sujet. Cela ne rajoute que davantage au côté émouvant du roman.
Pascale Lécosse nous offre un premier roman indépendant, puissant, avec quelques imperfections, mais avec toujours une très jolie écriture. Elle joue avec les codes du théâtre, oscillant entre comédie et tragédie avec un subtil équilibre. J'ai hâte de découvrir ses prochains romans.
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