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Ce très court roman raconte la lente dissolution de l'esprit d'une grande actrice pour qui jusqu'ici tout a réussi, grands rôles au cinéma et au théâtre, reconnaissance du milieu... Mais peu à peu s'immisce dans sa vie cet "ennemi sournois qui envahit son intelligence pour s'emparer de sa liberté", la maladie qui ne dit jamais son nom. A travers une écriture spontanée, une forme presque théâtrale de récit et des personnages secondaires attachants, Pascale Lécosse jette un regard poétique sur les affres de la maladie d'Alzheimer. Un roman touchant mais qui ne m'a pas suffisamment transcendé pour me conquérir tout à fait.
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Léger et grave tout à la fois.
Catherine Deltour est une comédienne au sommet de sa gloire. Elle virevolte, légère comme le champagne qu'elle aime tant. Mais comme les fines gouttes qui éclatent dans son verre sa mémoire se volatilise un peu plus chaque jour. Auprès d'elle sa fidèle assistante Mina qui depuis 20 ans s'est sacrifiée pour lui faciliter la vie, l'aide silencieusement à cacher ses troubles de mémoire.
Mais Catherine est atteinte précocement d'une maladie irréversible style Alzheimer.
C'est un ping-pong verbal entre les deux femmes à la manière de dialogues de théâtre. C'est léger, l'actrice semble tourbillonner avec grâce. Evidemment il y a un peu de tragique, c'est d'une tragédienne qui connaît encore par coeur tous les grands textes du répertoire dont on parle.
Dans ce récit ou l'humour tient une grande place tout est écrit de façon pudique, ce n'est jamais triste.
Ce texte est très court mais tout est dit.
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Catherine et Mina. Mina et Catherine. Et Jean, parfois. Catherine est une comédienne et une actrice célèbre, belle et fantasque; Mina est son assistante, mais aussi sa confidente et sa meilleure amie. Inséparables, elles rient, se disputent, partagent tout depuis 15 ans. Quant à Jean, l'amant de toujours de Catherine, il vient et part au gré des impératifs liés à son agenda de ministre de la culture et à sa femme. Catherine est au sommet de son art et croque la vie à pleines dents comme le champagne qu'elle déguste au quotidien.

Un jour pourtant, les souvenirs commencent à s'embrouiller, les visages à se superposer et il lui devient alors nécessaire de consigner sa "mémoire trouée". Alors que Catherine s'enfonce peu à peu dans l'oubli, Mina fait face aux difficultés avec bcp de courage, de loyauté et d'amour. Les chapitres alternent habilement  le ressenti de Catherine et celui de Mina, les moments de lucidité et d'égarement, la légèreté et la gravité.

Mademoiselle, à la folie!, le premier roman de Pascale Lécosse, se déguste d'une traite! Touchant, sensible et émouvant, Mademoiselle, à la folie! est un très beau petit roman sur une maladie dévastatrice qui ne dit pas son nom et une belle ode à l'amitié.
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Mademoiselle à la folie - Ce roman à deux voix se lit avec émotion et tendresse. L'écriture est parfaite, bravo pour un premier texte, c'est même très impressionnant. La longue et sincère amitié de deux femmes : l'une, Mademoiselle, connue et dont la mémoire tangue, l'autre, Mina, indispensable amie-assistante, qui assure la quotidienneté du présent et la fragilité du futur. Puis l'amant superflu de l'actrice qui n'a pas le meilleur rôle, englué qu'il est dans son costume ministériel et la lâcheté habituel des hommes mariés. Aucune violence dans cette histoire en lente descente, mais une force et une volonté féroce de Mina pour sauvegarder la dignité de son amie. C'est la description d'une amitié que rien, ni la maladie, ni l'amant, ne peuvent distendre. Je n'ai pas pu m'empêcher à la grande Annie Girardot. J'ai beaucoup aimé. Merci aux 68
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Mademoiselle à la folie est un livre court mais intense. Nous suivons Catherine Delcour qui est une comédienne à succès et qui de façon insidieuse se voit voler des pans de sa vie, manifesté par ses pertes de mémoire.
Avec Mina Flamand, elle va nous montrer la souffrance qu'est cette maladie dégénérative et la difficulté qu'ont les proches de constater l'existence d'un problème; tout le monde perd la mémoire de temps à autre et il est finalement assez difficile de mettre le doigt sur une pathologie qui ne possède aucun traitement, même si quelques médicaments existent dans un but (relatif) de retarder la progression (un des médicaments y est d'ailleurs mentionné).
Une romance y est incorporée avec Jean, Ministre de la Culture qui est peu attachant car il incarne l'homme infidèle qui n'est présent que lorsque son agenda le permet.
Avec les points de vue alternés de Catherine et Mina, nous comprenons bien leur relation érigée par des années de cohabitation qui renforce leur lien dans la santé et la maladie. Pour moi, c'est la véritable relation d'amour en dépit de toute autre qu'elles pourraient avoir.
Un roman véritablement juste en ce qui concerne les signes et symptômes de la maladie (que l'auteure ne nomme pas).
Un roman avec des dialogues pertinents; de vrais pépites.
Vu l'intensité de l'histoire, la longueur du livre est tout à fait acceptable, d'une intensité prenante du début à la fin.
Lien : http://lepouvoirdecrire.com/..
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Pascale Lécosse signe ici un premier roman très touchant, une déclaration d'amour entre deux femmes dont l'une est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Ce récit dégage beaucoup de finesse et d'élégance : même si elle y est clairement exposée, le nom de la maladie n'est jamais prononcé. N'ayez crainte : le ton est résolument gai et sans pathos !
L'auteur a choisi une forme très théâtrale, avec une unité de lieu et un temps ramassé (de septembre à décembre). Et un titre percutant! « Mademoiselle » : Catherine Deltour est en effet comédienne. « A la folie! », car elle a follement aimé la vie .. avant de progressivement sombrer…
Pascale Lécosse nous offre ici deux très beaux rôles féminins : Catherine Deltour et sa fidèle assistante Mina, interviennent tour à tour, donnant rythme au récit. Elle retranscrit très bien l'attachement sentimental entre l'actrice et son assistante. Elle illustre également avec beaucoup de sensibilité l'isolement, l'angoisse et l'impuissance que peuvent ressentir Catherine et Mina. L'amant de Catherine, Jean, se voit attribué un rôle secondaire, tout comme la place qu'il donna à Catherine dans sa vie. L'auteur lui décoche d'ailleurs quelques jolis coups de griffes !
Pour autant, j'ai trouvé que l'auteur met surtout en avant la dignité à laquelle Catherine s'accroche désespérément et avec panache à sauver les apparences, dignité que Mina tente à tout prix de préserver en isolant sa protégée. La souffrance psychologique mais aussi physique qui découle des conséquences progressives de cette maladie n'est pas abordée. D'aucuns trouveront donc que le sujet n'est pas totalement traité. A moins que Pascale Lécosse n'ait pas voulu produire un témoignage mais avant tout une très belle déclaration d'amour et d'amitié entre deux femmes qui profitent de la vie à la folie, même si la folie change de nature. En ce cas oui, ce premier roman est réussi !
Lecture réalisée dans le cadre des 68premièresfois
Lien : https://accrochelivres.wordp..
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Une écriture élégante qui sert une belle histoire d'amitié. Bravo!
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Premier roman pour Pascale LECOSSE. Mais quel roman ! En lisant l'interview dont je vous ai mis le lien plus bas, vous comprendrez pourquoi Pascale écrit si vrai dans ce livre.
Pascale a su parler d'un sujet grave sans en faire un recueil triste.
Livre et chapitres courts, écriture fluide. L'amitié, la confiance, entre les deux femmes, sont les deux mots qui me viennent en fermant le fascicule.
Mina a le rôle d'aidant dont on parle tant maintenant.
Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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Catherine, actrice célèbre, amante du ministre de la culture, perd de plus en plus ses repères et sa mémoire. Soutenue par son assistante et plus proche amie Mina, nous la voyons dans son quotidien, tantôt enjouée et heureuse, tantôt déprimée et perdue. Mina, quant à elle, fait de son mieux pour aider son amie mais également cacher un maximum cette maladie aux personnes proches d'elle (qui se compte sur les doigts d'une main) et aussi à ses fans. Pour Mina, c'est une épreuve assez dure, vivant 24 heures sur 24 avec son amie, elle assiste impuissante à sa maladie, jamais nommée mais qui progresse incontestablement.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, très touchant, mais j'y ai trouvé tout de même quelques défauts. Je pense que le roman aurait mérité d'être plus développé. Nous survolons quelques fois des passages de sa vie, ou de son histoire qui aurait mérité d'être plus approfondis. Il est tout de même très touchant, même si, personnellement, il me manquait un petit quelque chose pour être tout à fait emporté dans cette histoire.

Après ma lecture, j'ai fait quelques recherches sur l'autrice et j'ai découvert que sa mère était atteinte de la maladie d'Alzheimer. Celle explique beaucoup de choses, notamment cette sensation lors de la lecture que l'autrice connaissait bien ce sujet. Cela ne rajoute que davantage au côté émouvant du roman.

Pascale Lécosse nous offre un premier roman indépendant, puissant, avec quelques imperfections, mais avec toujours une très jolie écriture. Elle joue avec les codes du théâtre, oscillant entre comédie et tragédie avec un subtil équilibre. J'ai hâte de découvrir ses prochains romans.
Lien : https://lirepourexister.word..
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Un premier roman bouleversant qui montre que la vie peut être chamboulée à tout moment et que nous ne pouvons maitriser, surtout quand la maladie s'en mêle.
Ce livre est un véritable coup de coeur de cette rentrée littéraire.
La perte de mémoire est un fléau superbement écrit par Pascale Lécosse, avec des mots forts avec un soupçon de poésie.
Lien : http://monstylovoyageur.cana..
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