Je n'ai pas de mots pour étouffer l'angoisse que je lis dans son regard. Aucun mot ne peut atteindre la part brisée de son être, que j'ai entraperçue.
Clara
-[...] Tu peux me repousser, Clara, mais je consacrerais mon existence à ta protection, toujours.
Alexander
Sa façon de me regarder m'a brisée. Et à cet instant, je m'en moque. Je me moque de savoir que nous nous sommes menti à nous-mêmes sur la nature de notre relation. Je me moque de savoir que mon cœur est brisé en mille morceaux à ses pieds, parce que je ne supporte pas l'idée qu'il souffre de ça tout seul.
Clara
-J'ai besoin de te protéger? Je ne peux pas l'expliquer, parce que je ne comprends pas pourquoi. C'est peut-être un besoin incontrôlable.
Alexander.
À quoi ça sert d'avoir des amis s'ils vous font mal ou entrent en compétition contre vous ? J'ai réussi de façon spectaculaire à être mon propre ennemi pendant assez longtemps. Je n'ai pas besoin d'aide.
Clara
C'est la fin de mon histoire. J'aurai le temps de pleurer plus tard. Là, j'ai juste envie de m'échapper.
Clara
Et c'est le cas. Ce n'est pas un conte de fées et Alexander n'est pas un prince charmant.
Clara
Comment pourrais-je lui dire non ? J'ai déjà essayé. Je suis partie, je me suis éloignée de lui sans un regard en arrière, ne me doutant pas que ma vie ser
Il faut que vous sachiez que, quoi qu’il se passe ensuite, même si vous sortez de cette voiture pour ne plus jamais me parler, je me chargerai de votre protection. Je ferme les yeux et prends une grande inspiration.
– Pourquoi ?
– Parce que vous êtes la seule personne qui regrette que je sois parti, répond-il d’un voix égale.
- Ca ne vous dérange pas que je la baisse ?
- Faites à votre convenance, Mademoiselle Bishop.
Bien sûr. Ces satanés Anglais sont d'une telle politesse qu'il est impossible de savoir ce qu'ils veulent vraiment. Ca rend dingue l'Américaine que je suis.