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Citations sur Va et poste une sentinelle (159)

A qui ne demandait pas trop, l'endroit offrait beaucoup.
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J'ai besoin d'une sentinelle à mes côtés qui me montre la différence entre ce que les hommes disent et ce qu'ils veulent dire, qui trace une ligne de partage et me montre qu'ici a cours telle justice et là telle autre et me fasse comprendre la nuance. J'ai besoin d'une sentinelle qui s'avance en mon nom et déclare à la face du monde qu'une plaisanterie qui dure depuis vingt-six ans, si drôle soit-elle, est une plaisanterie qui dure depuis trop longtemps.
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Et alors il lui semble connaître
Les collines qui l'ont vu naître
Et la mer qui le verra disparaître
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Avec du recul, si elle avait pu franchir les barrières de son univers hautement sélectif et insulaire, elle aurait peut-être découvert que sa vision du monde était biaisée depuis toujours par un défaut de naissance dont personne, ni elle-même ni ses proches, ne s'était jamais avisé ni soucié : elle ne distinguait pas les couleurs.
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"Tu es daltonienne, Jean Louise, dit-il. Tu n'as jamais su distinguer les couleurs et tu ne les distingueras jamais. Les seules différences que tu remarques, d'un être humain à un autre, concernent l'apparence, l'intelligence, le caractère, des choses comme ça. Personne ne t'a jamais incité à regarder les gens en termes de races, et aujourd'hui encore, alors que c'est devenu la question brûlante du jour, tu demeures incapable de penser en termes de races. Tu ne vois que des gens. (...)
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C'est quand ils ont tort que tes amis ont le plus besoin de toi, Jean Louise. Pas quand ils ont raison....
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La seule chose en Amérique qui demeure unique dans ce monde à bout de souffle, c'est qu'un homme est libre d'aller aussi loin que sa cervelle peut l'emmener, ou tout aussi bien d'aller au diable si ça lui chante, mais ça ne durera pas.
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Depuis Atlanta, elle regardait défiler le paysage par la vitre du wagon-restaurant avec une exaltation presque physique. Devant son café, au petit déjeuner, elle vit s’éloigner les dernières collines de la Géorgie et la terre rouge apparaître, avec ses maisons au toit en tôle posées au milieu de petits jardins bien entretenus, et dans ces jardins l’inévitable verveine qui poussait, cernée de pneus blanchis à la chaux. Elle sourit en apercevant sa première antenne de télévision, au sommet d’une maison des quartiers noirs en bois brut ; bientôt elles se multiplièrent et sa joie s’intensifia d’autant.
Jean Louise Finch prenait la voie des airs, d’habitude, mais pour le cinquième de ses retours annuels au pays, elle avait décidé de faire le trajet en train, de New York à Maycomb Junction. D’abord, elle avait eu une frousse bleue la dernière fois qu’elle était montée à bord d’un avion : le pilote avait décidé de foncer droit dans une tornade. Et puis, prendre l’avion aurait forcé son père à se lever à trois heures du matin et à faire cent cinquante kilomètres de route pour venir la chercher à Mobile, le tout avant d’enchaîner sur une journée de travail ; il avait soixante-douze ans, elle ne pouvait plus lui imposer ça.
Elle était heureuse de sa décision. Les trains avaient changé depuis son enfance, et cette expérience inédite l’amusait : un employé de la compagnie ferroviaire apparaissait, tel un gros génie, dès qu’elle appuyait sur un bouton ; un petit lavabo escamotable en acier brossé surgissait à volonté, et il y avait un cabinet de toilette sur lequel on pouvait reposer les pieds. Elle avait résolu de ne pas se laisser intimider par les diverses mises en garde placardées un peu partout dans le compartiment – ou la chambrette, comme ils appelaient ça –, mais quand elle était allée se coucher, la veille, elle s’était débrouillée pour se retrouver coincée dans sa couchette rabattable parce qu’elle avait omis de pousser ce levier vers le bas, et le contrôleur avait dû venir la tirer de cette fâcheuse posture, ce qui l’avait mise dans un certain embarras dans la mesure où elle avait pour habitude de ne dormir qu’en haut de pyjama.
Par chance, il était justement en train de patrouiller dans les coursives au moment où le piège s’était refermé sur elle : « Je vais vous sortir de là », dit-il en l’entendant cogner des poings contre la paroi. « Non non, je vous en prie, répondit-elle. Dites-moi simplement comment m’y prendre. » « Je pourrais vous aider en tournant le dos », dit-il, et c’est ce qu’il fit.
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L’amour est la seule chose au monde qui doit sans équivoque. Il existe différentes manières d’aimer, assurément, mais dans tous les cas de figure, c’est tout l’un ou tout l’autre.
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Alexandra était l'une de ces personnes qui traversait l'existence sans qu'il leur en coûte rien.
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