le préjugé -un terme péjoratif -et la foi - un terme noble - ont quelque chose en commun : ils commencent tous les deux là où la raison s'arrête.
chacun a son île, chacun a sa sentinelle : sa propre conscience. il n'existe pas de conscience collective.
"Chacun a son île, Jean Louise, chacun a sa sentinelle : sa propre conscience. Il n'existe pas de conscience collective."
- Tatie, tu te rends bien compte qu'à côté de ce qui est écrit là-dedans, le docteur Goebbels est un naïf petit plouc de la cambrousse !
- Je ne vois pas de quoi tu parles, Jean Louise. Il y a beaucoup de choses vraies dans ce livret !
Jean Louise sourit. Son père disait toujours qu'il fallait au moins cinq ans pour apprendre le droit une fois qu'on avait fait son droit: deux années à étudier l'économie, deux autres à se familiariser avec les rouages de la justice à la mode de l'Alabama, et la cinquième à relire la Bible et Shakespeare. Alors, et alors seulement, on était fin prêt à faire face à toutes les situations. (p. 48)
Aussi sûrement que le temps, l'histoire se répète, et aussi sûrement que l'homme est l'homme, l'histoire est la dernière source à laquelle il va puiser ses enseignements.
... Tout homme né en ce bas monde, Atticus, tout homme né avec une tête, des bras et des jambes, est né avec un cœur rempli d'espoir.
Il fait preuve d'une foi puérile envers l'intégrité des fonctionnaires et semble croire que le Congrès correspond à leur aristocratie. Pas la moindre compréhension de la politique américaine.
— Il y a des histoires d’alcool dans cette famille…
— Tatie, il y a des histoires d’alcool dans toutes les familles.
C’est étrange, se dit-elle, ce doit être comme la douleur physique. On dit que lorsqu’elle devient insoutenable, le corps se défend contre lui-même, qu’on perd connaissance et qu’on ne sent plus rien. Le Seigneur ne vous fait jamais subir plus que vous ne pouvez supporter…