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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les romans noirs "made in USA" sont vraiment un genre à part, je referme ce livre avec une sensation de contentement qui traduit parfaitement le plaisir que j'ai pris à cette lecture.
On retrouve dans ce deuxième volume Patrick Kenzie et Angela Gennaro, un tandem qui fonctionne parfaitement et qui à lui seul nous promet déjà un bon moment de lecture.
Si l'on ajoute les quelques personnages particulièrement réussis qui gravitent auteur d'eux et en prime un bon scénario alors que demander de plus ?
Le rythme du récit est idéal, les dialogues sont diablement vivants et captivants, nos deux héros sont avant tout des êtres humains et cela nous permet de rester en permanence dans le crédible mais surtout de ressentir une forme d'empathie sur des émotions que nous sommes en mesure de partager et comprendre.
Plus je lis de thrillers américains qui nous décrivent un certain quotidien et plus je me dis que les américains évoluent sur une autre planète que la nôtre, je me demande même simplement comment on pourrait y vivre ou même envisager un avenir au delà de demain...
Une enquête qui débute de façon "classique" et qui va très vite se révéler d'une complexité extrême, si vous aimez les scénarios machiavéliques et les rebondissements, si vous aimez les ambiances sombres alors vous devriez y trouver votre compte.
Pour conclure je dirais que souvent dans cette lecture j'ai eu la sensation d'être un peu comme dans un film avec certaines scènes particulièrement "vivantes", des situations familières, comme déjà vues ou entendues, un petit peu de "Silence des agneaux" parfois, mais je n'en dirai pas plus.
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C'est avec fébrilité que j'ai enfilé ma tenue de détective privé et que je me suis attachée à suivre les pas de Patrick Kenzie et Angela Genaro, bien déterminée à découvrir ce qui se tramait dans ce livre qui, d'après un certain Babelien, était tellement bien qu'il en a fait son avatar.

P. Kenzie : Vous êtes bien sûre de vouloir nous suivre, madame la Belette ?

Moi : Bien sûr ! Je vais mettre en application les principes du Maître à tous, Sherlock Holmes, et résoudre votre affaire.

Kenzie : Heu, vous savez, nous ne sommes pas chez un quelconque auteur de polar à deux balles, ici. Nous sommes chez Lehane, tout de même.

Moi : Et alors ? Je vais suivre toutes les pistes et mettre le doigt sur LE détail qui me fera résoudre cette affaire fissa.

Kenzie : Et vous êtes assez naïve pour penser que le Grand Lehane va laisser traîner un détail énorme, une piste tellement facile à suivre que Rantanplan y arriverait ou une affaire tellement bête et téléphonée que même Nabilla arriverait à la résoudre ? Non, mais allo, quoi ? Suivez-nous, mais ne croyez pas que vous allez solutionner aussi vite et facilement les méandres de notre créateur...

Moi (toute fière) : Hé, j'avais compris bien avant vous à quoi avait pu servir le fa... (No spoil !)

Kenzie : Chut ! Ok, sur ce coup là, vous marquez des points, mais pour le nom du coupable, vous repasserez !

Moi (bougonne) : Gruummmblll. Vous y avez pensé, vous ? Hein ? Non.

Voilà, c'est armée de ma loupe que j'ai suivi les pas de nos deux détectives qui ont repris le collier et se sont retrouvé "engagés" par une certaine Diandra Warren car elle a été menacée par téléphone et a reçu une photo de son fils Jason par courrier.

Et c'est partit pour une filature ! Là, j'ai jouée les voyeuse en compagnie d'Angie, Jason étant un chaud lapin affligé d'un sexe de la taille d'un python... et ses trois petites amies aiment lui tutoyer la clarinette pythonesque.

Quelques temps après ces filatures et ces fellations, le meurtre d'une connaissance à nos détectives va les impliquer directement dans une enquête des plus sordides.

Y'auraiti pas un sérial killer qui officierait dans le coin ? La jouant à la Jésus-Christ en raison de quelques crucifixions...

Toujours plus complexe qu'il n'y paraît, Lehane sait vous dérouter, vous surprendre et vous faire rire avec les réparties de Kenzie et l'humour trash de Bubba.

Et si oui, j'ai bien découvert une chose avant eux, pour le reste, je me suis ramassée !

Non, on ne devine pas chez Lehane ! J'avais mon suspect, j'y croyais dur comme fer et bien, j'ai repris mes billes et j'ai opté pour un autre, qui s'est révélé un tout aussi mauvais choix. Raté ! Lehane aime surprendre.

Les moments entre Kenzie et un prisonnier font froid dans le dos, pareil avec le final, manquait plus que la musique d'Ennio Morricone.

Bien que l'on entrevoit une partie de tout l'iceberg bien avant le mot "Fin", on en a pour son argent parce que le final est long, rempli de suspense, de questions, de rebondissements, de balles dans tous les sens.

Bref, comme les produits Durex©, Lehane fait durer le plaisir et le multiplie, nous collant quelques torgnoles au passage, pour se terminer dans un orgasme littéraire.

Voilà pourquoi, entre autre, j'aime cet auteur. Pour les surprises qu'il réserve à ses lecteurs, pour les enquêtes qui nous mènent là où on ne s'y attend pas, pour les frissons, pour la profondeur de ses personnages, pour les questions qu'il soulève dans notre tête, pour le climat du livre (Boston, on est en plein dedans, et pas les beaux quartiers), pour son style d'écriture des plus agréable à lire, pour l'humour qu'il mélange à son noir, ou son noir mélangé d'humour.

Si le livre était un café, il serait noir de chez noir, additionné de sucre (humour). Mais croyez-moi, on ne verrait pas le clocher de l'église au fond de sa tasse ! (1) Même pas les célèbres piques de l'Hôtel de Ville de Bruxelles ! Non, il faisait très sombre...

Lehane, une valeur sûre dans le polar bien noir, un auteur qui gagne à être lu et connu. Ce livre était magistral et m'a donné bien du plaisir. Merci Jeranjou !


(1) "Voir le clocher de l'église Untel dans le fond de sa tasse" est valable pour les cafés trop léger dont on voit le fond de la tasse.

(1) A contrario, si on dit qu'on ne verrait pas le clocher de l'église Untel dans le fond de sa tasse, c'est que le café est tellement noir que même le sucre n'ose pas aller dedans.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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"Ténèbres, prenez-moi la main", quel titre et quel livre surtout!

Après avoir lu « Un dernier verre après la guerre », comment ne pas résister à ce titre et à cette couverture, si envoutants? Entre jaune et noir...

A vrai dire, j'en ai même fait mon logo d'accueil !

Pour les chanceux qui ne l'ont pas lu, c'est le deuxième épisode du duo favori de Lehane, Kenzie et Gennaro, mis à mal par un serial killer. Si vous êtes un (ou une) adepte des polars, comme je l'ai dit dans ma critique du premier tome, il y a un avant et un après Lehane. Beaucoup de romans vous paraitront très fades par la suite, sachant qu'ils sont pourtant primés à tel palmarès X ou prix littéraire Y. Certains lecteurs en savent quelquechose avec l'affaire Harry Quebert !

Dans "Ténèbres, prenez-moi la main", Diandra Warren fait appel aux services de Pat et Angie car elle a été menacée par téléphone et a reçu une photo de son fils Jason par courrier. Quelque temps après, le meurtre d'une connaissance Kara Rider va les impliquer plus encore dans une enquête des plus sordides.

Lehane va alors nous prendre par la main, souvent à reculons, vers un monde des plus glauques, inconnus pour la plupart d'entre nous (heureusement !). le monde de l'enfance, de l'adolescence difficile, du passage à la vie d'adulte est également traité de façon tragique. La violence, sous toutes ses formes est également abordée et le lecteur ne peut pas rester insensible à la fin ce roman plutôt traumatisant.

Par moments, on a l'impression d'être à la place des deux protagonistes, d'être pétrifié par la peur, l'inconnu, l'atrocité et quasiment de jouer sa vie à tout instant.

Bref, un grand polar, bouleversant et drôle à la fois, noir et marquant pour longtemps. Dennis Lehane écrit peu comparativement à d'autres mais touche dans le mille presque qu'à chaque fois, excepté Moonlight Mile peut-être.

J'arrête là et vous souhaite une lecture des plus passionnantes en compagnie du maitre.
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Ce thriller nous prend la main et nous entraine en enfer, dans les profondeurs du mal, incarné par un serial killer et d'autres psychopates.
On entre dans l'intimité de Patrick et d'Angie. L'enfance d'une bande de potes des quartiers de Boston, souvent livrés à eux-mêmes, entourés d'adultes violents, alcooliques...

Chacun s'en sort comme il peut , soit en sombrant eux aussi dans la violence implacable, dans le milieu mafieux, soit en la combattant, comme Patrick et Angie.

L'intrigue est sombre et bien ficelée, elle nous accapare, nous submerge. Dans cette deuxième enquête, on découvre un peu plus les personnages, leurs failles, leurs faiblesses, on s'y attache. le scénario me parait plus proche de la réalité et plus poignant que dans le premier thriller : " Un dernier verre avant la guerre". Celui-ci est plus en nuances, plus émouvant.
Il parle davantage d'amour, d'amitié, sous fond de souffrance et de ténèbres.
On retrouve tout à fait l'ambiance de " Mystic river", qui nous plonge dans la noirceur de la nature humaine.

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Dennis Lehane prend encore un peu plus d'altitude après l'excellent premier Kenzie & Gennaro, Un Dernier Verre Avant La Guerre. Ou sans doute s'enfonce-t-il plus loin dans les ténèbres du roman noir.
Avec l'ouverture par la fin, lourde de désespoir et de solitude, Lehane enclenche sans attendre une tension qui ne cesse de s'intensifier jusqu'à devenir violence, comme une force précipitant Pat Kenzie, Angie Gennaro et bien d'autres, (et vous surtout !), au fil de drames innommables et incompréhensibles et vers un dénouement mais pas forcément un exutoire pour toute cette tension et cette violence. Et les nuances de Kenzie se multiplie encore et toujours, ni noires, ni blanches, Angie toujours à ses côtés.

Je ressort lessivée de cette spirale d'impuissance, de peur et de désespoir qui semble noyer Angie et Pat. Mais me voilà à nouveau complètement envoûtée par Dennis Lehane et le talent avec lequel il tisse les vies et les sentiments de ses personnages. Toujours ce portrait de la vie du quartier qui se dégrade depuis longtemps, encore et toujours, sans signe de ralentissement futur. le crime local, la mafia. Quelques références au monde qui perd la boule, à la violence sans logique ou raison, à l'instant où tout bascule et à la folie...
C'est presque un plaisir de lire les souvenirs oubliés, ou éclipsés par les actes de la vie d'adulte, de Pat, Angie, Phil et Bubba. Mais ces atmosphères plus ou moins heureuses (ou pas) de leur enfance et certains évènements extraordinaires ou anodins pour un enfant prennent un tout autre sens des années plus tard. Les cartes de la vie semblant timidement, enfin, se montrer en faveur de Pat & Angie, avant de tout reprendre. Et l'énergie et l'humour du désespoir... derniers réflexes de survie.

Un polar exceptionnel et noir, toujours, après lequel on se demande ce que l'on va bien pouvoir trouver à l'étage inférieur, dans le tome suivant...
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Deuxième opus de la saga Kenzie/Gennaro, et deuxième coup de maître. Après Un dernier verre avant la guerre, Dennis Lehane explore cette fois l'univers de l'enfance de ses héros.

ll ramène Patrick Kenzie et Angela Gennaro dans le quartier de Boston qui les a vu grandir. Un serial killer, des démons intérieurs, une rasade d'ironie et une bonne dose de fatalisme, il n'en faut pas plus à l'auteur pour faire de cette sombre histoire un grand polar. Personnage abîmés et malmenés, les deux détectives ne sortent pas indemnes de cette aventure, ce qui ne les rend que plus attachants.

Dès le titre l'ambiance de ce roman est posée. Lehane va loin, très loin, dans la violence et la noirceur et maîtrise parfaitement son sujet et ses personnages.

Encore un très grand moment de lecture et de frisson. J'adore !
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Ténèbres, prenez-moi la main est le deuxième volet de la série Kenzie/Gennaro après Un dernier verre avant la guerre .

On y retrouve avec grand plaisir l'attachant duo Kenzie et Gennaro, dont le bureau est perché sous le clocher d'une église de Boston. Il fait particulièrement beau et chaud, cet automne-là. Pourtant, dans les recoins de la ville, des êtres diaboliques mettent en branle une terrible machine meurtrière dont les plans ont été établis de longue date. Pat et Angie vont chercher, s'énerver, mais surtout trembler de peur et craindre pour leur vie et celle de leurs proches quand ils s'approcheront trop près du Père…

L'histoire est remarquable, les personnages parfaitement horribles allant du simple mafieux à un psychopathe à vous donner froid dans le dos, heureusement qu'on peut compter sur des gentils détraqués comme Bubba pour aider à faire le ménage. Toujours remarquablement bien écrit et avec un sens de l'humour omniprésent , Lehane nous livre à nouveau un polar haletant et intelligent qu'on referme encore tout émerveillé du talent de l'auteur.

Vous l'aurez compris, j'ai trouvé ce roman très fort, l'intrigue très prenante, et il m'a paru plus dense et plus complexe que le volume précédent que j'avais pourtant beaucoup apprécié. Lehane va plus loin dans la psychologie de ses personnages, dans la dénonciation de la société américaine et son fameux travers, la violence, celle qui est autant dans la rue que dans la cuisine et la chambre des enfants. Vraiment excellent ! Ne passez pas à côté !!! Dennis Lehane est sans aucun doute un des grands écrivains du polar contemporain et il faut lire ce livre (ou encore Mystic River, Shutter Island ou ses romans avec les détectives Patrick et Angie) pour s'en rendre compte.
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Une claque ! La plume de Dennis Lehane a encore frappé et ce roman confirme, pour ceux qui auraient encore des doutes, le talent de ce très grand auteur. Avec "Ténèbres prenez-moi la main ", il excelle une nouvelle fois dans l'art de raconter des histoires d'une intensité telle que l'on reste scotché au roman du début à la fin.

Nous retrouvons dans ce roman 100% noir le couple de détectives privés Patrick Kenzie et Angela Gennaro, découvert dans "Un dernier verre avant la guerre ". Nous les avions quittés dans un Boston mis à feu et à sang après une guerre des gangs. Un an plus tard, les voici sur une nouvelle enquête à la demande d'un ami de Patrick. Il ne s'agit pas comme ils le pensaient au début d'une simple affaire de surveillance, de mafia et de règlement de comptes. Patrick et Angie vont être confrontés aux remous sombres du passé, de leur passé, les menant au coeur des ténèbres.

Noir et violent. Dans ses romans, Dennis Lehane n'aime pas les anges. A quoi bon, ils n'existent pas. Il préfère sonder les pires noirceurs de l'âme humaine, celles qui dévoilent le démon qui sommeille en chacun de nous et qui sont bien réelles. Pour combattre le mal, il a trouvé un couple désormais emblématique : Patrick et Ange. Amis depuis l'enfance, amoureux depuis toujours sans se l'avouer. Il faut l'avouer justement, ces deux-là sont terriblement attachants. Et bouleversants quand ils se dévoilent. Tout comme l'ensemble de leurs amis, du flic Devine, un type blasé mais à la gâchette efficace, à Boubba, sorte de gros malabar psychopathe,prêt à tout dézinguer pour ses amis de toujours.

Amis de toujours en effet, car ce qui ressort particulièrement de ce roman, c'est le lien qui unit cette fratrie de quartier. Un quartier populaire où les gamins se retrouvaient en bandes pour échapper aux coups, à l'alcoolisme ou à la misère de leurs parents. Certains s'en sont bien sortis, d'autres moins… Dans ce roman, Lehane nous parle une nouvelle fois de la perte de l'innocence, de l'enfance brisée, de la désillusion, qui construisent d'ailleurs l'intrigue de la plupart de ses livres. On discerne les courants de la Mystic River dans cette histoire...

Et puis Boston est là, bien sûr. le Boston de Lehane, ville indissociable et emblématique de ses romans. L'auteur ne cesse en effet de revenir à la ville populaire de son enfance. Des quartiers irlandais prolétaires de Dorchester aux limites des quartiers bourgeois du South Boston, la ville se livre, fière, violente et magnifique.

Beaucoup plus qu'un simple thriller, “Ténèbre prenez-moi la main” nous offre donc une intrigue intense, un voyage dans les eaux troubles et tourmentées de l'âme humaine, une réflexion sur ce qui fait de nous un être humain et l'instant d'après un monstre. Et au milieu de tout cela, malgré ce mal qui semble tout dévorer sur son passage, malgré ces ténèbres, une étincelle d'espoir : l'amitié, l'amour, qui perdurent malgré tout, portés par des personnages exceptionnels qui gardent leurs souvenirs de gosse.

Ce roman noir, bouleversant, n'a jamais si bien porté son qualificatif. Une palette d'émotions traverse le lecteur, de la joie à l'angoisse, de la tendresse à la terreur, de l'amour à la violence.

C'est du Dennis Lehane, et c'est une nouvelle fois, magistral.
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Ce livre est seulement, après Shutter Island et Mystic river, le second titre que je lis de Dennis Lehane – pas faute d'avoir plusieurs de ses romans dans ma PAL. Mon premier constat est simple, les fans n'auront que faire de mon avis, ils auront lu le livre. Quant à ceux qui ne connaissent pas Dennis Lehane, je ne suis pas certaine qu'ils se tournent vers ce titre – parce qu'il n'est pas récent, et que l'immédiateté a une place (trop) importante en littérature.
Premier fait : le titre est magnifique, et c'est ce titre qui m'a donné envie de le lire et de proposer, inlassablement, le mot « ténèbres » pour le challenge « Un mot, des titres ». Et, bien sûr, le titre va parfaitement à cette intrigue, des plus sombres, noires, désespérées. Une intrigue qui puise dans le passé de chacun des personnages, y compris celui de Patrick Kenzie, passé qu'il avait oublié, et non occulté – parce qu'il est impossible de se souvenir de tous les détails de son enfance.
Oui, je crois que « noirceur » est le mot qui s'applique le mieux pour parler de cette intrigue, dans laquelle la vengeance personnelle a cédé la place, depuis trop longtemps, à la justice. Ce n'est pas un questionnement sur le système judiciaire américain, c'est un constat : il est beaucoup trop de gens qui prétendent rendre la justice eux-mêmes. Il est beaucoup trop de personnes, aussi, qui connaissent bien les rouages du système judiciaire et qui s'en servent pour leur avantage ou leur profit. Les dommages collatéraux ? Ils n'y pensent même pas, puisqu'ils estiment avoir rendu la justice.
Patrick et Angela ne devaient, au départ, qu'exercer une surveillance de routine, chacun ayant trouvé une certaine stabilité dans sa vie privée, couple pour Patrick, divorce d'un mari violent pour Angela. Ils se retrouvent à devoir traquer puis se protéger de tueurs qui prouvent à eux seuls toutes les failles du système.
En ai-je trop dit ou pas assez ? Peu importe. le style de Dennis Lehane, remarquable, vaut à lui seule la lecture.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Deuxième volet des aventures de Patrick Kenzie et Angela Genaro. Après un premier volet qui m'avait un tout petit peu déçu, j'appréhendai un peu cette nouvelle lecture de cet auteur que j'adore.
Je viens de lire la dernière page et, je dois l'avouer, il s'agit d'un grand Lehane comme je les aime : les personnages, déjà intéressant dans le premier volet prennent un peu plus d'épaisseur avec cette histoire qui va nous plonger dans leur passé. Un tueur en série qui envoie des photos à ses victimes, Kenzie et Genaro vont enquêter sur ce serial killer jusqu'à ce que le tueur change de cible…
Comme d'habitude avec Lehane, une intrigue bien ficelée et des personnages auxquels ont croit et Boston en toile de fond.
Vivement la suite !
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