Une fois n'est pas coutume, je suis passé totalement à côté de ce livre, au point que j'ai eu du mal à le finir. Certes,
Stanislas Lem nous propose en filigrane une critique très caustique des travers de notre "société du spectacle". Oui, j'ai parfois pensé à
Kurt Vonnegut, mais c'était pour regretter la prose hallucinée d'
Abattoir 5. le récit se mord la queue sans arrêt et ne nous mène nulle part (à dessein il est vrai), le style est pénible, cet amoncellement de néologismes (qui a du donner du fil à retordre aux traducteurs) lasse au bout de trois pages, le vertige des hallucinations dans les hallucinations, jusqu'au tour de passe-passe final ressemble plus à un procédé destiné à enfin en finir qu'à autre chose, bref, j'avoue avoir le plus grand mal à comprendre les critiques enthousiastes que j'ai lues ici. Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour mon rendez-vous avec ce livre. Comme d'habitude, faites-vous votre propre idée, ce roman n'est guère long.