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4,38

sur 13708 notes
Moins qu'un roman de guerre c'est un roman sur les survivants , sur la vie après la guerre. le retour à la vie civile est difficile pour les soldats , leur place ont souvent été prises par d'autres pendant leur absence , que ce soit leur travail ou leur fiancée et eux mêmes marqués dans leur chair et leur esprit ont du mal à remettre pied dans cette vie .

Par un concours de circonstances , deux soldats , Edouard et Albert , à la veille de l'armistice , se retrouvent à frôler la mort de très près . Cet évènement va lier leur destin , l'un se sentant responsable de l'autre . Edouard , bourgeois raffiné et artiste est devenu une gueule cassée , un monstre qui ne supporte la vie qu'au travers de la morphine. Albert , lui c'est le pauvre gars , petit gratte-papier sans ambition et peureux mais loyal .

Soutenir la flamme de la vie chez Edouard est un lourd fardeau , jusqu'au moment où une étincelle s'allume , l'envie revient dans ce corps sinistré : un projet fou , une arnaque magnifique , une revanche ...

Albert temporise , refuse et puis cède ...

En parallèle , la vie de ceux qui n'étaient pas au front , de ceux qui ont su tirer parti de la guerre se déroule sur fond d'argent et de pouvoir , rien ne change .

Un long roman, tout en sensibilité , les humbles , les petits comme Albert y sont racontés avec respect. le côté déjanté d'Edouard et leur arnaque "pieds nickelés" donne un élan à l'ensemble qui évite la sensiblerie larmoyante .

Un beau roman sur un sujet impossible !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Un Goncourt amplement mérité. On reçoit une véritable claque avec ce roman. C'est une écriture direct qui prend aux tripes, un peu dans le style de Celine. D'autant plus que cela se situe durant la fin de la première guerre mondiale. On retrouve ce même esprit antimilitariste virulent que dans Voyage au bout de la nuit.
L'horreur des batailles de tranchées, le dégout de la race humaine et surtout ce climat sombre perpétuel.
Le climat d'après-guerre est remarquablement retranscrit. Ces pauvres hommes a qui ont avait vola a tout jamais leur vie confronté au retour chez eux a l'i, compréhension totale des atrocités qu'ils avaient vécus. Des espèces de fantômes obligé de s'adapter à un monde auquel ils se sentent étranger. Devant même parfois se justifier longuement afin de percevoir une pension.
C'est en quelque sorte ce que raconte ce livre. Une gueule cassée prend sa revanche sur la vie d'une manière surprenante.
Un livre qui marque le lecteur .Par contre, j'ai été particulièrement déçu par la version cinématographique, qui selon moi a été mal adapté et n'arrive pas à rendre compte des sentiments qu'apporte le livre.
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Eh bien dis donc quelle histoire ! Ou devrais-je dire plutôt quelle énorme farce ?! ou bien alors quelle incroyable tragédie ?!


Ambiance de l'après-guerre. Retour des Poilus. L'abattement et la détresse se lisent dans les yeux des gueules cassées. Les gens hurlent leur joie de cette "Der des Ders" enfin terminée. Je vous inviterais bien au bal des réjouissances ...
Le temps de dire "Au revoir là-haut" aux copains et me voilà au beau milieu de la place de la ville sous le regard de tous ces badauds qui n'imaginent même pas tout ce qu'on a enduré là-bas sur le front. Moi aussi je veux faire partie de la fête et peu importe si je n'ai jamais vraiment su sur quel pied danser. Mon cœur s' emballe plus d'une fois, mes jambes ont du mal à me soutenir et mes mains tremblantes cherchent désespérément une épaule sur laquelle s'accrocher. Une fois l'épaule trouvée, je ne la lâche plus. Et puis, soudain, le rire s'empare de moi. Le genre de rire que les gens peuvent avoir quand ils viennent d'être victimes d'un canular. Quelle poilade, mes amis ! La vie est une imposture, elle vous pète à la gueule sans même que vous ayez le temps de dire ouf ! Et c'est ça qui me fait rire..Sous les regards furibonds de ceux qui croient encore dur comme fer que c'est l'argent qui domine le monde. Sous les regards incendiaires de ceux qui veulent profiter du désarroi des autres pour asseoir leurs richesses. Je m'en vais leur montrer moi...

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Je serai brève, si, si, c'est possible et je vais le prouver, eu égard aux 287 critiques précédant la mienne.

Avec "Au revoir là-haut", mon petit coeur a fait un joli tour de toboggan. Il a commencé par monter très haut sur l'échelle et on peut dire qu'elle était raide, cette échelle ! Et puis, après cette première partie, mon petit coeur, bien installé tout en haut sur la plateforme et tout palpitant s'est réjoui à l'avance de la belle sensation qu'offrirait fatalement une telle glissade jusqu'au sol mais, là, premier couac, l'émotion tant attendue a suivi la courbe du toboggan et est allée decrescendo. Finalement, en dernière partie, mon petit coeur s'est retrouvé le cul dans le sable, son regard désappointé s'est tourné vers la plateforme avec un léger soupir de regret : "Au revoir là-haut"...

Bref, je pense que vous aurez compris que j'ai été très emballée par la première partie, saisissante de réalisme, mais que, par la suite, hélas, ça a été un peu le coup du soufflet au fromage. Même le style pourtant très efficace de l'auteur, n'a pu m'éviter ce sentiment que le meilleur était derrière moi. Et au risque de me mettre à dos, disons à la louche 280 Babeliens, j'avoue avoir trouvé le final particulièrement tiré par les cheveux.

Cependant, je garderai de ce livre une impression plutôt favorable malgré des longueurs* dans la narration et des personnages peu ou prou attachants. L'amitié d'Albert et d'Edouard m'a émue mais les figures féminines, par exemple, ne m'ont pas touchée, ni celle de Mr Péricourt, j'ai même préféré ce salaud d'Aulnay-Pradelle.

Mince, c'est déjà trop long. Allez, je file me planquer au fond de ma tranchée, place aux suivants !

*Ayant découvert ce roman en version audio, lu par l'auteur lui-même, il est très probable que la voix quelque peu soporifique de Pierre Lemaitre et la longueur de l'écoute (17h!) sont pour beaucoup dans ce ressenti que l'on peut donc légitimement qualifier de subjectif.
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Je découvre Pierre Lemaitre, à la plume contemporaine affûtée avec " Au revoir là-haut ", après l'avoir lu dans un registre différent appartenant au monde du thriller.

Je suis bluffée. Puissant et rythmé, cet opus m'entraine sans me laisser respirer. Pierre Lemaitre a tout compris, quelque soit le genre, la lecture est musicale. Alors je danse sur la petite mélodie et la justesse des mots.

Je suis happée et j'ose le dire... je retrouve les mêmes émotions ressenties par la plume de Zola. Les descriptions de l'auteur me transpercent. Les horreurs de la guerre et de l'après, les frustrations familiales, les escroqueries politiques, l'usure et la pauvreté, les inégalités et injustices profondes... sont autant de thèmes que l'écrivain nous livre avec finesse et authenticité.

Je retiens également l'humour parfois déconcertant ! Pierre Lemaitre joue avec le verbe, il s'éclate et moi aussi de le lire.

Les protagonistes m'ont émue, forcément. J'aime leur profondeur et la relation qui les unit tous. J'aime l'image contrastée entre les forces et faiblesses des personnages.

Pierre Lemaitre, continuez à vous amuser, pour mon grand plaisir et celui de tous vos lecteurs.

Lu en juillet 2018.
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J'ajoute modestement ma touche à l'édifice déjà très haut de critiques élogieuses de ce roman... magistral, tout simplement.

On se demande parfois pourquoi on a attendu si longtemps avant de lire un livre que l'on savait déjà nous plaire. Mais ce mot est faible en fin de compte. « Au-revoir là-haut » est de ces livres qui ont tout : le style, le cadre, l'époque, l'intrigue et surtout, les personnages.
Novembre 1918. A la veille de l'armistice, les destinées de deux hommes se retrouvent liées à jamais sous les obus qui pleuvent. Sous les ordres de l'arrogant et ambitieux lieutenant Henri d'Aulnay-Pradelle, décidé à marquer d'un dernier coup d'éclat sa carrière militaire pour redorer son blason familial déchu, Albert Maillard, le discret et modeste petit comptable, et le jeune Edouard Péricourt, artiste et fils d'un riche affairiste, partent à l'assaut de la cote 113. Là, sur le champ de bataille, rien ne se déroule comme prévu pour le lieutenant et les deux soldats. Alors que ces deux derniers auraient dû y rester, la vie en décide autrement. Albert et Edouard s'en sortent, physiquement marqué pour Edouard qui devient une des fameuses gueules cassées, mentalement pour Albert le ressuscité que l'angoisse tenaillera à jamais. Alors que rien ne les prédestinaient à se rencontrer car issus de deux mondes totalement différents, les deux hommes vont s'unir dans une amitié indéfectible et dans une arnaque des plus folles.

Quel roman ! C'est un tourbillon qui nous emporte dans cette histoire bien ancrée dans la grande : des tranchées boueuses aux quartiers populaires de Paris où les poilus si vénérés au début de la guerre deviennent les laissés pour compte de la victoire des profiteurs, nous accompagnons Albert et Edouard dans leur lente et difficile résurrection. La relation qui unit ces deux-là est absolument bouleversante. Entre Edouard le burlesque, le fantasque, l'artiste rêveur et provocateur, et Albert, l'angoissé, le terré, le tétanisé, celui qui sue à n'en plus finir et qui se pisse dessus face à ses terreurs, c'est un abîme d'inconnues. Mais certaines situations extraordinaires changent la donne apparemment. Au lendemain de la guerre, Albert devient une mère pour Edouard, allant jusqu'à transgresser les plus grands interdits pour le sauver et le soulager de ses douleurs. Edouard s'est sacrifié pour sauver Albert. Albert fait de même une fois la guerre terminée. Ils forment tous les deux l'une des plus belles amitiés littéraires qu'il m'ait été données de lire.

Autour d'eux se déploie une pléiade de personnages pittoresques, attachants et détestables, du touchant Péricourt Père qui découvre l'amour qu'il porte à son fils une fois mort, au plus infime salop d'Aulnay-Pradelle, sans oublier cette myriade de petits fonctionnaires, image d'un gouvernement qui préfère dépenser des sommes folles pour honorer ses morts alors que les vivants attendent leurs primes ou tout simplement une forme de reconnaissance.
L'arnaque des deux amis, incroyable car totalement immorale et possible, apparaît alors comme une revanche et un pied de nez des véritables héros de guerre sur les généraux de pacotille.

Pierre Lemaître, dans un style dynamique et authentique, a su nous restituer un contexte historique palpable, des personnages plus vrais que nature, avec une intrigue menée de bout en bout sans temps mort. Il offre un très bel hommage à ceux de 14. « Au-revoir là-haut » est un très grand livre, de ceux auxquels on tourne la dernière page avec regret.
Ensuite, on attend… On attend de pouvoir quitter doucement Albert, Edouard, Madeleine et les autres. En bref, on savoure un très grand livre.
Coup de coeur !
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Un véritable coup de coeur !
Nous sommes en pleine guerre de 14-18. Albert, caissier dans une banque dans la vie civile, est au front depuis quatre ans, il attend l'armistice que les rumeurs annoncent depuis quelques temps. Un mauvais concours de circonstances le fait tomber dans un trou d'obus et la bataille qui gronde et les obus qui tombent l'enterrent vivant sous les yeux du lieutenant Pradelle qui ne lève pas le petit doigt pour l'aider.
Il est sauvé in-extremis par Edouard Péricourt, un jeune bourgeois, qui lui, moins chanceux, se fait enlever la partie inférieure du visage.
Hospitalisé dans un état grave, Edouard, est veillé et aidé par Albert, ils deviennent amis.
Edouard décide de se faire porter mort et Albert l'aide à trouver une nouvelle identité.
Ce n'est que le début du livre. Nous y retrouvons Pradelle devenu le beau-frère d'Edouard. Il aime l'argent et devient vite malhonnête en montant une affaire quelque peu douteuse.
Quant à Albert, il fait de petits boulots pour subvenir aux besoins d'Edouard, dépendant de la morphine, et qui a refusé les greffes proposées il est donc resté gravement défiguré. Eux aussi vont sombrer dans la malhonnêteté, pire, l'escroquerie.
Ce livre a obtenu le prix Goncourt en 2013, il a fait l'objet d'un film, lui-même récompensé par 5 César. C'est un chef d'oeuvre, Pierre Lemaître, a une écriture remarquable, les différentes parties (ou époques) de ce livre sont superbement écrites. J'ai été littéralement séduite par cet auteur que je lisais pour la première fois.
Je qualifierais ce livre de dramatique, il est à la fois émouvant, triste, bouleversant, surprenant quand on voit la tournure que prend ce récit au fil des pages.
Comment des êtres normaux et issus de familles honnêtes peuvent-ils avoir des idées aussi surprenantes de malhonnêteté ?
C'est un livre à ne pas manquer.
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« Albert n'était pas rapide, tout lui demandait du temps ».
A moi, qui viens seulement d'ouvrir ce chef d'oeuvre qui fait l'unanimité depuis près de cinq ans, Albert m'a paru sympathique. L'ennui c'est que je vais avoir du mal à surprendre par rapport aux 872 avis qui m'ont précédé.
Comment faire mouche lorsqu'on est long à la détente ?
Essayons d'abord de rameuter ceux qui viennent d'apprendre à lire, ceux qui savaient lire mais ne comprenaient pas encore le français, ceux qui ne lisent jamais de Goncourt et tous ceux qui n'aiment pas faire comme tout le monde (oui, je sais, s'ils n'aiment pas faire comme tout le monde, ils ne sont pas nombreux).
Lisez ce livre, « Bordel de Dieu » comme dit le général « qui avait gagné la guerre et qui voulait qu'on lui foute la paix ». Vous y trouverez des héros, des vrais (comme vos grands-parents ou arrière-grands-parents) et des faux (comme le capitaine). Mais rassurez-vous, les faux héros sont de magnifiques vrais salauds et l'auteur se les paye à longueur de pages. Vous apprécierez. Il y a aussi les imbéciles heureux qui font de la politique…enfin, faut rien exagérer, quand on écrit « font », en fait ils ne font rien, ils profitent.
Vous y trouverez également une étonnante histoire de camaraderie et de fidélité avec de beaux sentiments et de beaux personnages, vous croiserez un pittoresque et improbable fonctionnaire qui pourrait être la main du destin et un artiste rêveur qui l'a reçue en pleine face (je parle de la main du destin). Vous apprécierez le style incomparable avec lequel le narrateur prend son lecteur par l'épaule pour lui raconter, et à l'occasion commenter comme à un ami, une histoire pleine de fausses pistes, de rebondissements, d'humour et de subtils jeux de mots. Vous n'aurez pas vu le temps passer, vous lirez la dernière page en regrettant que l'auteur n'ait pas songé à écrire une suite et vous vous direz que le jury Goncourt ne fait pas toujours, comme vous le pensiez sournoisement, que banqueter.
Quoi ? Que dites-vous ? Il y aurait une suite ? Couleurs de l'incendie, ça s'appelle ? Merci pour l'info, promis, je vous en parle d'ici deux ou trois ans.
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Moi suis le méchant dans l'histoire. Le mec qui n'a qu'une envie, finir la guerre avec un galon en plus et qu'on parle de moi. J'ai un honneur d'aristo à récupérer et une bâtisse à retaper rapidos, alors par ici le flouse. Et que ça saute. A cet égard, si je puis me permettre ce petit écart, ça saute pas mal avec moi. Les donzelles, les grenades, les emmerdeurs qui se mettent sur mon chemin, le 113 au cas présent, je vous fais tout sauter, dans la joie revancharde et le petit bonheur vachard. J'aime pas les petits, je les écrase. Alors imaginez, quand un beau matin, j'ai le beurre et l'argent du beurre ? Un pur bonheur? Ouai ça rime. L'ai pas fait exprès. Suis doué, naturellement, doué. Les affaires d'argent et de coeur, tout me sourit. C'est pas ce petit con d'Albert qui me dira le contraire. Dès qu'il me voit, il se pisse dessus, oh le grand homme ! Déjà que son copain, comment s'appelle-t-il déjà ? Eugène, Etienne… sais plus trop, peut-être Edouard. Enfin bref, c'est LA gueule cassée comme on en voit maintenant (de plus en plus, c'est sûr), vous verriez la fine équipe. Les branques. Avant qu'ils sortent de ce bourbier, j'ai le temps de me faire la petite soeurette, un peu vieille mais ça le fera vu le compte en banque du papa, je prends. Vive le mariage et hop le seigneuriage ! Allez, j'ai un rencart et des affaires qui m'attendent. Les morts, je m'en occupe toujours de près et je suis aux "petits" soins avec eux. Petits…. tiens voilà que je ris de mes mots, que voulez-vous, tout me sourit ! Allez, Edouard, un sourire ? Rroh, vous allez me détester.
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On m'avait dit : "Faut absolument lire ce livre ! Un chef d'oeuvre de Lemaitre !"
Alors j'ai lu.
Honte à moi, je n'avais jamais lu un livre de Pierre Lemaitre.

Comme à chaque fois qu'on me dit qu'une lecture sera formidable, extraordinaire, génialissime, bref, qu'on utilise tous les superlatifs possibles et imaginables, me voilà toujours un peu sur la défensive... Je suis d'un naturel méfiant !

Mais j'avoue, oui j'avoue, qu'il m'a embarqué, ce Pierre Lemaitre ! Il m'a embarqué dans son après guerre 14-18...
Par son phrasé, par ses mots crus mais justes !
Par ses personnages, déchirés, abimés, détruits par une guerre sans merci et un après-guerre identique, les obus en moins !
Par son histoire, tantôt belle, tantôt moche (surtout moche !) mais tellement réaliste !
Parce qu'après tout, ils essayent tous de s'en sortir chacun à leur manière, chacun avec son passé, son avenir ou son absence d'avenir... Ca aussi c'est la vraie vie...

Bref, un roman qui n'a pas besoin de mes superlatifs et un auteur qui porte bien son nom... On s'incline devant Lemaitre !
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